Pourriez-vous être minimaliste ?


idees recues minimalisme

Pourriez-vous vous passer de votre télé, votre voiture, votre téléphone,… ? J’imagine que la réponse est non pour la plupart d’entre nous.

En étant minimaliste, on réduit ses possessions au minimum. Le problème est justement de définir qu’est-ce que le minimum ? En effet, lorsqu’on pense au minimalisme, on peut imaginer ceci :

minimalisme

C’est sûr, ça ne donne pas franchement envie… Eh bien bonne nouvelle, être minimaliste ne se résume pas forcément à vivre  dans un milieu vide et sans âme.

Alors qu’est ce qu’un minimaliste et comment le devenir ?

 

Définition du minimalisme :

Pour définir le minimalisme, commençons par définir ce qu’il n’est pas.

Le minimaliste ne se définit pas avec un nombre d’objets à avoir ou un mode de vie précis.

Pas besoin de vendre votre maison et de partir en trekking avec pour unique bagage votre sac à dos. Pas besoin de vivre coupé du monde sans eau ni électricité. Ne posséder qu’un nombre réduit d’objets n’est qu’un outil, pas une fin en soi.

On peut bien entendu citer quelques comportements habituels de minimalistes mais sans les transformer en définition même du minimalisme :

  • Limiter ses vêtements, ses bibelots,…
  • Eviter les collections
  • Emprunter au lieu de posséder (bibliothèque, ludothèque,…)
  • Avoir des loisirs immatériels
  •  …

 

Le minimalisme passe donc par un grand désencombrement. Celui-ci ne doit pourtant pas être fait à contrecœur. Désencombrer ne doit pas donner l’impression de faire des sacrifices et de nous compliquer la vie.

 

minimalisme desencombrer

 

Qu’est ce que c’est alors ?

C’est un moyen d’échapper aux excès du monde moderne, dans lequel on est envahi par trop de tout : trop de publicités, trop d’objets, trop d’activités,… Cela va plus loin que nos possessions personnelles. Le vrai minimaliste va simplifier tous les aspects de sa vie, y compris dans ses relations.

Le but est de se focaliser sur l’essentiel, se recentrer sur ce qui compte réellement dans notre vie. Joshua Fields Millburn & Ryan Nicodemus, tenant le blog theminimalists.com évoquent la liberté : tendre vers le minimalisme c’est tendre vers la liberté.
On retrouve d’ailleurs aussi cette notion de liberté chez Pierre Rabhi, adepte de la simplicité volontaire : "Vivre sobrement, c'est une forme de libération".

 

Le minimalisme n’est pas une privation mais un choix de vie réfléchi. En se débarrassant de tout ce qui ne sert pas, on gagne du temps pour ce qui compte le plus à nos yeux.

Joshua Fields Millburn & Ryan Nicodemus ont établi une liste de ce qu’apporte le minimalisme (traduit) :

  • Eliminate our discontent / Éliminer notre mécontentement
  • Reclaim our time / Récupérer notre temps
  • Live in the moment / Vivre dans le moment présent
  • Pursue our passions / Poursuivre nos passions
  • Discover our missions / Découvrir nos missions
  • Experience real freedom / Découvrir la véritable liberté
  • Create more, consume less / Créer plus, consommer moins
  • Focus on our health / Se concentrer sur notre santé
  • Grow as individuals / Grandir en tant qu’individus
  • Contribute beyond ourselves / Contribuer au-delà de nous-mêmes
  • Rid ourselves of excess stuff / Se débarrasser de l’excès
  • Discover purpose in our lives / Découvrir le but de notre vie

 

Leur liste montre bien que le minimalisme a pour but de simplifier son quotidien pour aller à l’essentiel, et non pas s’imposer des règles drastiques et précises pour réduire ses possessions.

simplifier son quotidien

 

Comment devenir minimaliste ?

Il n’y a pas de règles ni de parcours, encore moins un nombre maximum d’objets à posséder. A partir du moment où vous considérez que vous n’êtes entourés que de choses importantes pour vous, choisies et non subies, vous vous dirigez sérieusement vers le minimalisme.

Bien que Marie Kondo ne prône pas forcément le minimalisme, son critère de « mise en joie » peut aider à déterminer les objets que vous garderez : un objet qui ne vous met pas en joie n’aura sans doute pas sa place dans votre intérieur minimaliste.

En revanche, se contenter du concept de la joie ne suffit pas pour être minimaliste car on peut aimer des objets sans en avoir vraiment besoin. La question n’est pas évidente et les habitudes nous jouent parfois des tours : nous sommes persuadés d’être heureux de posséder tel objet alors qu’il n’est là que par habitude. Le principe a l’air très simple mais l’appliquer consciencieusement se révèle beaucoup plus difficile.

 

rangement minimaliste

 

Plus concrètement, commencez par remettre en question vos objets et possessions diverses : pourquoi les conservez-vous ?

 

Attention, c’est généralement à ce moment que vient le « au cas où » qui nous pousse à systématiquement trouver une excellente raison de garder l’objet en question. Ce « au cas où », je crois que nous l’avons tous (peut-être une caractéristique génétique héritée de nos ancêtres afin de survivre en milieu hostile ?). C’est à ce moment que l’appel à la raison est nécessaire : sans mentir, est-ce que notre « au cas où » risque vraiment d’arriver, et si oui n’y a-t-il aucun moyen de faire autrement ?

 

Interieur rangé

 

Rassurez-vous, je ne cherche pas à vous transformer en minimaliste. Je trouve important de s’interroger sur ses besoins réels et non pas sur ce que nous dictent nos habitudes et traditions.

C’est d’ailleurs ce que je veux vous transmettre lorsque je vous aide à désencombrer : pourquoi gardez-vous toutes ces affaires ? Le but n’est pas de vous y faire renoncer mais bien de vous faire réfléchir à la raison réelle qui vous motive à les garder, un peu dans le principe des 5 pourquoi (qui consiste à chercher des causalités en cascade jusqu’à trouver la cause initiale).

Je n’attends d’ailleurs pas forcément une réponse orale lorsque j’interroge une personne sur la raison de la présence d’un objet dans son logement. Le but est qu’elle en prenne conscience elle-même et puisse ainsi décider en connaissance de cause si l’objet en question mérite la place qu’il occupe.

 

minimalisme-humour

 

Que pensez-vous du minimalisme ? Auriez-vous envie de l’appliquer au quotidien ?

 

 

 

 

 

 

 

Astuces rangement et organisation

 

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06/05/2019

Comment désencombrer quand le reste de la famille ne se sent pas concerné ? (partie 1)

désencombrer quand on se sent le seul concerné

Vous aimez peut-être ranger et trier régulièrement ? Ou bien vous avez eu le déclic récemment et vous vous êtes lancé dans le désencombrement intensif ?

Quoi qu’il en soit, le reste de la famille n’a pas toujours la même vision des choses que vous sur le rangement…. Alors que vous avez envie de tout remettre en ordre et de vous débarrasser de tout ce dont vous ne voulez plus, vous pouvez vous sentir un peu démuni face à l’indifférence des autres membres de votre foyer.

Comment faire pour qu’eux aussi prennent conscience du bien-être qu’apporte une maison bien ordonnée ? Sans prétendre avoir la solution miracle, il y a quelques pistes à explorer :

 

Votre vision / leur vision

Il est tout d’abord important de comprendre pourquoi vous n’avez pas la même envie d’un intérieur épuré et rangé. Avez-vous toujours été ordonné(e) et les autres non ? Avez-vous changé du jour au lendemain ou suite à une prise de conscience ou l’aide d’un coach en rangement ?

Il faut bien comprendre que chaque personne est différente. Notre enfance, notre entourage ou encore notre caractère naturel nous donnent une certaine vision de notre logement idéal. Cette vision est différente d’une personne à l’autre.

Il peut arriver qu’un évènement ou un déclic vous donne envie de changer. Dans ce cas, les autres membres de la famille ne comprennent peut-être pas ce changement soudain. La tentation de trier à leur place peut être tentante mais conduira probablement à des conflits.

 

D’après un sondage réalisé par le site Manomano.fr en 2016,
46% des français estiment que le rangement représente une bouffée d’air dans leur vie.           
A l’inverse, 27% des sondés associent le rangement à un calvaire.

 

 

Chacun ses affaires

Lorsqu’on a fait un grand tri dans nos vêtements, nos livres et autres objets personnels, on a forcément envie de faire pareil avec les autres objets de la maison, même s’ils ne nous appartiennent pas.

On voit plein d’objets inutiles dont on aurait envie de débarrasser. Or ces objets ne sont pas forcément inutiles pour les personnes avec qui vous vivez…

Encombrement livres

 

Voir son conjoint accumuler des objets futiles à vos yeux alors que vous avez passé tant de temps à épurer l’espace n’est clairement pas motivant.

Attention tout de même à la tentation de se débarrasser des objets en douce. En jetant un objet ne nous appartenant pas, on risque de donner à son propriétaire l’impression qu’on ne le respecte pas.

Comment garder sa maison rangée si on ne peut pas se débarrasser des affaires des autres qui trainent partout ?

 

Pour éviter une guerre de territoire, la solution pourrait être de définir clairement les espaces.

Pour cela il faut communiquer et définir quels espaces seront dédiés aux affaires de chacun. Si ce n’est pas déjà fait vous pouvez ainsi définir avec votre conjoint(e) quelle partie de l’armoire sera à qui, ou encore lui laisser un meuble voire une pièce entière pour ses loisirs, selon le volume.

Si chacun a son propre espace, qu’il peut gérer tel qu’il l’entend, vous vous évitez le stress de voir tous les jours ses affaires trainer partout. Je reconnais que c’est sans doute un peu idyllique de penser résoudre le problème aussi facilement ! Si cela ne suffit pas, no stress, vous trouverez encore quelques solutions dans la seconde partie.

Pour les pièces à vivre, définissez ensemble votre niveau d’exigence : qu’est ce qui peut s’y trouver ? Qu’est-ce qui ne doit pas s’y trouver ?

 

Rangement épuré

 

En résumé, chacun aura un espace qui lui est propre et qui peut être en désordre. Les espaces communs épurés seront définis ensemble.

Cette première approche pourra déjà améliorer la situation. Et si ça ne marche pas ? Plan B dans la seconde partie : c'est PAR ICI

 

 

 

 

 

 

 

 

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23/08/2024

Les bases de l’organisation familiale 

Nous allons explorer ensemble les bases de l'organisation familiale. C’est vraiment une des choses importante à mes yeux car j’ai été la première à me sentir perdue quand j’ai eu des enfants. On a beau avoir une organisation du tonnerre, quand les enfants arrivent on perd tous nos repères et il faut mettre en place de nouvelles choses en prenant en compte le fait qu'on a un nouveaux membres dans la famille. On va donc chercher à comprendre les besoins spécifiques de chacun, on va établir des objectifs communs, et on va découvrir des astuces pratiques pour simplifier votre quotidien. 

Alors entrons dans le vif du sujet en donnant une définition aux termes “organisation familiale”.

L'organisation familiale, c'est un peu comme un chef d’orchestre. C'est l'art de jongler avec le temps, l'espace et les petites routines pour créer une harmonie dans la maison. Ça passe par  le fait de mettre en place une structure, de routines et de processus au sein de la famille. Tout ça pour aider à gérer les aspects pratiques de la vie quotidienne. Cela englobe la gestion du temps, l'optimisation de l'espace, la définition d'objectifs communs, et la création d'un environnement propice au bien-être et à l'épanouissement de chaque membre de la famille.En gros, c'est trouver l'équilibre parfait entre le sérieux et le fun pour que votre famille fonctionne comme une vraie équipe et que chacun y trouve sa place. 


 

1- Comprendre les bases de l'organisation familiale

 

Pourquoi a t’on besoin d’un minimum d’organisation pour gérer notre famille.  Est ce que vous avez déjà eu l’impression de faire milles choses mais qu'à la fin de votre journée le sentiment qu’il vous reste c’est de n’avoir rien fait. Et bien c’est parce qu'en réalité vous avez tout fait par ci par là en vous laissant distraire par chaque petite chose qui vous passait par la tête. Par exemple, vous partez rangez la bassine de linge de votre enfants et dans sa chambre vous trouvez du linge sale. Vous le descendez à la buanderie pour le mettre à laver et la votre machine est terminé donc vous la mettez à sécher, et vous remarquez que quelqu'un est venu avec ses chaussures sales donc vous passer un coup d’aspi et quand vous remettez l’aspi a sa place … bref vous avez compris, votre bassine de linge propre n’est toujours pas rangée. Donc pour vous l’idée que ca renvoie au cerveau c’est je n’ai rien fait car votre objectif premier n’a pas été fait mais vous avez commencé plusieurs choses sans aller au bout. 

 

Et ce sentiment nous donne vraiment l’impression que rien ne va et qu’on s'épuise sans rien faire. Alors pour tout ça, on peut essayer de réfléchir et de mettre en place d'un système. L’organisation familiale c'est ça . Oui c’est familial car vous allez pouvoir organiser la vie de chaque membre de la famille donc vous serez plus alléger mais cette organisation sert aussi à responsabiliser chaque membre de la famille donc vous allez aussi apprendre à déléguer. 

 

2- Établir des objectifs familiaux 

 

Maintenant que vous savez ça , imaginez-vous tous ensemble, assis autour d'une table pour définir les objectifs communs de la famille.  Définissez vos priorités, vos buts. Par exemple en tant que parents on peut avoir envie de plus de temps pour soi ou de plus de temps en couple ou avoir une meilleure alimentation, les ados voudront peut être plus de sorties avec les copains ou plus d’activités sportives et les enfants eux voudront peut être plus de temps avec leurs parents ou plus d’autonomie dans certains domaines.  Faites votre liste pour ensuite réfléchir aux solutions. Le fait de tout écrire vous donnera aussi conscience que des choses que vous faites actuellement sont en parfaites contradiction avec vos souhaits! Le pointer du doigt c'est déjà un grand pas! 

 

Ok maintenant que la liste est faite je vais essayer de vous donner des pistes pour mettre en place des actions qui pourront vous aider à créer de nouvelles habitudes pour vous et votre famille. 

 

3- Gestion du temps familial 

 

On va commencer par la gestion du temps, pilier important de l’organisation familiale puisque aujourd'hui tout repose sur le temps. C’est la seule chose qu’on ne sait acheter et c’est la chose qui compte le plus. 

 

La première habitude et la plus basique je dirais c’est de vous créer un agenda familial. Vous pouvez complètement le faire en version papier accroché au mur ou alors de façon digitale. Si vous n’avez que des ados à la maison, le digital fonctionnera bien. Vous pouvez aussi mixer et avoir un agenda digital pour les parents et un planner afficher dans la maison pour les enfants avec juste ce qu’ils ont besoin de savoir dessus. Le fait de créer un agenda partagé permets à chaque membre de la famille de savoir si un moment est libre pour planifier une activité par exemple ou de savoir ou se trouve chacun a un moment donné. Pour les parents c’est aussi le moyen d’avoir une vision globale sur une semaine ou sur un mois de ce qui va se passer et de pouvoir anticiper les choses. Si le petit dernier est invité à deux anniversaires au mois de mars, on sait qu’il faudra prévoir un petit cadeau et surtout du temps pour l'emmener. On ne se retrouve pas au dernier moment a dire qu’on avait prévu autre chose parce qu'on avait oublié. Vous pouvez aussi noter vos séances de sport, vos rendez-vous médicaux, les dîners entre amis, les sorties spéciales etc . Tout doit être visible. L’habitude à prendre c’est de toujours noter les événements, les rdv, les dîners et autres au moment où vous le planifiez. 

 

Ensuite pour tout ce qui est des tâches ménagères ici encore essayer de planifier. Au début plus qu’il n’en faut pour que ça s'ancre bien. Voyez en partant de votre agenda et du temps que vous passez à la maison comment vous pouvez intégrer les tâches ménagères. Vous pouvez très bien imaginer que chaque soir vous faites 10 minutes de rangement de la maison. Ça peut être un petit rituel familial. Donc à 18H30 avant de manger tout le monde range les choses qui trainent. Vous le faites ensemble donc ça va plus vite et vous pouvez ensuite partager le dîner sereinement. On peut aussi comme je vous l’ai dit dans le dernier épisode définir un jour pour faire ses lessives. Et surtout on s’y tient on ne fait pas de lessives entre sauf urgence. On peut aussi assigner à chacun une tâche à faire par jour en fonction de son âge. Le plus grand pourra vider le lave vaisselle et le petit passera un coup sur la table après manger. 

 

Et une dernière chose importante pour la gestion du temps: apprenez à dire non. Oui des fois ça n'est pas facile quand on a envie de faire plaisir à tout le monde mais si on dit oui à tout on se prive de moments dont on a vraiment envie parfois. Pour reprendre l’exemple des anniversaire des copains. Si c’est un copain dont votre enfant ne parle pas ou si il n’a pas l'air emballé à l'idée d’y aller et bien non on y va pas. On gagne du temps et on pourra faire autre chose de ce temps qui nous plaira vraiment. Vos collègues vous invitent à un repas de noël mais vous n’avez pas forcément envie d’y aller alors n’y allez pas juste pour faire plaisir … bref vous avez compris le concept on dit non si on sait que ca ne va rien nous apporter et que personne n’en a vraiment envie. On économise notre temps. 

 

4- Organisation de l'espace familial 

 

Je ne le répéterai jamais assez mais, désencombrez régulièrement. Ne pas avoir de parasites visuels que ce soit à votre vue ou dans les placards c’est vraiment se libérer de la charge mentale. Oui à chaque fois que vous voyez le batteur de mamie Jeanine dans le placard vous vous dites que vous ne l'utilisez jamais mais que quand même, elle vous l’a gentiment donné... Oui c'était sympa mais c’est encore plus sympa de vous en débarrasser au moins vous n’y penserez plus.  Planifiez donc des sessions régulières de désencombrement pour libérer de l'espace ou placer un bac dans un endroit stratégique de la maison pour que tout le monde puisse poser les objets dont il ne veut plus. Et une fois par mois faites une session ventes, dons ou déchetterie. 

  

Ensuite attribuer des zones spécifiques. Chaque partie de la maison doit avoir son utilité. On essaye donc de ne pas ramener tout son dressing dans la salle de bain ou de poser toute la paperasse sur la table du salon. Pour ça, faites en sorte d’avoir les rangements adaptés dans vos pièces. Le but c’est que chaque chose soit à sa place. Si tous vos objets ont une place c’est beaucoup plus facile de les ranger et ça va plus vite. N'hésitez pas à étiqueter les bacs de rangement ou les tiroirs pour une meilleure visibilité. 

 

On a vu la gestion du temps et la gestion de l’espace. C’est déjà une bonne base d’organisation familiale. 

 

En plus de tout ça n'hésitez pas à mettre en place des routines. Ça marche très bien pour les enfants mais ça marche aussi pour nous. Par exemple pour les enfants la routine du soir ça peut être repas, bain, histoire, pipi et dodo. Et pour nous ça peut être repas, 10 minutes de rangement, film, 15 minutes de lecture et dodo. Si vous répétez ça tous les soirs vous vous sentirez apaisé. Peut importe la routine et ce que vous y mettez tant que ca vous convient. MAIS faites en une routine. Vous n’aurez plus à réfléchir et vous libérerez de l’espace pour autre chose. 


 

Et puis encourager l'autonomie des membres de la famille. Vraiment peu importe l'âge, il est possible de responsabiliser chacun. On peut utiliser des outils pour ça et récemment on en voit un en particulier sur pas mal de réseau et de compte organisation c’est le classeur de famille.  Le but c’est de prendre un classeur et d’y mettre tout ce qui est important pour la vie de la famille. On peut donc y mettre des numéros importants comme les médecins ou les nounous. On peut aussi y glisser les emplois du temps de chacun. On va pouvoir y mettre une copie des documents importants comme les pièces d’identité ou le livret de famille. Comme ca ils sont toujours à dispo si besoin. Ça peut être le carnet d’adresses de la famille et des amis. On peut aussi y mettre une gestion du budget familial ou encore le courrier à traiter comme les factures à payer. Il regroupe toutes les petites choses dont on a besoin au quotidien mais qui se dispersent un peu partout dans une maison. Je n’en ai pas encore mais j’ai bien envie de tester. Il peut être sous format papier ou numérique. J’aime toujours essayer de nouveaux outils. 

 

On a fait un bon tour de ce qu’on peut mettre en place pour l’organisation familiale. Il existe de nombreux autres points à auditer mais la, vous avez une bonne base pour commencer à travailler dessus. Si vous avez besoin d'aide, le home management peut vous aider et vous pouvez vous faire accompagner d’une professionnelle de l’organisation. Donc n'hésitez pas à venir en discuter avec moi si vous le souhaitez. Instagram - Tout en Ordre

 

Et si vous voulez en savoir plus sur le lien entre organisation et bien-être je vous laisse lire l'articel suivant: L'importance de l'organisation pour réduire le stress et améliorer votre bien-être
 

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22/10/2019

L’histoire du rangement

interieur-epoque-rangement

Nos intérieurs sont plus ou moins encombrés selon les personnes. En réponse à cet encombrement, le minimalisme devient tendance bien qu’il soit parfois perçu comme un retour en arrière, comme une privation du confort moderne.

Mais au fait, comment c’était avant ? Comment est-on passé de l’époque où le peu d’objets possédés étaient indispensable, à notre époque de consommation de masse ?

 

Quand a-t-on commencé à avoir besoin de ranger ?

 

A première vue, j’aurais été tentée de répondre les années 50, avec les trente glorieuses qui se sont d’abord traduites par le développement des achats de biens matériels.

C’est en effet à cette époque que de nombreux objets du quotidien ont été créés : le réfrigérateur, la télévision (en noir et blanc), le lave-linge, etc. En quelques années, le nombre de personnes possédant ces nouveaux objets avait alors grimpé en flèche.

 

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On pourrait alors penser que ce n’est qu’à partir de cette période que l’on a commencé à posséder plus que le strict nécessaire. Pourtant, Henry Ford (le fondateur de l’usine automobile Ford) écrivait déjà en 1922 :

« Nos ustensiles de cuisine, notre vaisselle, notre mobilier forment une liste qui aurait stupéfié le plus luxueux potentat d’il y a cinq cent ans. […] Nous ne faisons que nous embarrasser d’objets inutiles. On ne rend pas un compte exact de la quantité de travail et de matière qui ne servent qu’à fournir le public d’une foule d’articles uniquement faits pour être vendus, et qu’on achète que pour les garder chez soi, qui ne sont propres à aucun usage et finissent par être jetés au rebut sans avoir jamais rendu aucun service. » (Henry Ford, Ma vie et mon œuvre, 1922)

Incroyable non ? Mais il faut tout de même noter qu’Henry Ford vivait aux Etats-Unis, pays où le développement de l’industrie et des objets de consommation s’est développé bien plus tôt qu’en France.

 

La consommation par foyer n’a cessé d’augmenter depuis plus de 50 ans

 

La consommation, toutes catégories confondues n’a cessé d’augmenter depuis le début des années 60, date des premières statistiques. D’après une étude de l’Insee réalisée en 2009, en 50 ans le volume annuel de consommation a triplé. Autrement dit, nous consommons aujourd’hui 3 fois plus qu’en 1960 (car la consommation n’a pas diminué entre 2009 et 2019).

Il faut dire que les 30 glorieuses sont passées par là, marquant  le développement de la consommation de masse.

 

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Cette augmentation inclut tous les types de services et de marchandises que nous utilisons. Le paiement du loyer (ou remboursement de crédit) y est donc inclus. Sans grande surprise, sa part a d’ailleurs augmenté alors que les dépenses en alimentation ont diminué. Bien entendu, il s’agit de moyennes, à très grande échelle.

Pourquoi la consommation est-elle trois fois plus importante ? Cela ne s’explique pas par l’augmentation des prix car les chiffres sont bien calculés en volume.

En réalité, de très nombreux produits et services se sont démocratisés en 50-60 ans et sont aujourd’hui tellement courants qu’on pourrait se demander comment on s’en passait avant : la voiture, le téléphone, internet, l’électroménager,… pour ne citer que les plus courants. A cela s’ajoute une augmentation des dépenses de santé et une baisse de l’autoconsommation alimentaire.

 

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Cette augmentation de consommation s’est corrélée avec le développement de la publicité, dont le but est bien de faire consommer au-delà de ses besoins.

Le concept de publicité est très ancien mais à l’époque il ne concernait pas des objets. La première publicité commerciale dans la presse française a vu le jour en 1836. Le but était de faire baisser le prix du journal. Les catalogues d’offres et produits sont apparus quelques années plus tard. La radio apparait en 1922 mais les spots publicitaires n’ont commencé qu’en 1928.

 

Même les conseils de rangement et d’organisation ne sont pas nouveaux

 

Les publicitaires ont compris dès le milieu du 20e siècle que les femmes contrôlaient une énorme partie des décisions d’achats. Les publicités ciblaient donc majoritairement les femmes qui se devaient de tenir leur foyer convenablement. En témoigne le nombre de guides et d’encyclopédies dédiés à l’aménagement et l’entretien intérieur édités après les années 50.

On trouve dans ces livres des conseils et astuces de rangement toujours d’actualité. 

Un exemple concret ? Dans l’encyclopédie de la femme et de la famille publiée en 1971 par Hachette, on évoque déjà la division des rangements grâce à des boites par exemple. Est également mentionnée la nécessité d’organiser ses placards en fonction de l’endroit où on les utilise et de la fréquence à laquelle on en a besoin. Même le désencombrement n’est pas en reste car une bonne ménagère se doit d’ « éliminer ce qui ne sert plus », en se laissant six mois pour se décider en cas de doute.

Dans un autre ouvrage paru en 1990, « Le grand guide de la maison par Hachette », on parle d’étiquetages, de faire du tri en jetant un objet lorsqu’on en achète un nouveau, de privilégier le don ou la vente plutôt que de jeter à la poubelle,…

Parmis les auteurs connus dans le domaine du rangement, Dominique Loreau a beau avoir publié son premier livre bien avant Marie Kondo (en 2009 vs 2016 pour Marie Kondo), on voit bien que le rangement est une affaire de bon sens, et ce depuis des dizaines d’années.

 

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Photo d’une commode au début des années 70
©Scoop Bouillaud

 

On peut tout de même observer qu’auparavant l’enjeu du rangement était de bien organiser sa maison : chaque meuble avait une fonction précise et une maison bien tenue devait contenir un ensemble d’objets indispensables.

Cet enjeu s’est modifié et consiste désormais plus à nous faciliter le quotidien et à nous faire gagner du temps. Le désencombrement prime d’ailleurs souvent sur le rangement en lui-même.

 

L’essor de la seconde vie et du partage

 

Si certaines astuces de rangement ne datent pas d’hier, on observe une évolution importante ces dernières années, notamment dans le désencombrement et le recyclage des objets.

La seconde vie existait déjà avant internet : les vide-greniers se sont multipliés depuis le début des années 1980, le premier relai d’Emmaüs a été créé en 1984,…

Il a été prouvé que le développement de la seconde main n’est pas lié à un manque d’espace (d’après une étude de Gabel et Debary 2011). De plus, une autre étude (Crédoc 2012) montre qu’en fonction des objets, la seconde main est plus ou moins pratiquée, et ceci sans y trouver de corrélation avec le manque d’espace ni avec l’usage d’internet.

Certains objets sont plus facilement revendus d’occasion que d’autres et facilitent donc la dépossession. Le marché de l’automobile d’occasion par exemple n’est pas nouveau et n’a pas eu besoin d’internet pour se développer. Les livres et les vêtements sont très fréquemment donnés. A l’inverse, le matériel électronique est plus souvent stocké ou jeté lorsqu’il est devenu inutile que revendu ou donné.

 

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Ces dernières années, le partage de biens a nettement augmenté. On passe progressivement de la propriété privée vers le partage et la mutualisation des usages. Deux personnes sur trois sont prêtes à partager leurs objets plutôt que de les posséder, un chiffre en constante augmentation car en 2014, ils n’étaient encore qu’un sur deux (source : enquête du Credoc 2018).

Mais ce nouveau mode de consommation n’est pas forcément lié à une idéologie écologique et collaborative. Le gain espéré est sans doute un moteur plus important. Par exemple Air b&b permet aujourd’hui de louer un logement qui aurait servi auparavant à loger des amis ou de la famille.  Le fait de partager permet de gagner de l’argent ou de réduire ses dépenses (comme le covoiturage par exemple).

 

 

En conclusion

 

Bien aménager son intérieur relève à mon sens plus de la logique que de méthodes miracles. Cela explique que rien ne soit vraiment nouveau dans ce domaine, du moins dans les livres, qui restent relativement généraux.

Le rangement se personnalise indéniablement car il n’y a plus une manière unique d’équiper et de ranger son intérieur. Le métier de coach en rangement, encore émergeant en France, se fait donc sur mesure en fonction des besoins de chacun.

De plus, le rangement tend à passer au second plan face au désencombrement, à la dépossession personnelle. Le partage et la seconde vie vont sans aucun doute encore se développer dans les années à venir.

On voit également une augmentation des données informatiques : échanges de mails au lieu de courriers, de photos numériques et divers documents. Il est indéniable que dans l’espace privé et surtout professionnel, la gestion de toutes ces données numériques sera à développer et à optimiser.

Si la possession physique et personnelle tendra à se réduire, l’organisation se déplacera dans les commerces de location et dans les données numériques.

 

 

 

 

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