Comment désencombrer quand le reste de la famille ne se sent pas concerné ? (partie 1)


désencombrer quand on se sent le seul concerné

Vous aimez peut-être ranger et trier régulièrement ? Ou bien vous avez eu le déclic récemment et vous vous êtes lancé dans le désencombrement intensif ?

Quoi qu’il en soit, le reste de la famille n’a pas toujours la même vision des choses que vous sur le rangement…. Alors que vous avez envie de tout remettre en ordre et de vous débarrasser de tout ce dont vous ne voulez plus, vous pouvez vous sentir un peu démuni face à l’indifférence des autres membres de votre foyer.

Comment faire pour qu’eux aussi prennent conscience du bien-être qu’apporte une maison bien ordonnée ? Sans prétendre avoir la solution miracle, il y a quelques pistes à explorer :

 

Votre vision / leur vision

Il est tout d’abord important de comprendre pourquoi vous n’avez pas la même envie d’un intérieur épuré et rangé. Avez-vous toujours été ordonné(e) et les autres non ? Avez-vous changé du jour au lendemain ou suite à une prise de conscience ou l’aide d’un coach en rangement ?

Il faut bien comprendre que chaque personne est différente. Notre enfance, notre entourage ou encore notre caractère naturel nous donnent une certaine vision de notre logement idéal. Cette vision est différente d’une personne à l’autre.

Il peut arriver qu’un évènement ou un déclic vous donne envie de changer. Dans ce cas, les autres membres de la famille ne comprennent peut-être pas ce changement soudain. La tentation de trier à leur place peut être tentante mais conduira probablement à des conflits.

 

D’après un sondage réalisé par le site Manomano.fr en 2016,
46% des français estiment que le rangement représente une bouffée d’air dans leur vie.           
A l’inverse, 27% des sondés associent le rangement à un calvaire.

 

 

Chacun ses affaires

Lorsqu’on a fait un grand tri dans nos vêtements, nos livres et autres objets personnels, on a forcément envie de faire pareil avec les autres objets de la maison, même s’ils ne nous appartiennent pas.

On voit plein d’objets inutiles dont on aurait envie de débarrasser. Or ces objets ne sont pas forcément inutiles pour les personnes avec qui vous vivez…

Encombrement livres

 

Voir son conjoint accumuler des objets futiles à vos yeux alors que vous avez passé tant de temps à épurer l’espace n’est clairement pas motivant.

Attention tout de même à la tentation de se débarrasser des objets en douce. En jetant un objet ne nous appartenant pas, on risque de donner à son propriétaire l’impression qu’on ne le respecte pas.

Comment garder sa maison rangée si on ne peut pas se débarrasser des affaires des autres qui trainent partout ?

 

Pour éviter une guerre de territoire, la solution pourrait être de définir clairement les espaces.

Pour cela il faut communiquer et définir quels espaces seront dédiés aux affaires de chacun. Si ce n’est pas déjà fait vous pouvez ainsi définir avec votre conjoint(e) quelle partie de l’armoire sera à qui, ou encore lui laisser un meuble voire une pièce entière pour ses loisirs, selon le volume.

Si chacun a son propre espace, qu’il peut gérer tel qu’il l’entend, vous vous évitez le stress de voir tous les jours ses affaires trainer partout. Je reconnais que c’est sans doute un peu idyllique de penser résoudre le problème aussi facilement ! Si cela ne suffit pas, no stress, vous trouverez encore quelques solutions dans la seconde partie.

Pour les pièces à vivre, définissez ensemble votre niveau d’exigence : qu’est ce qui peut s’y trouver ? Qu’est-ce qui ne doit pas s’y trouver ?

 

Rangement épuré

 

En résumé, chacun aura un espace qui lui est propre et qui peut être en désordre. Les espaces communs épurés seront définis ensemble.

Cette première approche pourra déjà améliorer la situation. Et si ça ne marche pas ? Plan B dans la seconde partie : c'est PAR ICI

 

 

 

 

 

 

 

 

Astuces rangement et organisation

 

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26/07/2024

Comment organiser sa cuisine : 3 zones pour un espace fonctionnel et convivial

organisation_cuisine_fonctionnelle

 

Aujourd'hui j’ai envie qu’on parle d’une des pièces les plus importantes de la maison pour moi: la cuisine.

 

Pourquoi l'organsiation de la cuisine est essentielle?

La cuisine c’est vraiment le coin idéal pour un moment convivial ou familial, ça a toujours été un lieu chaleureux dans mon esprit, un endroit où toute la famille peut se réunir et discuter en préparant le repas.  Vous visualisez la grande cuisine toute belle avec les parents aux fourneaux et les enfants qui gravitent autour en grignotant et en riant aux éclats? Oui? c’est bon vous avez le joli cliché en tête?

Bon alors on le sait que ca n’est parfait que dans les film mais la cuisine on y passe du temps et c’est important de pouvoir s’y sentir bien alors j’ai travaillé sur son organisation. Et du coup j’avais envie de partager avec vous les fondamentaux pour avoir une cuisine fonctionnelle. 

 

Les 3 zones clés pour une cuisine fonctionnelle

La cuisine, on y passe du temps et il faut donc qu’elle soit pensée intelligemment pour nous faciliter la vie.  Si on regarde bien on peut diviser sa cuisine en différente zones qui vont nous aider à organiser les choses.

On peut définir 3 grandes zones:

  1. La zone d’eau avec l'évier et le lave vaisselle

  2. La zone de chaud avec les plaques et le four

  3. La zone de stockage avec les placards et le frigo

Pour que la cuisine soit des plus fonctionnelles, l'idéal c’est que  ces zones forment un triangle. Chaque zone représentant un coin du triangle.

organsiation_cuisine_trois_zones

 

La, vous vous dites que dans votre cuisine ce triangle n’existe pas et que c’est fichu!

Non, pas du tout! Je vous rassure, toutes les cuisines ne respectent pas ce triangle et pourtant elles sont fonctionnelles. La mienne ne le respecte pas à 100% et pourtant je m’en sors très bien. Allez je vous explique pour vous rassurer!

 

La zone d’eau

Lorsque le lave vaisselle est à proximité de l'évier c’est quand même plus facile à gérer…C’est plus facile de ne pas en mettre partout surtout! Dans cette zone vous pouvez garder à proximité tout ce qui vous servira à faire la vaisselle ou à nettoyer.  Chez moi, je garde les torchons et les éponges sous l'évier.  Je ne mets pas de produits ménagers dans ce meubles car j’ai deux filles de moins de trois ans et donc les produits sont rangés en hauteur mais sinon le sous evier est l’endroit idéal pour stocker ce genre de produits. 

Pour ça, vous pouvez utiliser une étagère ou y mettre un plateau tournant par exemple. Ça facilite votre visibilité et vous accédez à chaque produit facilement.

 

etagere_sous_evier           plateau_tournant

Etagère sous évier                                                           Plateau tournant

 

Vous pouvez aussi y mettre la poubelle et le bac de tri si vous ne les avez pas à l'extérieur. Mais si vous choisissez d’avoir des bacs apparents préférez les garder à proximité de l'évier. C’est encore une fois beaucoup plus pratique de jeter les déchets proches de l’endroit où la vaisselle sera lavée. 

 

La zone de chaud 

C’est assez simple, elle comprend les plaques de cuisson et le four. Alors chez moi les deux ne sont pas côte à côte mais restent assez proches. Ce n’est pas essentiel que les deux soient collés. Le plus important c’est que vos rangements soient raccords. Par exemple, on va mettre les poêles et les casseroles dans les placards ou tiroirs sous les plaques.

J’ai aussi choisi de mettre mes épices dans un des tiroirs sous la plaque.C’est hyper pratique quand on cuisine de les avoir à portée de main. J’avais fait un post instagram qui en parlait si ça vous intéresse. On va aussi garder les ustensiles de cuisine à côté. Et sous le four, vous gardez vos grilles, vos moules à gâteaux et vos plats à gratins. Logique me direz vous mais parfois pas tant que ça…

 

La zone de stockage 

 Je dirais que le plus important c’est que celle-ci soit organisée. Par exemple, avant, j'avais simplement des placards pour stocker l'épicerie, ce qui rendait l'organisation de la cuisine difficile. Il m'arrivait souvent d'oublier certains produits, qui finissaient alors à la poubelle. Du coup j’ai installé des tiroirs dans les placards et franchement c’est un des meilleurs investissements dans ma cuisine. Ça change littéralement l'organisation, les produits sont plus visibles et surtout, on les utilise. Optimiser votre espace de stockage avec des tiroirs et des bocaux transparents peut rendre votre cuisine plus fonctionnelle et éviter le gaspillage alimentaire. 

Pour l’épicerie aussi on voit partout l’utilisation de bocaux transparents. Alors c’est assez pratique mais j’avoue que ça ne correspond pas à tout le monde. Personnellement j’en ai parce que j'apprécie ce système mais si ce n’est pas votre truc, ne le faites pas. Vous pouvez très bien ranger dans le tiroir juste par catégorie… les différentes pâtes, le côté autre féculents, un côté conserve de légumes et un côté sauce par exemple. Rassembler les éléments qui vont ensemble, tout le petit déj ou tous les goûters des enfants.L’essentiel c’est que ce soit facile de vous y retrouver.  Et pour être encore plus pointu vous pouvez très bien tout trier par couleurs comme le font les pros de The Home Edit! Si c’est ça qui vous convient GO. C’est un autre level mais j’avoue que c’est très très stylé. 

 

bocaux_verre  

Bocaux en verre pour une meilleure organisation  et Étagère à épices

 

Bonus: la zone de préparation 

Je pense qu’il est important de trouver le coin idéal pour préparer les aliments dont on a besoin… proche de la plaque de cuisson par exemple pour pouvoir couper les légumes ou la viande tout en surveillant la casserole d’eau. C’est aussi pratique de pouvoir avoir le point d’eau à proximité. Mais quand on pense avoir tous les ingrédients à portée de main c’est sympa aussi… Vous voyez où je veux en venir? Il est là .. Notre triangle du début! Vous arrivez à visualiser? En fait, cette dernière zone de préparation pour moi c’est le centre du triangle. Vous devez avoir tout ce qu’il vous faut a moins d’un mètre de vous pour ne pas faire des aller-retours sans cesse.Mais il faut que le coin préparation vous semble pertinent. Si vous ne pouvez pas vous retrouver au centre du triangle choisissez le coin le plus adapté pour vous. Si vous utilisez beaucoup de produits frais dans votre recette alors mettez vous plus près du frigo. Mais si vous n’avez que de l'épicerie sèche alors à côté des plaques de cuisson peut être suffisant.

 

En lisant cet article vous aurez compris qu’il y a bien une organisation idéale dans une cuisine. Si vous êtes en train de dessiner les plans de votre future cuisine, essayez de penser à ces différentes zones en la créant. Vous vous faciliterez la vie. Mais si votre cuisine est déjà faite, pas de panique… Si certaines choses ne peuvent pas bouger, d'autres le peuvent. Essayer de bouger le coin épicerie par exemple ou de déplacer vos poêles. Quelques petits ajustements peuvent vraiment changer beaucoup. 

Alors je vous laisse voir ça tranquillement et essayez de vous réapproprier votre cuisine et si vous souhaitez plus d’astuces je vous invite a me rejoindre sur Instagram @amandine_mour. Et si vous voulez savoir comment gagner du temps en cuisine maintenant que celle-ci est organisée je vous laisse aller lire cet article:Comment gagner du temps en cuisine ?

 

N'hésitez pas à aller écouter mon podcast Maison rangée, esprit léger pour plus d'astuces rangement et organisation!

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06/10/2022

Faire des choix

prendre des decisions

Nous faisons des choix en permanence, des plus futiles aux plus décisifs. Nous choisissons tous les jours quoi manger, quoi porter, quoi acheter… et plus généralement nous choisissons notre orientation professionnelle, notre lieu d’habitation, notre mode de vie, …

Mais focalisons-nous sur les choix que nous faisons concernant notre logement et nos objets.

 

Le paradoxe du choix

Prendre une décision implique une responsabilité par rapport au choix réalisé. Il est souvent plus facile de ne pas choisir et laisser les choses suivre leur cours, plutôt que de faire un choix et en regretter les conséquences. Ce fait peut se mesurer quel que soit le degré d’importance de la décision à prendre.

 

N’ayez pas peur de faire des mauvais choix
si la décision prise n’implique pas

de grandes conséquences.

 

Pourquoi laissons-nous souvent les choses trainer quand nous n’arrivons pas à prendre une décision ?

Parce que faire un choix, c’est faire une action que nous pourrions regretter. Et plus il y a de choix possibles, plus on a de risques de ne pas avoir choisi la meilleure option. Si l’option choisie ne nous semble pas parfaite par la suite, on peut vite s’en vouloir.

Lorsque nous avons trop de choix possibles, la décision est donc encore plus difficile à prendre. C’est d’ailleurs une bonne raison de réduire la quantité de nos possessions.

Prenons l’exemple des vêtements : avoir une armoire pleine à craquer ne nous empêche pas de n’avoir « rien à se mettre », n’est-ce pas ?

 

choix vetements

 

 

Prendre des décisions ça s’apprend

Je le vois en intervention : au début, la personne hésite beaucoup puis au fil du temps les décisions se font de plus en plus facilement et rapidement.

Pour cela, il faut se concentrer sur ce qui compte vraiment et mettre les choses en perspective. Certaines décisions sont importantes et ne doivent pas être prises sur un coup de tête. Les autres ne doivent pas vous faire perdre trop de temps.

De même, mieux vaut éviter de se laisser influencer par l’extérieur, par ce qu’il faudrait faire selon la bienséance, ou en fonction de la manière dont on va être jugé.

Un exemple très basique mais tellement fréquent : on garde un objet reçu en cadeau car on a peur de vexer la personne qui nous l’a offert si on s’en débarrasse.

N’ayez pas peur de faire des mauvais choix si la décision prise n’implique pas de grandes conséquences.

Si vous hésitez à vous débarrasser d’un objet (outre le fait que si vous hésitez, vous connaissez déjà la réponse), si celui-ci peut facilement être remplacé vous pouvez vous en débarrasser.

Si par contre il s’agit d’un souvenir, et donc d’un objet unique, je suis toujours plus attentive à ce genre d’objets car une fois la décision prise on ne peut plus le remplacer en cas de regret.

 

tri-souvenirs

 

Les erreurs de tri

« Si je me débarrasse de quelque chose, je sais que systématiquement j’en aurai besoin quelques jours après ».

J’ai entendu cette phrase très souvent. Bien sûr, je pourrais défendre en long, en large et en travers pourquoi ce n’est pas une fatalité et pourquoi ce ne sera pas le cas avec certaines reliques trouvées au fin fond d’un garage.

Je reconnais pourtant avoir moi-même failli faire quelques erreurs de jetage un peu précipité.

 

Oui vous allez un jour
regretter une de vos décisions

 

Quelques exemples :          
J’ai voulu jeter un ancien robot de cuisine car j’en ai reçu un nouveau qui faisait doublon. Sauf qu’en testant le nouvel appareil, il ne fonctionnait vraiment pas bien, en tout cas bien moins que l’ancien.

J’ai aussi failli me débarrasser de tous les vêtements que je n’aimais plus, sans penser à garder au moins une tenue pour le bricolage ou les travaux salissants.

Je ne repasse que très peu et j’ai donc donné ma planche à repasser et la housse qui va dessus. Je supposais qu’une table recouverte d’une couverture les remplacerait parfaitement. J’avais raison pour la planche à repasser mais pas pour la housse. Résultat : j’ai totalement ruiné le dessus de ma table.

 

Bref vous avez compris l’idée. Oui vous allez un jour regretter une de vos décisions. Oui vous allez un jour regretter de vous être débarrassé d’un objet. Est-ce grave ?

Pour ma part, non si je prends en compte toutes les bonnes décisions que j’ai prises.

Au lieu de se focaliser sur les échecs, on se concentre sur tous les choix que nous avons faits et qui se sont révélés corrects.

 

faire-des-choix

 

 

Comment décider au mieux ?

Vous arrive-t-il de remettre les choses à plus tard parce que vous n'arrivez pas à prendre de décision ?

 

Sincèrement, je pense que ça arrive à tout le monde, moi y compris !

Comment faire ?

1) Évaluer les pires conséquences possibles et voir si le risque est acceptable :

Si je me "trompe" dans ma décision, qu'est-ce qu'il se passe dans le pire des cas ? Par exemple combien j'aurai perdu de temps ou d'argent ?

Est-ce un risque acceptable ?

Pour le cas d’un objet : est-ce que si je ne l’avais pas aujourd’hui je l’achèterais ? Si je m’en débarrasse et si vraiment je le regrette, est-ce que je pourrais le racheter facilement ?

Si je garde un objet « au cas où » [remplir ici avec une situation très hypothétique], est-ce que je penserai à l’utiliser lorsque que ce « au cas où » arrivera ? Est-ce que je saurai encore où il se trouve ?

 

2) Réfléchir à ses priorités et définir ce qui est important pour soi :

Est-ce que je repousse cette décision car je ne suis pas à l'aise avec le sujet ? Pourquoi ?

Est-ce que cette décision débouchera sur quelque chose d'important pour moi ?

Pour le cas d’un objet : qu’est-ce que m’amènerait le fait de m’en débarrasser ? Plus de place, plus de temps, moins d’entretien ou de ménage ?

 

En analysant les choses de manière factuelle et avec un peu de recul, on peut bien souvent débloquer une situation qui était bloquée parfois pour des raisons toutes bêtes.

 

 

En résumé :

Faire des choix implique le risque de les regretter. Mais c’est impossible de ne jamais choisir, et la procrastination a elle aussi des impacts négatifs.

Il faut donc prendre le risque de se tromper, surtout pour les choses qui n’ont pas vraiment d’importance et pour lesquelles les conséquences sont acceptables.

Concentrez-vous sur votre objectif et sur les avantages que votre décision vous apportera et ce sera tout de suite plus facile !

 

 

 

 

 

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15/12/2021

J’achète trop, HELP ! Deux conseils pour acheter moins

achats-compulsifs

Lorsqu’on désencombre, on fait souvent le même constat : comment a-t-on pu accumuler tellement ?
S’en suit alors un sentiment de culpabilité, de gâchis et d’argent jeté par la fenêtre.

Entre les ustensiles de cuisine qui n’ont jamais servi et les vêtements qui portent encore l’étiquette du magasin, il y a de quoi se sentir perplexe. Pourquoi achetons-nous tellement ?
Tout d’abord, on dédramatise : les erreurs d’achat arrivent à tout le monde. Le plus important est de s’en rendre compte et de comprendre ce qu’il s’est passé.

 

Pourquoi on achète trop ?
 

Deux types de facteurs sont à prendre en compte : les facteurs propres à soi et les facteurs externes.

Au niveau externe, il faut bien garder en tête que les grands groupes industriels utilisent des techniques de vente de plus en plus performantes.

 

"Quand à la société d'hyperconsommation, son objectif n'est pas de répondre à nos besoins mais de les faire naitre, et d'en susciter de nouveaux, encore et encore"
Hideko Yamashita – DanShaRi, L’art du rangement

 

Le « neuromarketing » se base sur la recherche scientifique sur le fonctionnement cérébral, dans le but de nous persuader d'acheter leurs produits. Limiter ses achats à ce dont on a réellement besoin est donc de plus en plus difficile.


Quelques exemples :

  • « Plus que quelques heures pour bénéficier de cette offre ! »
    «Stock limité, il n’y en aura pas pour tout le monde »
    Naturellement l’humain n’aime pas perdre. C’est pourquoi vous voyez souvent des offres très intéressantes et limitées dans le temps.
  • Les visages attirent plus le regard que les objets. Encore plus subtil : si le visage regarde le produit qui se trouve à côté de lui, le regard est alors attiré vers l’objet en question. Le visage doit être de préférence souriant, et si c’est un visage de bébé, jackpot !

neuromarketing

 

  • Nous aimons tous gagner de l’argent. C’est pourquoi on voit si souvent des offres avec le prix initial barré, suivi d’une belle remise. Même si un autre produit à priori équivalent vaut un peu moins cher mais n’est pas soldé, nous allons naturellement envisager celui soldé car nous considérons que nous « gagnons » de l’argent en achetant un produit soldé.

 

L’efficacité des ces techniques (démontrée grâce à des expériences scientifiques) est aussi due au fait que nous trouvons une satisfaction personnelle à faire des achats :

Les publicités promettent une vie meilleure, voire parfaite, et acheter permet de se projeter dans un imaginaire idéal, d’être quelqu’un d’autre ou de chercher la reconnaissance sociale.

Enfin, faire du shopping sans but particulier peut être un moyen de diminuer le stress ou les émotions négatives, du moins dans l’immédiat car l’excitation de l’achat est souvent de courte durée. Cela peut également être vu comme une distraction pour éviter de s’ennuyer ou de se confronter à ses problèmes.

tirelire

 

Conseil n°1 : repousser l'achat pour se donner le temps de réfléchir
 

La, on va s'attaquer aux achats compulsifs.
Par compulsifs, j’entends ici les achats non réfléchis qui sont regrettés par la suite. La première chose à faire est justement de se donner le temps de réfléchir à nos réels besoins.

Dans son livre « Vivre simplement pour vivre mieux », Philippe Lahille conseille d’avoir toujours un petit carnet sur soi (ou son téléphone) pour y noter ce qu’on veut acheter, et s’imposer quelques jours de réflexion .

Bien sur, ça peut être frustrant d'attendre alors que l'objet convoité se trouve sous nos yeux.

Mais quand on sait que d'après Philippe Lahille, après une semaine de réflexion, 70% des ces achats seront ainsi évités, ça motive déjà plus.

Pour les 30% restants, les quelques questions suivantes permettent encore de faire du tri, de vérifier l’utilité du produit voulu et de faire des comparaisons :

âž¡ Est-ce que je l'ai déjà ? Fait-il doublon avec un objet que je possède déjà ?
âž¡ Est-ce que je peux l'acheter d' occasion ou l’emprunter ?
âž¡ En ai-je vraiment besoin? Vais-je vraiment l'utiliser ?
âž¡ Va-t-il durer dans le temps ?
âž¡ Où vais-je le ranger ?

bloc-note

 

La peur de manquer pousse à acheter toujours plus que nécessaire. Lorsqu’on achète de manière consciente, on arrive généralement mieux à prendre en compte ses besoins réels.
 

Si après un délai de réflexion vous avez toujours envie d’acheter un objet, allez-y !

 

Conseil n°2 : trouver la cause de ces achats compulsifs
 

Vous vous rendez compte que vous avez à nouveau acheté plusieurs objets sur un coup de tête ?

Je dis bien plusieurs car il ne faut pas non plus être trop sévère avec soi-même, un achat coup de cœur de temps en temps est toujours possible !
Dans ce cas on peut noter pourquoi on a craqué afin d'identifier les causes et d’agir dessus.

Il y a également les erreurs d’achat : on pensait vraiment que tel objet serait une bonne idée mais après utilisation il n’est pas pratique, ne s’intègre pas bien dans le décor, ne vous va pas,…
Même en ayant réfléchi en amont, on ne peut pas toujours penser à tout, ça arrive, tant pis.

Enfin, si la raison est une tentation trop forte, vous pouvez adopter des gestes simples pour les éviter, par exemple :

âž¡ Mettre un stop pub sur votre boîte aux lettres,
âž¡ Éviter de faire les magasins sans but précis,
âž¡ Vous désabonner des catalogues
âž¡ …

 

Pour conclure, on déculpabilise et on n'oublie pas que "pour être utile, un objet doit être utilisé" (Francine JAY)

 

 

 

 

 

 

 

 

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