Faire des listes efficaces


listes efficaces

La liste idéale permet de se souvenir de la tâche à faire au moment où on peut la réaliser. Vous avez déjà remarqué qu’on se souvient souvent d’une tâche à faire au moment où on ne peut pas s’en occuper ?

Quand on a trop de choses à faire, la liste permet de se vider la tête, d’y voir plus clair et de ne rien oublier. Encore faut-il s’y tenir, surtout dans la durée !

Quelques principes simples sont à mon sens absolument indispensables pour que votre liste ne finisse pas au fond de votre poubelle, avant même d’en avoir barré quelques entrées (avouons-le, quel bonheur de pouvoir barrer une tâche faite…).

 

On note des actions précises et simples :        

Tout d’abord, quand on note des tâches trop longues ou imprécises, celles-ci ont toutes les chances de ne jamais être faites. Certains projets nécessitent en effet plusieurs actions et prennent du temps. Il vaut donc mieux noter une action simple et précise, plutôt qu’un projet trop vague.

Si par exemple vous souhaitez changer de cuisine, notez la première étape du projet : « préparer une liste (!) de mes besoins » plutôt que « rénover la cuisine ». En effet, le fait de rénover une cuisine entraine en réalité un certain nombre de tâches intermédiaires. Le fait de ne noter que la première tâche incite bien plus à s’y mettre car c’est concret. Une fois réalisée, vous pourrez ensuite ajouter l’étape suivante (« démarcher les cuisinistes ») sur la liste et ainsi de suite.

Quand la tâche est concrète et rapide à réaliser, il y a moins d’excuses pour la repousser éternellement.

 J’ai commencé par ce point car il me semble essentiel. Si on fractionne bien ses tâches, il n’y a pas de raison de ne pas avancer. Trouver 5 minutes pour passer un appel ou remplir un document est plus facile que de devoir libérer une demi-journée pour traiter l’intégralité de ses tâches administratives.

Notez toujours des actions à faire et non pas des termes vagues.     
 

 

On planifie au maximum :    

Je retrouve souvent chez mes clients plein de petits papiers un peu partout avec des choses à faire. Pourquoi ça ne marche pas ?

Si l’intention est bonne (de décharger la tête et garder une trace pour ne pas oublier), il manque un élément essentiel : le temps pour faire la tâche en question. Il faut donc trouver un moyen pour que votre liste de tâches se rappelle à votre bon souvenir, et de préférence au bon moment !

Si une tâche peut être faite à une date précise, notez-là dans votre agenda ou calendrier. Lorsqu’on s’engage, on a plus de chances de s’y tenir. Faites comme si vous aviez convenu d’un rendez-vous chez le médecin. Vous avez planifié une tâche, alors pas question de la repousser à plus tard.

Cette planification est notamment importante pour les tâches urgentes. Si nécessaire, mettez un rappel sur votre téléphone pour penser au bon moment à ce que vous avez à faire.

 

alarme

 

 

Attribuez un code à chaque action en fonction du moment ou de l’endroit dans lequel vous pourrez la réaliser :

On pourrait faire une liste par domaine : privé, professionnel, courant,… mais multiplier les listes ne convient pas toujours. On peut donc tout à fait n’utiliser qu’une seule liste pour tout.

Dans ce cas, avec un simple système de code (couleur ou symbole), on s’y retrouve facilement.

Ainsi, si une tâche ne peut être faite qu’au travail, attribuez-lui un code spécifique. De même, si une tâche est à faire lorsque vous êtes sur l’ordinateur, là aussi, un code particulier sera nécessaire.

Le but ? Lorsque la liste s’agrandit, on évite de devoir la lire en intégralité à chaque fois et on ne passe en revue que les actions qu’on peut faire immédiatement selon l’endroit où on se trouve.

Si vous préférez tout de même créer plusieurs listes, attention à bien les garder ensemble. Cela vous permet de pouvoir noter une action sur n’importe quelle liste à tout moment.    
 

 

On note tout !    

Il vous arrive peut-être de vous dire « je ne note pas cette tâche car je m’en souviendrai ». Le risque est de ne plus savoir exactement où vous en êtes lorsque vous consulterez votre liste : y-a-t-il des tâches à faire plus urgentes ? Que dois-je faire d’autre ?

Vous aurez alors à chercher dans votre liste ET dans votre mémoire. En notant toutes les tâches, vous les centralisez toutes au même endroit et avez un aperçu complet du travail à faire.

Si la liste est vraiment trop énorme, demandez-vous quand même si toutes les tâches sont vraiment nécessaires. Je vois souvent des personnes qui ont envie de faire des choses mais les repoussent depuis des années. Quand on a vraiment envie ou besoin de faire quelque chose, on le fait. Si vous repoussez un projet indéfiniment, en avez-vous vraiment envie ?

Un exemple : Une cliente avait conservé tous ses tickets de caisse depuis plus de 15 ans pour vérifier ses comptes. Outre le fait que revenir 15 ans en arrière ne changerait plus rien car il y aurait largement prescription en cas d’erreur, si elle n’a pas réussi à le faire depuis aussi longtemps, c’est que ce n’était pas si important pour elle. Cet exemple est peut-être un peu extrême mais illustre bien le fait que parfois nous nous mettons la pression nous-mêmes pour des choses qui ne valent pas tant de temps dépensé.

 

collection tickets caisse

 

Pour finir, si certaines tâches de votre liste y restent indéfiniment, cherchez en la cause :

Vous manquez de motivation? Si la tâche est  vraiment obligatoire (la déclaration d’impôts !), dites-vous que plus vite c’est fait, plus vite c’est débarrassé ; et accordez-vous une récompense une fois terminé. Si au contraire ce n’est pas indispensable, réfléchissez à la raison réelle qui vous pousse à vouloir faire cette tâche. Ne vous créez pas des contraintes inutiles.

L’action notée est-elle trop longue à faire ? Dans ce cas,  fractionnez-la en actions plus petites ou bloquez-vous une fois pour toute une date pour la faire.       


 Quand vous ajoutez une tâche à votre liste, essayez de vous imaginer en train de la faire. Est-ce réaliste ? Ça vous semble bien clair ? Si non, pourquoi ?

Souvent on procrastine (= on remet les choses à plus tard) car on ne sait pas vraiment comment gérer une tâche. C’est surtout valable quand on doit prendre une décision et qu’on hésite. Dans ce cas, on peut la fractionner en se demandant qui pourrait nous aider ?

La tâche se transforme alors en un appel ou un contact vers une personne grâce à qui le choix serait plus facile à faire.

 

Mais au fait, pourquoi faire des listes ?        

Notre cerveau ne peut pas retenir plus que quelques informations à la fois. Et devoir se rappeler sans arrêt qu’il ne faut pas oublier telle action à faire peut être stressant. Personnellement quand je dois penser à quelque chose, ça tourne en boucle en tête et ça ne veut même pas dire que je vais y penser au moment venu.

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Si vous ne vous reconnaissez pas dans cette situation, vous n’avez sans doute pas besoin de faire des listes. En revanche, si vous avez abandonné les listes car vous n’arriviez pas à les tenir, ça vaut le coup de réessayer en notant des actions précises, à planifier au maximum. Et si le contenu est trop important, ajoutez des codes (couleur ou symboles) pour répartir les différentes actions à faire.

 

En résumé, ne se trouvent sur votre liste que des actions précises, non planifiables (car dans ce cas elles seraient dans votre agenda ou en rappel dans votre téléphone), séparées par contexte ou regroupées sur une même liste avec un système de code.

 

 

 

Astuces rangement et organisation

 

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Tout en ordre

20/01/2018

Rangement et désencombrement : avant / après

coach-rangement-avant-apres

Pourquoi je ne publie pas souvent d'avant/après ?

Quand un "chantier" est terminé, quelle joie tant pour le client que pour moi de voir l'espace épuré et bien organisé ! Et pourtant, quand je regarde ensuite les photos avant/après (les rares fois où je pense à en prendre…), quelle déception.

Bien sûr, on voit que c'est mieux après (encore heureux hein !) mais je trouve systématiquement que les photos ne retranscrivent de loin pas tout le travail réalisé.

 

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Le rangement n'est pas qu'une question d'esthétisme

 

Quand j’explique ce que je fais, je précise souvent que je ne suis pas là pour juste aligner des objets sur une étagère. Le vrai rangement va bien au-delà du fait de placer des objets dans des meubles.

Le point le plus important que je veux transmettre quand j’interviens chez quelqu’un est de rendre l’endroit plus pratique, pour qu’il reste rangé. Cela signifie que les objets iront en priorité dans un endroit pratique, en fonction de leur utilité. On ne cherche pas à caser le plus de choses dans les placards, mais bien à ré-agencer l’ensemble pour le rendre plus fonctionnel.

Prenons l’exemple des livres : l’esthétique voudrait que les livres soient classés par taille ou par couleur. Mais comment retrouver rapidement un livre lorsqu’ils sont tous mélangés ?

En fonction des besoins du client, je privilégie alors souvent le classement par catégorie, Le rendu est moins joli mais il a le mérite de donner un aperçu direct des types de livres qu’on possède en plus grand nombre (et croyez-moi, on a ainsi souvent de sacrés surprises), mais il permet également de retrouver très vite le livre voulu.

 

bibliotheque-avant-apres

 

Un rangement à deux vitesses

 

Il peut arriver qu’en une séance de 2-3 heures, on élimine très rapidement beaucoup de choses (en général les cassettes VHS, les vêtements, ou encore les bibelots). Dans ce cas, le rendu avant/après est facilement impressionnant en très peu de temps.

Si on s’attaque en revanche aux papiers, une seule pile peut prendre beaucoup de temps si aucun système de classement n’est encore en place.

Le rendu avant/après est donc déconnecté du temps passé à ranger.

A cela s’ajoute la difficulté que qu’on peut éprouver à prendre des décisions. Tout le monde n’est pas égal face à l’attachement aux objets et cela peut dépendre de beaucoup de facteurs, notamment son passé et sa personnalité.

 

chambre-avant-apres

 

On ne se rend pas toujours compte de la situation initiale

 

Lors de mon premier salon en tant qu’exposant il y a quelques mois, j’ai affiché quelques photos sur mon stand pour illustrer mon travail (bien que je ne trouve pas le rendu suffisamment explicite pour les raisons précédemment évoquées).

Sur ce salon, on m’a plusieurs fois demandé si les photos AVANT n’étaient pas mises en scène ? Le ton était souvent dans le style « allez, entre nous, vous avez en avez quand même rajouté, ça ne pouvait pas être à ce point en désordre avant ? ».

 

armoire-avant-apres

 

Outre le fait que ce genre de remarques peuvent vexer les vrais bordéliques (appelons un chat un chat), je trouvais cela vexant pour moi aussi : je ne me vois vraiment pas demander à un client d’en rajouter un peu, histoire d’avoir une jolie photo.

Je n’en vois clairement pas l’intérêt et ce ne serait pas professionnel du tout ! De plus, pourquoi en rajouter exprès alors que le but est justement de ranger ?

 

L’important est d’améliorer le quotidien des gens

 

Les personnes ayant besoin d’une aide pour s’organiser et ranger savent bien à quel point on peut se laisser déborder.

Les photos « avant » traduisent un mal être et une perte de contrôle dans son propre logement.

Lorsqu’un chantier est terminé et que je montre les photos « avant » au client, la réaction est toujours très vive. On oublie très rapidement à quel point la situation était grave au départ.

Cela conforte dans le fait que non, être bordélique n’est pas une fatalité !

 

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Tout en ordre

16/09/2020

Comment se déroule une séance de home organising ?

home-organiser

Attention, tous les home organisers (coachs en rangement) ne procèdent pas de la même façon. Chacun a sa méthode personnelle et ce qui suit est donc propre à mon intervention.

 

Un premier contact téléphonique

Je commence par expliquer comment je procède puis je demande à la personne de m’expliquer plus précisément sa situation. Car même si le principe reste toujours plus ou moins le même, chaque personne est différente, a des buts qui lui sont propres.

Le but de cet appel est de vérifier que nous sommes bien d’accord sur la prestation : qu’est-ce que je vais pouvoir faire et qu’est-ce qui ne serait pas de mon ressort.

Si par exemple on m’appelle pour un parent ou un tiers qui accumule tout, j’insiste pour avoir au moins la personne concernée au téléphone avant d’intervenir.

Suite à cet appel, je formalise l’entretien par un devis écrit. Après l’acceptation du devis, nous convenons d’un rendez-vous pour la première séance et je donne éventuellement quelques instructions à suivre d’ici là.

Par exemple si je dois intervenir pour aider à classer des papiers, je demande à la personne de regrouper au maximum tous ses documents avant ma venue pour gagner du temps. Et croyez-moi, on en a parfois des surprises !

 

cave-avant-rangement

 

Le début de l’intervention

Je me rends sur place avec mon super attirail de rangeuse : sacs poubelle, gants, marqueur, étiqueteuse,… et nous travaillons ENSEMBLE.

Si c’est pour du rangement, il faut généralement faire du désencombrement (mais pas tout le temps). On commence par l’endroit convenu et c’est parti pour une demi-journée de travail : on vide tout, on trie, et dans un second temps on réorganise les espaces de rangement. Durant cette séance, on a le temps de faire une pièce à fond, voire deux si elles ne sont pas trop encombrées, cela varie fortement tant les situations sont différentes.

Pour les papiers il faut compter entre 2 et 4 demi-journées pour absolument TOUT trier, classer, jeter, détruire, étiqueter.. Le processus est un peu similaire à celui du rangement : on commence par tout regrouper et trier. Ensuite on met en place une méthode de classement et on range tous les documents à garder.

La durée totale pour faire le tri et l’organisation d’un logement est beaucoup plus variable. Mon but n’est pas de tout faire mais de répondre à la problématique de la personne à aider :

  • On peut très bien ne travailler que sur une pièce puis la personne avance ensuite seule pour le reste.
  • On peut tout faire ensemble du sous-sol au grenier.
  • Ou encore, on peut commencer ensemble, ensuite la personne avance un peu elle-même sur de petites choses sur lesquelles je l’ai guidée lors de la première séance, puis on se revoit pour éventuellement « corriger » quelques détails et continuer ensemble la suite du logement.

Bref, j’ai choisi de proposer un service totalement à la carte.

Ensuite, je rappelle quelques temps après pour prendre des nouvelles, et m’assurer que tout est bien resté en ordre, que l’objectif a été atteint.

Il peut arriver qu’on me rappelle parfois un an après pour une nouvelle séance, généralement parce que la situation familiale a changé.

 

changement-situation-familiale

 

Se sentir en confiance

Vous n’êtes pas prêts à faire intervenir quelqu’un chez vous ? Je le comprends parfaitement. On me dit souvent « oh lala j’ai honte », alors que je vous assure il ne faut vraiment pas. Ceux qui ne comprennent pas comment on peut en arriver là ont la chance de ne pas avoir de problèmes d’organisation. Mais chacun a ses compétences et le rangement (et surtout le tri) ne s’apprennent pas à l’école. Les situations qui amènent à trop encombrer ou mal organiser son intérieur sont tellement nombreuses. Chacun a ses raisons et on ne peut pas juger.

Le côté anonyme d’un coach en rangement rassure car il s’engage à une confidentialité totale. Et surtout, il doit respecter vos choix. Si vous voulez garder des objets qui sembleraient inutiles pour vos proches, c’est à vous de décider et un bon professionnel doit respecter vos choix et ne pas les commenter (ou alors de manière constructive).

 

avant-apres-armoire

 

Une prestation durable dans le temps

Cette prestation a un coût. Mais il ne s’agit pas que d’un rangement cosmétique. Vous savez, celui qu’on fait de temps en temps mais qui ne dure pas plus de quelques jours ?

Un bon rangement passe par un bon tri et ensuite une organisation logique pour que tout soit accessible et fonctionnel au mieux. Je précise « au mieux » car on ne fait pas de magie non plus. Il y a toujours des astuces mais parfois il arrive qu’il y ait vraiment trop de choses dans un endroit trop petit même si c’est rare.

Lorsqu’on organise de manière optimale, le rangement quotidien est simplifié et surtout, ON SAIT OÙ RANGER les choses (vous avez remarqué que souvent si un objet n’est pas rangé c’est parce qu’on ne sait pas où le mettre ?). C’est donc vraiment un investissement à long terme.

 

Si le home organising ne vous tente pas vous pouvez toujours suivre ma page Instagram ou ma page Facebook pour y trouver quelques conseils.

 

 

 

 

 

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Tout en ordre

27/02/2023

Comment reprendre pied quand on s'est laissé déborder ?

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Louise (prénom modifié) n’a jamais vraiment aimé ranger. Mais globalement elle parvenait à maintenir son logement à peu près en ordre, dans un état acceptable pour elle.

Puis sa mère, déjà âgée, est tombée malade. Elle s’est beaucoup fatiguée mentalement et physiquement pour s’en occuper, l’emmener aux visites médicales, gérer ses repas, lui faire quelques courses…

Etant fille unique, elle doit jongler entre son travail, la maladie, son quotidien personnel. Heureusement, ses enfants sont grands et savent donc se gérer eux-mêmes.

Louise délaisse donc peu à peu son intérieur et tout s’accumule, « pour l’instant » car elle a bien d’autres priorités (et on la comprend !). Mais la maladie dure, l’état de santé de sa mère connait des hauts et des bas et la situation censée être provisoire s’étire dans le temps. Alors les choses s’accumulent dans son appartement et les objets commencent à former des strates. Elle n’a plus l’énergie pour en venir à bout et culpabilise de ne pas y arriver.

 

Sandra (prénom modifié) a vécu un burn out qui lui a rendu la moindre petite action extrêmement fatigante, angoissante et compliquée. Rappelons que le burn out est une vraie maladie dont on met beaucoup de temps à se remettre. Ce n’est pas de la paresse, le corps n’arrive tout simplement plus à suivre et bloque pour protester contre le cerveau qui a ignoré tous les signes et a persisté jusqu’au point de rupture. Sandra a donc elle aussi délaissé sa maison. S’en occuper aurait été bien trop épuisant, elle qui avait déjà du mal à se lever chaque matin. Mais maintenant que la maladie semble derrière elle, l’état de son logement l’angoisse et entrave sa guérison définitive.

 

Ces situations, je les connais bien, non pas pour les avoir vécues mais parce que parmi tous les gens que j’ai déjà aidés, j’ai croisé beaucoup de personnes comme Louise et Sandra. Bien sûr, même sans aller dans ces extrêmes on peut perdre pied, parfois sans « raison » apparente. L’entourage ne comprends pas et la démotivation face à l’ampleur de la tâche est évidente.

Alors comment retrouver de l’ordre quand plus rien n’a de place logique, quand tous les espaces de rangement sont pleins à craquer et que le salon ressemble à un capharnaüm ?

 

Par où commencer ?

Comme pour les régimes ou la remise au sport, le démarrage est le plus difficile. Car par quoi commencer quand il y a tellement à faire ?

Pour commencer, ne cherchez pas à ce que votre rangement soit absolument parfait. Il faut forcément passer par une répartition « à la grosse louche » : vous allez prendre plusieurs sacs ou cartons et répartir tout ce que vous trouvez par grandes catégories. Si par exemple vous vous attaquez à une pièce débarras vous allez peut-être y trouver : du stock alimentaire, des fournitures de bureau et des papiers, des produits d’entretien, du linge, des outils de bricolage, des câbles et petits appareils électroniques, de la vaisselle, de la décoration, des souvenirs, …

Répartissez tout ce que vous trouvez dans des sacs ou cartons. A ce stade, ce ne sera pas facile de faire du tri car vous n’avez pas une idée globale de ce que vous possédez. Bien entendu, mieux vaut tout de suite prévoir une pile pour les dons (voir ICI la liste des endroits où vous pouvez donner des objets en Alsace), la déchetterie, le recyclage.

 

faire-du-tri

 

Une fois que vous aurez tout catégorisé, vous aurez un meilleur aperçu de ce qui a été accumulé en excès et vous arriverez sans doute plus facilement à vous débarrasser de certains objets. J’insiste un peu sur cette partie car tout ce qui sort de chez vous ne vous embêtera plus jamais, cela vous libère de la place pour ce qui est vraiment important et on y voit tout de suite plus clair quand on ne garde que ce qui sert vraiment (et bien entendu les objets les plus précieux à nos yeux, dans la limite du raisonnable).

 

La réorganisation

A ce stade, vous avez donc un nombre plus ou moins conséquent de cartons pleins. Vient ensuite le moment d’agencer tout cela. Reprenez chaque catégorie et refaites un nouveau tri. Vous aurez ensuite une estimation concrète du volume dont vous avez besoin pour ranger ces objets.

Pour trouver la place idéale quelques règles de bon sens suffiront : il faut tenir compte de la fréquence d’utilisation, du volume par rapport à vos espaces de rangement et de l’endroit où vous les utilisez le plus. Si vous n’êtes pas sûr de vous, ne vous bloquez pas et essayez.

Dans le meilleur des mondes, tout a sa place logique mais dans la réalité vous aurez de nombreuses contraintes et il faudra jongler pour trouver la meilleure solution. Vous pourrez toujours échanger de place par la suite.

Mieux vaut un travail imparfait que pas fait du tout.

A ce stade, vous devriez avoir un regain d’énergie et de motivation. Un bon gros ménage (oui, le ménage se fait après le rangement car en déplaçant des choses qui n’ont pas bougé depuis des mois vous allez de toute façon tout salir) et vous pourrez apprécier l’énorme travail que vous avez réalisé, et surtout, soyez fier de vous !

Reprendre pied est difficile mais petit morceau par petit morceau on y arrive toujours. Parfois seul, parfois avec de l’aide.

 

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Les 2 grands pièges à éviter :

Il m’arrive d’intervenir juste quelques heures pour démarrer ce travail de grand rangement, pour aider à mettre le pied à l’étrier et trouver la bonne méthode pour ne pas s’éparpiller.

Car le plus grand piège est de tout sortir puis de se décourager et de tout remettre tel quel. Avec les catégories, même si vous vous arrêtez en chemin tout n’est pas à refaire.

Le deuxième piège est de prendre un objet en main, de ne pas prendre de décision sur son sort (à donner, jeter ou répartir dans une catégorie) et passer au suivant. En faisant cela vous n’avancez pas. Si vous tombez sur un objet sur lequel vous devez faire une action (à réparer, à rendre, …) vous pouvez en faire une catégorie à part. Mais cette catégorie n’aura de sens que si vous la traitez par la suite dans un délai raisonnable (et là on évite de se mentir à soi-même et on reste réaliste).

 

 

 

 

 

 

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