Détox Digitale : Un Moyen insoupçonné de faire du Tri chez vous 


 

Entendez-vous parfois des sonneries fantômes ? Attrapez-vous votre téléphone dès l’instant où vous ouvrez vos yeux ? Vous sentez-vous obligé de le consulter à l’instant où il vibre ? Alors il est peut-être l’heure de vous imposer une détox digitale. Ce phénomène émergent est une réponse au temps de plus en plus important passé sur les écrans. L’omniprésence du numérique dans nos vies a des effets néfastes, tant sur notre esprit que sur nos habitudes, et par extension notre manière de gérer notre intérieur. Une détox digitale ne se limite pas à reprendre le contrôle sur son temps d’écran : elle peut aussi inspirer un rangement physique et mental vraiment bénéfique.

 

La digital detox : Qu’est-ce que c’est ?

 

Qu’entend-on par digital detox ?

Début 2024, la moyenne mondiale de temps d’écran quotidien hors travail est de 3h45, soit 23 % du temps d'éveil d’un adulte. Grâce à des milliers d’études sur notre fonctionnement cérébral, des applications comme TikTok ou Instagram ont pu mettre au point des algorithmes redoutables pour capter notre attention. C’est comme ça que nous nous retrouvons à faire défiler des vidéos pendant des heures, à la recherche de celles qui nous déclencheront un petit shoot de dopamine. 

 

La digital détox consiste en un éloignement volontaire des écrans. Cette démarche peut se vouloir temporaire ou s’inscrire sur du long terme, et les motivations peuvent être multiples : retrouver du temps pour ce qui compte vraiment, (ré)apprendre à vivre le moment présent, être moins angoissé, avoir moins de maux de tête… ou simplement reprendre le contrôle de sa vie.

 

Comment faire une détox digitale ?

Réduire notre exposition numérique ne signifie pas l'abandonner totalement, mais adopter une consommation plus raisonnée. Voici mes meilleures astuces pour débuter, testées et approuvées : 
 

  • Prenez conscience du temps que vous passez sur les écrans. Sur la majorité des téléphones récents, vous trouverez dans vos paramètres des indications sur le temps quotidien que vous donnez à chaque application. Observez-vous : seriez-vous capable de dormir dans une pièce différente de votre smartphone ? Préférez-vous consulter des recettes de cuisine en ligne plutôt que dans ce superbe livre que l’on vous a offert à Noël dernier ? Parfois, prendre conscience du temps que l’on y passe peut suffire à insuffler un vrai changement.

  • Désactivez les notifications non essentielles, des réseaux sociaux notamment. Vous serez moins tentés d’attraper votre téléphone à la moindre vibration, surtout qu’elles sont souvent redoutables pour nous donner envie de consulter des contenus digitaux sans plus attendre. 

  • Utilisez une application comme ScreenZen, qui vous permet de choisir les réseaux sociaux à bloquer ou d'en délimiter un nombre d’ouvertures quotidien. 

  • Simplifiez votre écran d’accueil avec Minimalist Phone, une autre application qui transforme votre menu principal en une liste épurée blanche sur noire, afin de ne plus voir les icônes colorées qui pourraient attirer votre œil. 


 

La détox digitale pour simplifier votre quotidien et réduire les achats compulsifs

 

Moins d’écrans = moins de tentations

Si vous limitez votre temps d’écran, alors vous réduirez significativement votre exposition aux publicités ultras ciblées que l'on trouve sur les réseaux sociaux. 

 

Vous le savez probablement, mais lors de votre première navigation, des trackers sont ajoutés sur votre appareil, plus communément connus sous le nom de cookies tiers. Ils vont analyser tout le contenu que vous consommez afin de vous proposer les publicités les plus en adéquation avec vos centres d’intérêt. Ces annonces sont pensées pour jouer sur vos émotions afin de vous pousser à l’achat instantanément. 

En limitant votre exposition aux écrans, vous pouvez donc éviter un certain nombre d’achats compulsifs qui vont non seulement encombrer votre intérieur, mais également représenter des dépenses qui n’étaient pas initialement prévues dans votre budget.

 

Retrouver le goût des choses simples

Freiner votre consommation d’écrans n’est pas un travail facile et peut être frustrant au début. Comme je l’évoquais plus haut, si vous passez du temps sur les écrans en dehors de votre travail, vous pourriez avoir altéré votre circuit de récompense et votre cerveau pourrait alors vous réclamer sa dose de dopamine journalière.

Mais ce manque n’est que passager. Au fil du temps vous pourriez retrouver du plaisir dans les petites choses du quotidien : ouvrir les rideaux le matin, le bruit de la machine à café, une maison bien rangée, jouer avec vos enfants, lire un livre…

Dans un monde de stimulations permanentes, la simplicité est une formidable bouée de sauvetage. À force d’être immergés dans un flux constant d’informations, nous perdons l’attrait pour ce qui compte vraiment : famille, amis, carrière, loisirs ou temps de repos.

En vous entourant uniquement de ce qui vous provoque de la joie, vous cultivez alors votre satisfaction et je suis prête à parier que vous vous sentirez beaucoup plus légers. 

 

 

Du tri digital au tri physique 

 

Qu’allez-vous faire de tout ce temps libre ?

Partons du principe que vous avez une consommation numérique quotidienne de 2h30, la moyenne française. Si vous réduisez votre temps d’écran de moitié, alors vous ne gagnerez pas moins de 8 heures par semaine, soit autant qu’une journée de travail ! 

Pourquoi ne pas profiter de cette opportunité pour faire un grand tri chez vous et continuer à alléger votre charge mentale ? Vous pourriez ainsi bénéficier d’un effet boule de neige, une bonne action en entraînant une autre. 

De plus, un esprit plus clair est mieux préparé à prendre des décisions concernant vos possessions. Avec une clarté cérébrale retrouvée, il devient plus facile de désencombrer et de garder un intérieur harmonieux.
 

Des bases saines dans une maison saine 

Pour vous aider à débuter le rangement de votre maison, je suis disponible en Alsace et dans le Territoire de Belfort. 

Depuis 2024, j’ai accompagné plusieurs dizaines de personnes dans le rangement de leur maison en vous proposant des méthodes adaptées à chaque profil, le tout dans la bienveillance, le respect et la discrétion. En entamant un processus de tri chez vous, vous retrouverez un intérieur plus agréable et plus fonctionnel, comme ici où je vous montre mes réalisations.

La détox digitale, bien qu’elle semble concerner uniquement nos habitudes numériques, peut avoir un impact significatif sur notre quotidien. En réduisant les distractions, elle nous offre un temps précieux pour retrouver l’essentiel, tant dans nos pensées que dans notre maison. Si vous cherchez à reprendre le contrôle sur votre vie et votre espace, pourquoi ne pas commencer par un jeûne numérique ? Je peux vous accompagner pour prolonger cette démarche et créer un environnement qui vous ressemble, allégé de tout superflu.

 

Alors, êtes-vous prêt à tenter l’expérience ? Contactez-moi ici pour échanger sur vos besoins.

 

Astuces rangement et organisation

 

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20/01/2018

Rangement et désencombrement : avant / après

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Pourquoi je ne publie pas souvent d'avant/après ?

Quand un "chantier" est terminé, quelle joie tant pour le client que pour moi de voir l'espace épuré et bien organisé ! Et pourtant, quand je regarde ensuite les photos avant/après (les rares fois où je pense à en prendre…), quelle déception.

Bien sûr, on voit que c'est mieux après (encore heureux hein !) mais je trouve systématiquement que les photos ne retranscrivent de loin pas tout le travail réalisé.

 

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Le rangement n'est pas qu'une question d'esthétisme

 

Quand j’explique ce que je fais, je précise souvent que je ne suis pas là pour juste aligner des objets sur une étagère. Le vrai rangement va bien au-delà du fait de placer des objets dans des meubles.

Le point le plus important que je veux transmettre quand j’interviens chez quelqu’un est de rendre l’endroit plus pratique, pour qu’il reste rangé. Cela signifie que les objets iront en priorité dans un endroit pratique, en fonction de leur utilité. On ne cherche pas à caser le plus de choses dans les placards, mais bien à ré-agencer l’ensemble pour le rendre plus fonctionnel.

Prenons l’exemple des livres : l’esthétique voudrait que les livres soient classés par taille ou par couleur. Mais comment retrouver rapidement un livre lorsqu’ils sont tous mélangés ?

En fonction des besoins du client, je privilégie alors souvent le classement par catégorie, Le rendu est moins joli mais il a le mérite de donner un aperçu direct des types de livres qu’on possède en plus grand nombre (et croyez-moi, on a ainsi souvent de sacrés surprises), mais il permet également de retrouver très vite le livre voulu.

 

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Un rangement à deux vitesses

 

Il peut arriver qu’en une séance de 2-3 heures, on élimine très rapidement beaucoup de choses (en général les cassettes VHS, les vêtements, ou encore les bibelots). Dans ce cas, le rendu avant/après est facilement impressionnant en très peu de temps.

Si on s’attaque en revanche aux papiers, une seule pile peut prendre beaucoup de temps si aucun système de classement n’est encore en place.

Le rendu avant/après est donc déconnecté du temps passé à ranger.

A cela s’ajoute la difficulté que qu’on peut éprouver à prendre des décisions. Tout le monde n’est pas égal face à l’attachement aux objets et cela peut dépendre de beaucoup de facteurs, notamment son passé et sa personnalité.

 

chambre-avant-apres

 

On ne se rend pas toujours compte de la situation initiale

 

Lors de mon premier salon en tant qu’exposant il y a quelques mois, j’ai affiché quelques photos sur mon stand pour illustrer mon travail (bien que je ne trouve pas le rendu suffisamment explicite pour les raisons précédemment évoquées).

Sur ce salon, on m’a plusieurs fois demandé si les photos AVANT n’étaient pas mises en scène ? Le ton était souvent dans le style « allez, entre nous, vous avez en avez quand même rajouté, ça ne pouvait pas être à ce point en désordre avant ? ».

 

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Outre le fait que ce genre de remarques peuvent vexer les vrais bordéliques (appelons un chat un chat), je trouvais cela vexant pour moi aussi : je ne me vois vraiment pas demander à un client d’en rajouter un peu, histoire d’avoir une jolie photo.

Je n’en vois clairement pas l’intérêt et ce ne serait pas professionnel du tout ! De plus, pourquoi en rajouter exprès alors que le but est justement de ranger ?

 

L’important est d’améliorer le quotidien des gens

 

Les personnes ayant besoin d’une aide pour s’organiser et ranger savent bien à quel point on peut se laisser déborder.

Les photos « avant » traduisent un mal être et une perte de contrôle dans son propre logement.

Lorsqu’un chantier est terminé et que je montre les photos « avant » au client, la réaction est toujours très vive. On oublie très rapidement à quel point la situation était grave au départ.

Cela conforte dans le fait que non, être bordélique n’est pas une fatalité !

 

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02/09/2021

Comment concilier enfants et rangement ?

concilier enfants et rangement

On peut être désordonné de nature mais l’arrivée d’un ou plusieurs enfants complique de manière certaine la tâche. C’est d’ailleurs souvent avec un enfant en plus qu’on cherche à améliorer son organisation car cela devient juste indispensable. Bref, le rangement est inévitablement plus compliqué quand la famille s’agrandit. Mais je vous rassure tout de suite : il y a des solutions !

 

Le rangement est inévitablement plus compliqué avec des enfants

Si vous étiez ordonné(e) avant d’avoir des enfants, ce n’est peut être plus le cas. Si vous ne l’étiez pas, je ne pense pas trop m’avancer en disant que c’est pire maintenant. Car il y a plusieurs raisons à cette difficulté à maintenir la barre.

 

On en parle de tous les objets qui arrivent avec un enfant ?

Forcément qui dit enfant dit la montagne d’objets qui vont avec, et cela dès la naissance. Au début le matériel de puériculture est plutôt encombrant mais temporaire. Par contre quand on arrive aux jouets qui se multiplient et se miniaturisent avec l’avancée en âge de l’enfant, c’est un autre challenge. Même en faisant du tri régulièrement, il y a forcément beaucoup de choses à traiter en plus et donc plus à ranger.

On peut limiter les jouets à une chambre ou une pièce dédiée si c’est possible mais on se rend généralement vite compte que les enfants aiment jouer à l’endroit où nous sommes: la pièce à vivre.  Même si les jouets restaient sagement dans leur chambre, il faudrait plusieurs années pour qu’un enfant range seul, de manière autonome sans avoir besoin de « faire l’inspecteur » régulièrement.

 

Ranger ses jouets

 

On a moins de temps à octroyer au rangement.

Même avec la meilleure organisation, ranger demande un peu de temps. Et du temps, justement vous n’en avez plus autant ! Si avant vous n’aviez que vous à gérer, ce temps est révolu pour quelques années. Sans enfant, il suffit de ranger vos propres affaires et de vous occuper de vous. Avec des enfants, il faut également s’occuper d’eux, c’est autant de temps en moins pour ranger.

 

Mais surtout, ça fait plus de monde qui met le désordre !

Si vous sortez des objets dont vous avez besoin, votre enfant aussi. Quand ils sont petits, c’est d’ailleurs impressionnant de voir la vitesse à laquelle ils arrivent à sortir plein de choses en seulement quelques minutes.

 

Pire, si vous n’êtes pas très ordonné, les enfants suivent votre exemple et risquent bien de faire pareil. Donc si le rangement n’est pas votre point fort, il y a de grands risques que le désordre soit exponentiel avec le nombre d’enfants.

 

Pourtant, les logements des familles nombreuses ne sont pas forcément dans un bazar indescriptible. L’avancée du désordre n’est donc pas en lien direct avec le nombre d’enfants. C’est plutôt rassurant, cela signifie que OUI, il y a des solutions !

 

 

 

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Comment limiter la casse ?

Comme tout changement dans une vie, il faut du temps pour s’adapter et retrouver un équilibre. De plus chaque période de l’enfance amène des contraintes différentes.

 

Un rangement bien adapté

Vous êtes-vous déjà demandé comment font les maitresses et maitres d’école maternelle pour que la classe ne soit pas dans un état proche du chaos à la fin d’une journée avec une trentaine d’enfants ?

Si vous observez bien la classe, vous verrez toujours des contenants bien identifiés, à hauteur des enfants et donc facilement accessibles. Ça parait basique mais ce n’est pas forcément évident d’aménager une chambre d’enfant en se mettant à la place de l’utilisateur principal. Pourtant c’est bien lui qui devra ranger (avec votre aide éventuelle).

Les hauteurs sont très pratiques pour mettre hors de portée tout ce qui ne doit pas être sorti sans votre autorisation. Mais attention, vous devrez ensuite ranger vous-même tout ce que vous aurez choisi de mettre en hauteur. Donc si vous voulez vous réduire la tâche, mieux vaut bien réfléchir à ce que vous allez y ranger.

 

 

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Un exemple : quand j’aide un parent à organiser une chambre d’enfant, le matériel de dessin et de bricolage est généralement en hauteur (et dans un fouillis total au passage).             
Si la mise à disposition de ciseaux et objets dangereux est à éviter, il peut être intéressant, selon l’âge et le « caractère » de votre enfant de lui mettre à portée de main un bac de crayons et des feuilles. Laissez juste une quantité raisonnable car plus il y en a, plus vous risquez d’en retrouver un peu partout.

 

 

Un autre exemple fréquent : si les chaussures trainent toujours dans l’entrée, est-ce qu’il y a bien un endroit très facilement accessible pour les ranger ? Idem pour la veste et le sac d’école…

Un crochet à sa hauteur pour sa veste et son sac, un coin bien dégagé pour ses chaussures et un petit bac pour tous les accessoires qui « vont avec » (gants, bonnet, écharpe, casquette, …), il faut bien penser à tous les détails en se mettant à la place de votre/vos enfants pour s’assurer que tout est le plus accessible possible.

 

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Là, vous me répondrez peut-être : je fais déjà tout ça mais ça ne marche pas chez moi, il/elle laisse tout trainer sans ranger, ce qui m’amène à mon second point :

 

On montre l’exemple !

Si dans vos propres placards, tout est mélangé sans place définie, les enfants vont faire comme vous. Attention, je ne dis pas qu’il suffit de bien ranger pour que votre enfant en fasse de même tout seul, sans même le lui demander (j’en ai d’ailleurs la preuve chez moi et ce serait trop facile n’est-ce-pas ?).

Si montrer l’exemple n’est pas la méthode miracle, c’est un bon début car on ne peut pas demander à l’autre de faire ce qu’on ne fait pas soi-même. (Tiens ça marche aussi pour le conjoint ça !).

 

Lire aussi :
Comment désencombrer quand le reste de sa famille ne se sent pas concerné

desencombrement_impliquer_les_autres

 

Comment maintient-on le tout dans la durée ?

Que ce soit dans la chambre ou n’importe quelle autre pièce, que ce soit pour un enfant ou un adulte, le processus est le même : j’ai nommé les routines !

Vous est-il déjà arrivé de mettre des règles en place qui n’ont tenu que quelques jours ? Pourtant il y a des habitudes qui marchent : se brosser les dents tous les jours par exemple.

Attention, quand je parle de routine, je ne pense pas à un tableau avec plein de dessins, ni à des routines longues et figées.

Plus la règle est simple, plus la routine est facile à installer. On peut même impliquer son enfant dans la définition de nouvelles routines car c’est lui qui va devoir les tenir.

 

 

Vérifiez bien que votre enfant sache faire ce qu’on lui demande. Observez également ce qui ne marche pas : un bac trop plein, une étagère peu accessible, un tiroir difficile à ouvrir,… pour pouvoir réajuster le cas échéant.

Enfin, on peut identifier les habitudes qui marchent déjà bien et s’en inspirer pour en créer des nouvelles.

rangement

 

 

 

 

 

 

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06/10/2022

Faire des choix

prendre des decisions

Nous faisons des choix en permanence, des plus futiles aux plus décisifs. Nous choisissons tous les jours quoi manger, quoi porter, quoi acheter… et plus généralement nous choisissons notre orientation professionnelle, notre lieu d’habitation, notre mode de vie, …

Mais focalisons-nous sur les choix que nous faisons concernant notre logement et nos objets.

 

Le paradoxe du choix

Prendre une décision implique une responsabilité par rapport au choix réalisé. Il est souvent plus facile de ne pas choisir et laisser les choses suivre leur cours, plutôt que de faire un choix et en regretter les conséquences. Ce fait peut se mesurer quel que soit le degré d’importance de la décision à prendre.

 

N’ayez pas peur de faire des mauvais choix
si la décision prise n’implique pas

de grandes conséquences.

 

Pourquoi laissons-nous souvent les choses trainer quand nous n’arrivons pas à prendre une décision ?

Parce que faire un choix, c’est faire une action que nous pourrions regretter. Et plus il y a de choix possibles, plus on a de risques de ne pas avoir choisi la meilleure option. Si l’option choisie ne nous semble pas parfaite par la suite, on peut vite s’en vouloir.

Lorsque nous avons trop de choix possibles, la décision est donc encore plus difficile à prendre. C’est d’ailleurs une bonne raison de réduire la quantité de nos possessions.

Prenons l’exemple des vêtements : avoir une armoire pleine à craquer ne nous empêche pas de n’avoir « rien à se mettre », n’est-ce pas ?

 

choix vetements

 

 

Prendre des décisions ça s’apprend

Je le vois en intervention : au début, la personne hésite beaucoup puis au fil du temps les décisions se font de plus en plus facilement et rapidement.

Pour cela, il faut se concentrer sur ce qui compte vraiment et mettre les choses en perspective. Certaines décisions sont importantes et ne doivent pas être prises sur un coup de tête. Les autres ne doivent pas vous faire perdre trop de temps.

De même, mieux vaut éviter de se laisser influencer par l’extérieur, par ce qu’il faudrait faire selon la bienséance, ou en fonction de la manière dont on va être jugé.

Un exemple très basique mais tellement fréquent : on garde un objet reçu en cadeau car on a peur de vexer la personne qui nous l’a offert si on s’en débarrasse.

N’ayez pas peur de faire des mauvais choix si la décision prise n’implique pas de grandes conséquences.

Si vous hésitez à vous débarrasser d’un objet (outre le fait que si vous hésitez, vous connaissez déjà la réponse), si celui-ci peut facilement être remplacé vous pouvez vous en débarrasser.

Si par contre il s’agit d’un souvenir, et donc d’un objet unique, je suis toujours plus attentive à ce genre d’objets car une fois la décision prise on ne peut plus le remplacer en cas de regret.

 

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Les erreurs de tri

« Si je me débarrasse de quelque chose, je sais que systématiquement j’en aurai besoin quelques jours après ».

J’ai entendu cette phrase très souvent. Bien sûr, je pourrais défendre en long, en large et en travers pourquoi ce n’est pas une fatalité et pourquoi ce ne sera pas le cas avec certaines reliques trouvées au fin fond d’un garage.

Je reconnais pourtant avoir moi-même failli faire quelques erreurs de jetage un peu précipité.

 

Oui vous allez un jour
regretter une de vos décisions

 

Quelques exemples :          
J’ai voulu jeter un ancien robot de cuisine car j’en ai reçu un nouveau qui faisait doublon. Sauf qu’en testant le nouvel appareil, il ne fonctionnait vraiment pas bien, en tout cas bien moins que l’ancien.

J’ai aussi failli me débarrasser de tous les vêtements que je n’aimais plus, sans penser à garder au moins une tenue pour le bricolage ou les travaux salissants.

Je ne repasse que très peu et j’ai donc donné ma planche à repasser et la housse qui va dessus. Je supposais qu’une table recouverte d’une couverture les remplacerait parfaitement. J’avais raison pour la planche à repasser mais pas pour la housse. Résultat : j’ai totalement ruiné le dessus de ma table.

 

Bref vous avez compris l’idée. Oui vous allez un jour regretter une de vos décisions. Oui vous allez un jour regretter de vous être débarrassé d’un objet. Est-ce grave ?

Pour ma part, non si je prends en compte toutes les bonnes décisions que j’ai prises.

Au lieu de se focaliser sur les échecs, on se concentre sur tous les choix que nous avons faits et qui se sont révélés corrects.

 

faire-des-choix

 

 

Comment décider au mieux ?

Vous arrive-t-il de remettre les choses à plus tard parce que vous n'arrivez pas à prendre de décision ?

 

Sincèrement, je pense que ça arrive à tout le monde, moi y compris !

Comment faire ?

1) Évaluer les pires conséquences possibles et voir si le risque est acceptable :

Si je me "trompe" dans ma décision, qu'est-ce qu'il se passe dans le pire des cas ? Par exemple combien j'aurai perdu de temps ou d'argent ?

Est-ce un risque acceptable ?

Pour le cas d’un objet : est-ce que si je ne l’avais pas aujourd’hui je l’achèterais ? Si je m’en débarrasse et si vraiment je le regrette, est-ce que je pourrais le racheter facilement ?

Si je garde un objet « au cas où » [remplir ici avec une situation très hypothétique], est-ce que je penserai à l’utiliser lorsque que ce « au cas où » arrivera ? Est-ce que je saurai encore où il se trouve ?

 

2) Réfléchir à ses priorités et définir ce qui est important pour soi :

Est-ce que je repousse cette décision car je ne suis pas à l'aise avec le sujet ? Pourquoi ?

Est-ce que cette décision débouchera sur quelque chose d'important pour moi ?

Pour le cas d’un objet : qu’est-ce que m’amènerait le fait de m’en débarrasser ? Plus de place, plus de temps, moins d’entretien ou de ménage ?

 

En analysant les choses de manière factuelle et avec un peu de recul, on peut bien souvent débloquer une situation qui était bloquée parfois pour des raisons toutes bêtes.

 

 

En résumé :

Faire des choix implique le risque de les regretter. Mais c’est impossible de ne jamais choisir, et la procrastination a elle aussi des impacts négatifs.

Il faut donc prendre le risque de se tromper, surtout pour les choses qui n’ont pas vraiment d’importance et pour lesquelles les conséquences sont acceptables.

Concentrez-vous sur votre objectif et sur les avantages que votre décision vous apportera et ce sera tout de suite plus facile !

 

 

 

 

 

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