Quand le bazar devient une pathologie


accumulation

Vous avez peut-être déjà entendu parler du syndrome de Diogène, ou plutôt vu dans un reportage une maison remplie de déchets (bouteilles plastiques, …) jusqu’au plafond.

L’encombrement à son extrême est classé comme trouble du comportement, qui associe la plupart du temps l’accumulation d’objets à un isolement social.

 

Qui est touché ?

Le syndrome de Diogène touche majoritairement des personnes âgées, vivant seul. Ce syndrome apparait très souvent suite à un choc psychologique tel que le décès d’un proche. Mais ces cas ne sont pas systématiques et ce syndrome peut se développer dans toutes les classes d’âge et toutes les classes sociales.

 

Comment reconnaitre ce syndrome ?

Si vous avez l’impression de trop accumuler, pas de panique, il faut vraiment être dans l’extrême pour que cette accumulation soit considérée comme pathologique.

Beaucoup de personnes n’arrivent pas facilement à se débarrasser de leurs objets, et cela pour plusieurs causes possibles. Les plus fréquentes sont :

  • La peur d’en avoir besoin un jour : on s’imagine alors facilement une situation très hypothétique dans laquelle on pourrait avoir besoin de cet objet
     
  • L’aspect sentimental de l’objet : on n’ose pas s’en débarrasser notamment lorsqu’il s’agit d’un cadeau car on ne veut pas vexer la personne qui nous l’a offert
     
  • La culpabilité quand un objet nous a couté cher : les erreurs d’achat arrivent à tout le monde mais quand on s’en rend compte, le sentiment de gâcher de l’argent nous empêche de nous débarrasser de l’objet en question
     

Pour diagnostiquer un syndrome de Diogène, on observe principalement une accumulation excessive d’objets : la personne n’a plus la notion de déchet, elle ne fait plus la distinction entre les déchets et les objets et conserve tout. A cela s’ajoute un manque d’hygiène corporelle, ainsi qu’un fort isolement social.

Vos nombreuses collections de souvenirs et autres ne suffisent donc pas à vous rendre atteint par ce syndrome.

 

A ne pas confondre avec la syllogomanie…

Le fait d’amasser un très grand nombre d’objets n’implique pas systématiquement la présence du syndrome de Diogène. Il pourrait en effet être confondu avec la syllogomanie qui elle consiste à collectionner des objets de manière excessive.

La personne souffrant de syllogomanie ne peut pas se résigner à jeter les objets qu’elle possède, et encombre ainsi son domicile au point de réduire son espace vital.

Ces deux troubles sont assez proches mais pas synonymes : si on schématise, la syllogomanie est une accumulation compulsive d’objets se rapprochant plus du TOC, n’incluant pas forcément une mauvaise hygiène.

Elle peut en revanche aboutir au syndrome de Diogène, qui lui est une vraie pathologie, où l’on note un isolement social et un manque d’hygiène en plus d’une accumulation d’objets ET de déchets.

 

Comment ça se soigne ?

Le syndrome de Diogène étant un trouble mental, le coach en rangement ne peut pas soigner les personnes souffrant de ce syndrome. Il faut faire appel à la médecine.

De plus, forcer la personne atteinte à ranger ne suffit pas à la guérir, au contraire. Le rangement peut être un vrai déchirement et n’empêchera pas la situation de revenir.

Enfin, le syndrome de Diogène étant souvent associé à d’autres problèmes psychiatriques, il faut traiter l’ensemble des problèmes pour avoir une guérison efficace.

Malheureusement, le diagnostic n’est souvent pas posé car la personne est devenue tellement isolée qu’elle ne laisse plus personne entrer chez elle et refuse toute aide extérieure. L’état de l’habitat est alors dans de nombreux cas constaté au moment du décès de la personne.

 

Et les collectionneurs ?

Werner Muensterberger, psychanalyste américain définit la collection comme le fait de sélectionner, regrouper et conserver des objets de valeur subjective.

On retrouve donc cette notion d’accumulation, mais de manière plus ordonnée et cadrée. Le collectionneur ne garde pas tout et n’importe quoi mais seulement un type bien précis d’objets (ou plusieurs pour les pluti-collectionneurs).

Comme pour un achat compulsif, l’acquisition d’un nouvel objet dans sa collection procure un plaisir immédiat mais éphémère, qui peut pousser à chercher en permanence de nouveaux objets.

 

collection

 

Le collectionnisme peut-il être pathologique ?

Nous avons quasiment tous commencé un jour ou l’autre une collection (pour ma part, c’était les papiers à lettre Diddl au collègue). Cela n’a rien d’un toc ou d’une pathologie quelconque.

D’après le psychiatre Robert Neuburger, le comportement d’un collectionneur devient dangereux quand « l’aspect passionnel prend le dessus et qu’il perd toute notion de réalité. Ce sont des cas rares, bien sûr. Quant aux collectionneurs “normaux”, même s’ils ne souffrent pas d’une maladie, ils ne guérissent pas du “collectionnisme”. C’est une véritable dépendance. Un peu comme l’alcoolisme ou le jeu. A la différence que cette assuétude est plutôt sympathique”. »

 

Savez-vous qu’il existe des termes pour désigner une collection en fonction du type d’objet concerné ? Un suidéphile par exemple collectionne ce qui concerne les cochons, un cervalobélophile collectionne les étiquettes de bière …

 

 

 

 

Astuces rangement et organisation

 

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21/08/2018

Comment réduire sa charge mentale ?

charge-mentale

J’aurais pu illustrer cet article avec une photo typique des banques d’images montrant une femme proche du burn-out mais celle-ci est tout de même plus mignonne non ?

 

La charge mentale, ça vous parle ? Bien qu’il ne soit pas nouveau, le terme de charge mentale a été popularisé par la dessinatrice Emma l’an dernier. Comme à beaucoup de personnes  cette notion de charge mentale m’a tout de suite parlé.

Cela ne veut pas dire que je le vis mal mais ça me parle : le fait de devoir penser à apporter quelque chose chez les amis chez qui nous allons samedi soir (quoi acheter, quand ?), de devoir penser à trouver de nouveaux vêtements pour ma fille qui grandit à toute vitesse, …

Toutes ces questions du quotidien sont fatigantes, la peur d’oublier quelque chose est toujours là car si l’on n’y pense pas, qui va le faire ?

 

Lorsqu’on vit en couple ou à plusieurs, la solution la plus facile semblerait de partager ces « choses à penser », chacun son domaine par exemple. Mais ce n’est pas toujours possible. Heureusement, il y a d’autres moyens de réduire sa charge mentale :

 

On simplifie !

Pour commencer, je vous conseille de simplifier : Est-ce que toutes vos tâches à faire, vos « choses à ne pas oublier » valent vraiment le coup ?

Par simplifier, j’entends enlever TOUT ce qui n’est pas vraiment indispensable, se poser la question de l’utilité et de l’importance de ce qu’on fait et de ce à quoi on se sent obligé de penser. Ca peut être se désabonner aux magazines qu’on aimait avant mais qui ne nous intéressent plus tellement (le manque de temps pour les lire est souvent une fausse excuse), faire des repas moins sophistiqués en semaine, acheter un gâteau au lieu de le faire si on n’aime pas cuisiner,…

Ces exemples peuvent sembler superficiels mais c’est bien l’accumulation de toutes ces petites choses récurrentes qui nous encombre la tête.

Bien entendu, un bon désencombrement de son logement, ça aide aussi grandement à y voir plus clair et réagencer ses pensées.

 

desencombrer

 

On note

Des to-do-list à rallonge, c’est sûr, ça ne motive pas. Mais garder ce qui est à faire dans sa tête est bien pire. Si vous avez respecté la première étape qui consiste à simplifier au maximum, vos listes seront déjà bien plus courtes.

Concernant les évènements récurrents mais peu fréquents, tel que les vacances, faites une liste la plus complète possible des affaires à emporter. Ce sera toujours ça de moins à cogiter les jours qui précèdent le départ (et vous n’oublierez pas les maillots de bain, comme moi lorsque je n’avais pas encore fait de liste !). Il faudra ensuite conserver cette liste pour la prochaine fois et surtout la retrouver (à ranger dans la valise par exemple).

Pour les tâches plus fréquentes, rien ne vous empêche de créer une liste des courses comportant les produits qu’il vous faut absolument en permanence chez vous, une liste des affaires à emporter lorsque vous sortez avec votre bébé,…

Le fait de noter ce qui vous préoccupe ou que vous avez peur d’oublier va vraiment vous libérer la tête. Si vous avez tendance à cogiter lorsque vous allez dormir ou durant la nuit, vous pouvez noter toutes vos idées sur un papier que vous laissez en permanence à côté de votre lit.

 

faire-des-listes

 

On optimise

Les deux premiers points évoqués vont peut-être vous suffire si le volume de votre charge mentale n’était pas trop élevé de base. Dans certains cas (famille nombreuse, situation particulière ou période difficile),  il faudra peut-être un peu compléter votre système de baisse de charge mentale.

On arrive donc à la partie plus technique avec les classiques de l’organisation : routines, plannings, agenda,… Là, il s’agit vraiment d’automatiser au maximum les tâches pour ne plus avoir à y penser (ou presque).

Les routines sont des habitudes à prendre pour faire des actions de manière automatique. Ça peut être : ouvrir le courrier et trier ses papiers tous les jours en rentrant du travail pour ne pas accumuler, lancer une machine le matin avant de partir, la suspendre dès qu’on rentre le soir (hum hum hum), … Ce ne sont que des exemples à adapter à votre situation.

De ces routines découle un planning familial où vous pourrez noter les tâches que vous souhaitez faire de manière régulière. Attention à toujours prévoir de la marge : le but n’est pas de se faire un planning hyper serré qui ne tiendrait plus au moindre imprévu.

 

On ne procrastine pas !

J’en arrive au dernier point et non des moindres : la procrastination (le fait de repousser inlassablement des actions à plus tard, demain, un jour, …)

Lorsqu’on remet les choses à plus tard, on les garde en tête jusqu’à ce que ce soit fait. Donc plus vite on fait une tâche, plus vite on peut cesser d’y penser.

Le fait de reporter une tâche à faire puis y penser en permanence est bien plus fatiguant que de la faire tout de suite.

Comment faire ? Voici quelques pistes :

  • vous pouvez commencer par réfléchir à votre objectif pour vous motiver
  • accordez-vous une récompense lorsque votre travail sera fait
  • décomposez votre tâche en plein de petites actions pour la rendre plus « digeste »
  • le plus dur est de s’y mettre : entamez la première petite action, vous aurez déjà fait quelque chose ! Attention tout de même à ne pas s’arrêter en si bon chemin.

 

motivation

 

Vous l’aurez compris, ces solutions vous permettent d’être plus serein-e dans le cas où vous ne pourriez pas déléguer. Si toutefois vous pouvez confier des tâches à une autre personne, discutez au préalable des exigences à respecter. Si vous déléguez puis que vous vous sentez obligé d’être tout le temps derrière, vous ne réduirez pas votre charge mentale. D’où l’intérêt de simplifier au maximum.

 

 

 

 

 

 

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16/08/2024

Le Time Blocking : Une méthode révolutionnaire pour mieux gérer votre temps

Vous avez du mal à gérer votre temps et les différentes tâches de votre to-do list? Vous cédez aux distractions qui vous entourent et ne parvenez pas à arriver au bout des choses? Si c’est le cas, le Time Blocking peut vraiment vous aider. Cette méthode de gestion du temps est simple à mettre en place et vous permets d’atteindre vos objectifs rapidement.

 

Qu'est-ce que le Time Blocking ?

Le time blocking est une méthode de gestion du temps qui consiste à diviser sa journée en blocs de temps dédiés à des tâches spécifiques. Cette technique permet de mieux organiser son emploi du temps, de se concentrer sur une seule tâche à la fois et d'éviter les distractions. En pratique, il s'agit de créer des plages horaires pour chaque tâche, et de se consacrer exclusivement à celle-ci durant le temps imparti.

 

Une Méthode Ancestrale

Le time blocking n'est pas une nouveauté. Utilisée depuis des siècles, cette méthode n'a pas de créateur officiel, bien que certains attribuent son usage à Benjamin Franklin au 18ème siècle. De nos jours, cette technique est popularisée par des figures influentes comme Cal Newport, auteur du best-seller "Deep Work", ainsi que par des personnalités comme Bill Gates, Oprah Winfrey, et Elon Musk.

 

Cal Newport résume bien l'efficacité de cette méthode avec une citation célèbre : 

 

"Une semaine de 40 heures organisée en blocs de temps permet de produire la même quantité de travail qu’une semaine de 60 heures sans structure."

 

 

Comment Mettre en Pratique le Time Blocking ?

Le time blocking consiste à planifier sa journée en réservant des blocs de temps pour des tâches spécifiques. Par exemple, vous pouvez réserver un bloc de 2 heures le matin pour répondre aux e-mails, un autre bloc de 3 heures pour travailler sur un projet important l'après-midi, et ainsi de suite. L'objectif est d'organiser son temps et non ses tâches.

Commencez par utiliser votre to-do list : prenez chaque tâche et bloquez un créneau pour la réaliser. Cela permet de mieux gérer son emploi du temps et d'éviter de se sentir débordé par les tâches à accomplir. Avec le temps, vous apprendrez à ajuster vos blocs de temps en fonction de la durée réelle des tâches.

journee-type-time-blocking

Les Avantages du Time Blocking

1. Amélioration de la concentration : En vous consacrant pleinement à une tâche à la fois, vous évitez les distractions et pouvez vous plonger dans votre travail.

2. Meilleure organisation : Le time blocking permet de prendre conscience du temps nécessaire pour chaque tâche et de mieux gérer votre emploi du temps.

3. Flexibilité : Contrairement à ce que l'on pourrait penser, cette méthode n'est pas rigide. Si un imprévu survient, il est facile de déplacer un bloc de temps pour gérer la priorité.

 

Les Inconvénients potentiels

Certaines personnes peuvent trouver difficile de respecter strictement les blocs de temps alloués à chaque tâche. Il est important de faire preuve de discipline et de résister aux distractions pour tirer pleinement parti de cette méthode. Cependant, une fois que vous aurez pris l'habitude, vous en ressentirez vraiment les bénéfices.

 

Comment compléter le Time Blocking

En complément du time blocking, vous pouvez utiliser d'autres méthodes pour optimiser votre organisation :

- Le Batching : Cela consiste aÌ€ regrouper des taÌ‚ches similaires entre elles et aÌ€ choisir un créneau pour s’en occuper. Par exemple, on peut définir un créneau de 2h pour faire toutes les taÌ‚ches relatives aÌ€ la comptabilité (scanner les factures, rassembler les justificatifs de paiement, mettre en place un virement etc).

- Les Journées à Thème : Dédiez chaque jour de la semaine à une thématique spécifique, comme le marketing le lundi, les tâches administratives le mardi, etc.

 

Utiliser le Time Blocking à la maison

Le time blocking n'est pas réservé au monde professionnel. Vous pouvez aussi l'appliquer à votre vie personnelle. Par exemple, prévoyez un bloc de temps pour les tâches domestiques avant de passer du temps en famille. Planifiez une heure pour ranger et nettoyer, puis une heure pour une activité personnelle, suivie de temps en famille.

Le time blocking est un outil indispensable pour améliorer votre productivité et éviter de vous disperser. En vous concentrant sur une tâche à la fois, vous serez plus efficace et moins découragé en fin de journée. Essayez cette méthode pour voir si elle vous convient je suis sur que vous allez en tirer de nombreux avantages.

 

Pour finir je vous laisse le lien de mon dernier article qui vous parle de l'importance de l'organisation pour pouvoir se sentir bien. Il vous aidera à comprendre que bien-être et organisation sont très souvent liés et qu'il est important de travailler dessus. 

L'importance de l'organisation pour réduire le stress et améliorer votre bien-être

 

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02/05/2022

Comment gagner de la place ? (sans se ruiner)

gagner de la place

 

Deux raisons principales poussent les gens à faire appel à moi :             
- La plus fréquente : il y a trop de choses partout et on ne retrouve plus rien   
- ou il y a un grand manque de place, tout est plein et déborde.

Sauf dans de rares exceptions, ces deux raisons se rejoignent : tout est plein car la nature a horreur du vide ! Du coup on ne peut plus rien organiser, excepté tout serrer et entasser. C’est à ce moment qu’on se dit « je manque vraiment de place ! ». Voyons comment créer des espaces supplémentaires :

 

  1. Trier / désencombrer

Oui, je sais ce n’est pas la réponse que vous attendiez. Mais je vous assure que vous y arriverez facilement.

Combien de fois m’a-t-on dit qu’il n’y avait pas assez de place alors qu’une fois les meubles entièrement vidés, on a trouvé plein de choses très faciles à enlever, et là, magie ! plein de place !

Donc si vos placards sont pleins, regardez vraiment jusqu’au fond. Vous trouverez forcément des choses à enlever sans trop de problèmes.

Je pourrais développer très longuement ce point mais ce n’est pas exactement l’objet de cet article.

Avantages :
- on peut gagner vraiment beaucoup de place !
- c’est totalement gratuit, et vous pouvez même gagner un peu d’argent si vous avez des objets à revendre. Sinon,
en donnant vos objets vous faites une bonne action. Donc c’est gagnant dans tous les cas !

Inconvénient :
- C’est difficile de faire du tri ! Mais je peux vous y aider, et promis je ne force jamais à jeter ;)

 

  1. Bien utiliser les murs 

C’est souvent un des espaces les moins exploités.
On peut  y fixer des crochets, des barres, des tablettes, des étagères  ou des petits meubles légers, un hamac à peluches,…

orgamnisation-entree-maisonorganisation-peluches-chambre

 

 

Avantages :
- on n’alourdit pas l’espace avec des meubles
- cela crée des espaces facilement accessibles, pas besoin de se contorsionner pour attraper quelque chose tout au fond d’un placard


Inconvénients :
- Ces solutions ne cachent pas les objets qui restent donc à vue, ce qui peut donner un effet fouillis 

 

3. Traquer les espaces morts :

Pensez notamment aux hauteurs perdues, à la fois dans chaque pièce mais aussi à l’intérieur des meubles.

Je vois souvent ça :

placard-avant-rangement

 

Alors que pour quelques euros vous pouvez y ajouter des planches coupées sur mesure pour avoir ça :

 

placard-apres-rangement

 

Tout de suite, ça duplique l’espace.
 

Si le meuble en question n’est pas déjà percé pour y ajouter la visserie de maintien, vous pouvez également ajouter des demi-étagères :

demi-etagere

 

Mais hormis l’intérieur des placards, pensez à tous les coins et hauteurs perdues, y compris sur les surfaces telles que le bureau.

Récemment j’ai par exemple suggéré l’achat d’un organisateur à plusieurs étages pour une cliente qui ne savait pas comment organiser ses disques durs. Tous devaient rester à portée de main mais sans encombrer son espace de travail.

 

Pensez aussi aux dos des portes et placards : il existe des crochets à poser sur la porte, sans fixation (mais attention à bien mesurer votre porte, tous les profils ne sont pas compatibles).

 

optimisation-espace-porte-sans-trou

 

Sous le lit : à moins que vous ayez déjà un lit-coffre, on peut mettre des tiroirs ou des boites même si je n’aime pas trop l’idée de mettre quelque chose sous le lit. Mais dans les très petits espaces, c’est une place qu’on ne peut pas négliger.

Si vous devez changer de canapé, pensez aux canapés coffre. On peut y ranger bien plus que des couvertures : j’y ai rangé pendant longtemps mon imprimante qui ne me servait pas souvent.

 

canape-coffre

 

 

Avantage :
- On est vraiment sur de l’optimisation : sans alourdir votre pièce par l’ajout de meubles, on gagne de la place en l’exploitant à fond (et c’est ce que je préfère dans mon métier car comme déjà évoqué, je ne force jamais à jeter. Il faut donc bien organiser tout ce qui reste !)


Inconvénient :
- Si les premières astuces de cette partie ne sont vraiment pas chères, les prix peuvent vite grimper selon vos besoins.

 

En résumé :

Ne pensez pas de manière classique mais de manière purement mathématique : où se trouvent les espaces à occuper ?

Il ne s’agit là que de petites astuces pour le contenu. Elles ne vous donneront pas la sensation de plus d’espace, et parfois même au contraire, à trop vouloir optimiser chaque espace, attention à ne pas donner une sensation d’étouffement.

Pour changer la perception d’une pièce en jouant sur les volumes, mieux vaut consulter un décorateur d’intérieur qui est bien complémentaire au home organiser.

 

 

 

 

 

 

 

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