Numérique : la fin du classement ?


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Nouveau document, Nouveau document(2), IMG0004952.jpg,  Sans titre,…    
Tous ces fichiers mystères qui trainent sur votre ordinateur, ça vous parle ?

Ca tombe bien, c’est justement le sujet aujourd’hui : comment faire pour retrouver un fichier facilement sur son ordinateur ? Avec la recherche par mot-clé, le classement est-il encore nécessaire ?

 

Le numérique a assurément beaucoup changé nos habitudes.

On lui prête d’ailleurs bien des avantages.

Vous vous souvenez de l’époque où on recevait tous nos documents par la poste, où il fallait faire développer ses photos puis les classer dans un album photo ?

En numérisant ses documents, on gagne de l’espace. Finies les piles de papiers qui s’entassent. Les démarches administratives sont en principe plus rapides et plus fiables.

Ce serait également plus écologique car on évite d’abattre des arbres pour la fabrication du papier. Attention tout de même, ce point n’est pas si évident si on considère la consommation en ressources nécessaire à la fabrication des appareils électroniques (mais ce n’est pas le sujet aujourd’hui).

La numérisation permettrait également de gagner du temps.
Gagner du temps ? Oui, à condition que le document recherché soit bien identifié.

 

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Avant tout, on pense à bien nommer !

Quand on cherche un document, c’est vraiment énervant de devoir passer en revue pleins d’endroits possibles sur son ordinateur pour le retrouver. Surtout quand le document en question s’appelle « Doc1 ».

Première chose importante : bien nommer tous ses fichiers (photos, fichiers pdf, word, …) dès leur création ou import sur l’ordinateur. Et on le fait tout de suite ! Car si on se dit qu’on va s’en souvenir ou qu’on va le faire plus tard, il y a de grandes chances qu’on oublie. C’est d’ailleurs valable pour les fichiers informatiques mais aussi les dossiers et les favoris internet.

 

Quel nom définir ? Déjà il faut choisir un nom explicite.  Dans l’idéal il devrait être assez court mais si vous ne trouvez pas un intitulé clair en quelques mots, vous pouvez faire plus long (pas trop non plus !).

N’oubliez pas d’ajouter la date lorsque c’est nécessaire. Un exemple : si vous stockez vos avis d’impôt, indiquez bien de quel impôt il s’agit ainsi que l’année concernée. Ce sera ainsi plus rapide pour retrouver le bon avis.

Au sujet des dates, si vous voulez classer des documents de manière chronologique, préférez le format AAAAMMJJ, à faire figurer en premier dans le nom de votre document.

 

Et quand il y a beaucoup de documents à renommer ?

Un petit truc très simple pour vous y retrouver facilement dans vos photos numériques : renommer en masse les photos d'un même évènement.

Pas besoin d'un logiciel, c'est très simple :
1. Sélectionnez toutes les photos à renommer avec le même nom
2. Faire un clic droit / Cliquer sur Renommer
3. Saisir le nom souhaité (par exemple le lieu de vos vacances)
4. Appuyer sur "Entrée"
5. Vos photos sont toutes renommées d'un coup

renommer-photos

 

En indiquant un nom explicite à ses documents, on peut ainsi les retrouver plus facilement, par recherche de mots-clés.

 

Retrouver un document

Le système de classement par dossiers informatiques se calque sur le classement papier : pour retrouver un document, il faut parcourir le chemin, de dossiers en sous-dossiers jusqu’à trouver le fichier voulu.

Le principal problème de cette méthode de classement est qu’il n’y a donc qu’un chemin possible pour chaque fichier. Cette problématique se fait plutôt ressentir au niveau professionnel, lorsque vous avez à partager des documents avec plusieurs personnes mais pas pour les mêmes utilisations. Au niveau personnel, il peut également arriver qu’on hésite entre 2 dossiers différents pour classer un document.

En revanche, en réalisant une recherche par mot-clé, on retrouve immédiatement le ficher voulu, du moment qu’il a bien été nommé.

Mais la recherche de documents peut aller encore plus loin avec la LAD, la Lecture Automatique de Documents. Ce système permet de reconnaitre les informations présentes dans un document. La recherche peut donc se faire sur le titre mais également sur le contenu.

classement-informatique

 

Alors, on n’aurait plus besoin de classer ?

Si par une simple recherche on retrouve immédiatement le document voulu, faut-il continuer à classer ?

A mon sens, OUI sans hésiter. La recherche par mot clé est très pratique mais elle ne résout pas tout.

Tout d’abord, si vous n’avez pas correctement nommé un document, il sera impossible de le retrouver par une simple recherche.

De plus, comment faire le tri dans les documents qui vous sont encore nécessaires si vous n’avez pas une vision globale du contenu d’un dossier ? Le numérique ne prend pas de place physique mais il prend bien une place de stockage numérique. Si vous voulez faire du tri et éliminer les documents devenus obsolètes, il faudra penser par vous-même à tous les mots-clés concernés.

Alors que si par exemple vous classez tous vos avis d’imposition dans un même dossier, nommé « impôts », vous n’aurez qu’à supprimer les documents les plus anciens (car oui vous n’avez besoin de garder que les 3 derniers avis d’imposition, voir à ce sujet les durées de conservation, qui sont valables aussi numériquement).

L’avantage du classement ne concerne pas que le tri et l’archivage. Pour les photos notamment, c’est quand même sympa de pouvoir parcourir les dossiers de chaque séjour en vacances plutôt que d’avoir toutes les photos pêle-mêle dans un seul dossier.

Enfin, en saisissant un mot-clé, comment être sûr de bien visualiser tous les documents qui s’y référent ? Si par exemple vous devez monter un dossier avec plusieurs pièces jointes, tout regrouper au même endroit, dans un seul dossier, sera bien plus simple pour tout retrouver en quelques clics.

 

Le classement reste donc indispensable, mais pas n’importe comment.

 

Bien classer : définir une arborescence…

Un classement efficace permet de gagner du temps. S’il est bien défini, il doit être compréhensible et intuitif.

Si vous partagez des documents à plusieurs, en entreprise notamment, un bon classement permet de retrouver directement le document voulu, même si quelqu’un d’autre l’a rangé, et même en l’absence de ceux qui l’utilisent habituellement.

Tout passe par une bonne arborescence de départ : créer une arborescence consiste à déterminer un ensemble de dossiers et sous-dossiers permettant de classer tous les documents.

 

arborescence

Pour organiser ses photos et documents, on commence par créer des grandes catégories. Il n’existe pas d’arborescence idéale, celle-ci doit être adaptée à la situation de chacun.

Ces dossiers ne concernent pas seulement les documents à stocker mais aussi ceux en cours d’utilisation. On peut ainsi créer un répertoire « en attente de », un répertoire « à faire »,…

 

Puis classer !

Si vos catégories sont bien définies, le classement sera très facile.

Si vous hésitez entre plusieurs catégories, demandez-vous à quoi va servir ce document ? Pourquoi vous le gardez ?

On peut créer à tout moment un nouveau dossier si nécessaire, après avoir vérifié qu’un dossier adapté n’existe pas déjà.

Parfois vous vous retrouverez peut-être avec un seul fichier dans un dossier. Ce n’est pas très grave si cela vous permet de facilement le retrouver.

Et pour les documents très peu utilisés et qui semblent inclassables, la recherche par nom permet de les retrouver plus facilement si on ne se souvient plus où on les a rangés.

Enfin, évitez d’avoir trop de niveaux de sous-dossiers sinon le chemin d’accès sera trèèès long.

 

Et pour les photos ?

Pour les photos, vous pouvez consulter l'article suivant :

Comment classer des photos numériques

recherche-photo

 

Pour toutes les raisons évoquées, le plus perfectionné des outils de recherche n’égalera jamais un bon classement. On peut plutôt dire qu’ils sont complémentaires.

L’arborescence, en répartissant nos données par grands thèmes, donne une structure comme on en trouve dans les magasins ou les bibliothèques.

La recherche quant à elle permet soit de gagner du temps sur un document précis, soit de traquer un document perdu.

Si pour un particulier, la différence se fait plutôt au niveau du confort de recherche, pour une entreprise le sujet est beaucoup plus sensible. La gestion des données en entreprise est en effet cruciale. Mais ça, c’est un autre sujet…

 

 

 

 

 

Astuces rangement et organisation

 

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22/11/2019

Les 3 grands principes que j’ai retenus de Marie Kondo (et que je vous conseille)

Pliage de vetements selon méthode konmari

La magie du rangement…  Dès l’introduction, Marie Kondo nous promet que le rangement peut changer notre vie. Sans aller jusque là, quelques principes simples peuvent déjà bien faciliter le quotidien. Je vous propose ici un résumé assez personnel des conseils que j’ai particulièrement appréciés dans le livre de Marie Kondo, « La magie du rangement ».

Je l’ai lu pour la première fois en 2016, alors que je préparais mon projet de création d’entreprise. Forcément, un livre sur le rangement, il fallait absolument que je le lise et je n’ai pas été déçue

Bien que le livre ait reçu des critiques récurrentes notamment sur le fait de jeter les objets inutiles, il faut prendre la méthode dans sa globalité et l’adapter à sa propre situation.

D’ailleurs, même si Marie Kondo utilise comme unité de mesure le sac poubelle, rien ne vous oblige à mettre vos objets à la poubelle. Lorsqu’elle parle de jeter des objets, il s’agit de s’en débarrasser rapidement, que ce soit par le don, la vente ou la poubelle.

 

boites-jeter-donner-vendre

Bref, cette méthode n’est pas une religion et si un aspect de sa méthode ne me convient pas (remercier ses objets par exempleJ), je passe outre et je tente le reste.

3 ans après ma première lecture du livre, voici donc les 3 principes que j’applique au quotidien grâce à Marie Kondo :

 

1. Le rangement par catégories dans des boites

Rien de vraiment nouveau en soi, je rangeais déjà par catégories car c’est tout simplement logique. Pourtant, j’avoue que la méthode de Marie Kondo a apporté son petit plus car elle insiste vraiment pour traiter des catégories dans leur globalité et surtout pas pièce par pièce. Elle insiste également  sur le fait de compartimenter grâce aux boites.

Ce sont précisément ces boites qui font toute la différence. Le fait d’ajouter une « barrière » physique rend tout de suite l’intérieur d’un placard plus esthétique et plus clair.

 

rangement-boites

 

2. La mise en joie

Avant, j’avais tendance à garder des objets utiles, sans forcément me focaliser sur l’aspect esthétique (mon côté pragmatique et pas fun sans doute). Par exemple, je ne comprenais pas qu’on puisse se débarrasser d’un vêtement s’il nous va. Depuis j’ai éliminé toutes ces choses qui peuvent servir mais qui ne sont pas parfaites (ce classeur qui ferme mal, ce pull dans lequel je ne me sens pas vraiment bien,  même s’il est à la bonne taille,…)

Je remplace désormais plus facilement un objet qui fait l’affaire par un autre qui me plait mieux. Je trouve que l’idée de n’être entourée que d’objets qui mettent en joie est vraiment intéressante. Bien sûr, certains objets, comme par exemple une passoire, ne  procurent pas forcément de la joie, et cela ne veut pas dire qu’il faut  s’en débarrasser pour autant.

L’idée générale est d’avoir un intérieur pratique et fonctionnel, beau de préférence, dans lequel on se sente bien et où on retrouve chaque objet facilement. J’extrapole sans doute un peu mais si on ne garde que des choses agréables et qui mettent en joie, forcément tout ce qui ne sert à rien (même pas à nous faire plaisir) s’en va pour ne laisser la place qu’à ce qui compte pour nous.

 

rangement-marie-kondo-chambre

 

3. Le pliage des vêtements

En 2 mots : essayé, adopté !

Mais tout d’abord un petit rappel : Marie Kondo conseille de ranger tous nos vêtements, lingerie comprise, à la verticale et non pas à l’horizontale. J’y vois un triple intérêt :

  • On gagne de la place
  • Tout est visible
  • Fini les piles qui s’écroulent parce qu’on a voulu prendre le vêtement tout en dessous de la pile.

Bien que Marie Kondo ne soit pas pionnière dans cette manière de plier le linge, elle l’a grandement popularisé.  Moi-même, je n’y ai prêté attention qu’après avoir lu La magie du Rangement. Pourtant, Dominique Loreau avait également cité cette méthode dans un livre plus ancien mais sans insister autant dessus. Je ne m’y étais donc pas arrêtée.

pliage-vetements-marie-kondo

 

Personnellement, j’ai commencé cette méthode de pliage avec les vêtements de ma fille lorsqu’elle avait 2 ans. Au lieu de ranger ses vêtements en piles sur les étagères de l’armoire, je les ai tous mis dans les tiroirs qui se trouvent en dessous de celle-ci.

Résultat : 

  • Une rangée par type de vêtement : teeshirts, pulls, pantalons,…
  • Une petite fille déjà autonome dans le choix de sa tenue du jour (par contre je ne dis pas que les vêtements choisis sont assortis entre eux)
  • Un gain de place énorme car j’ai pu ranger énormément de jouets dans les étagères ainsi libérées.

Ces résultats nous ont convaincus, mon mari et moi, de vendre notre propre armoire pour la remplacer par deux commodes à tiroirs. Le pliage n’est pas plus long qu’avant, le rangement est très pratique, les vêtements restent bien à leur place (plus besoin de refaire régulièrement les piles de tee-shirts), et la recherche d’un vêtement est bien plus facile.

 

Je n’ai évoqué ici que quelques aspects de la méthode Konmari. Il y a bien d’autres choses à en retenir, en fonction de sa situation et de ses besoins. Je trouve que Marie Kondo sait bien motiver à se débarrasser des objets qui nous encombrent et nous culpabilisent. Le style n’est certes pas très littéraire,  mais peut-être cela a-t-il contribué à sa popularité ?

Et vous, avez-vous lu ou comptez-vous lire ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

Achetez le livre ici           

 

 

 

 

 

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15/12/2021

J’achète trop, HELP ! Deux conseils pour acheter moins

achats-compulsifs

Lorsqu’on désencombre, on fait souvent le même constat : comment a-t-on pu accumuler tellement ?
S’en suit alors un sentiment de culpabilité, de gâchis et d’argent jeté par la fenêtre.

Entre les ustensiles de cuisine qui n’ont jamais servi et les vêtements qui portent encore l’étiquette du magasin, il y a de quoi se sentir perplexe. Pourquoi achetons-nous tellement ?
Tout d’abord, on dédramatise : les erreurs d’achat arrivent à tout le monde. Le plus important est de s’en rendre compte et de comprendre ce qu’il s’est passé.

 

Pourquoi on achète trop ?
 

Deux types de facteurs sont à prendre en compte : les facteurs propres à soi et les facteurs externes.

Au niveau externe, il faut bien garder en tête que les grands groupes industriels utilisent des techniques de vente de plus en plus performantes.

 

"Quand à la société d'hyperconsommation, son objectif n'est pas de répondre à nos besoins mais de les faire naitre, et d'en susciter de nouveaux, encore et encore"
Hideko Yamashita – DanShaRi, L’art du rangement

 

Le « neuromarketing » se base sur la recherche scientifique sur le fonctionnement cérébral, dans le but de nous persuader d'acheter leurs produits. Limiter ses achats à ce dont on a réellement besoin est donc de plus en plus difficile.


Quelques exemples :

  • « Plus que quelques heures pour bénéficier de cette offre ! »
    «Stock limité, il n’y en aura pas pour tout le monde »
    Naturellement l’humain n’aime pas perdre. C’est pourquoi vous voyez souvent des offres très intéressantes et limitées dans le temps.
  • Les visages attirent plus le regard que les objets. Encore plus subtil : si le visage regarde le produit qui se trouve à côté de lui, le regard est alors attiré vers l’objet en question. Le visage doit être de préférence souriant, et si c’est un visage de bébé, jackpot !

neuromarketing

 

  • Nous aimons tous gagner de l’argent. C’est pourquoi on voit si souvent des offres avec le prix initial barré, suivi d’une belle remise. Même si un autre produit à priori équivalent vaut un peu moins cher mais n’est pas soldé, nous allons naturellement envisager celui soldé car nous considérons que nous « gagnons » de l’argent en achetant un produit soldé.

 

L’efficacité des ces techniques (démontrée grâce à des expériences scientifiques) est aussi due au fait que nous trouvons une satisfaction personnelle à faire des achats :

Les publicités promettent une vie meilleure, voire parfaite, et acheter permet de se projeter dans un imaginaire idéal, d’être quelqu’un d’autre ou de chercher la reconnaissance sociale.

Enfin, faire du shopping sans but particulier peut être un moyen de diminuer le stress ou les émotions négatives, du moins dans l’immédiat car l’excitation de l’achat est souvent de courte durée. Cela peut également être vu comme une distraction pour éviter de s’ennuyer ou de se confronter à ses problèmes.

tirelire

 

Conseil n°1 : repousser l'achat pour se donner le temps de réfléchir
 

La, on va s'attaquer aux achats compulsifs.
Par compulsifs, j’entends ici les achats non réfléchis qui sont regrettés par la suite. La première chose à faire est justement de se donner le temps de réfléchir à nos réels besoins.

Dans son livre « Vivre simplement pour vivre mieux », Philippe Lahille conseille d’avoir toujours un petit carnet sur soi (ou son téléphone) pour y noter ce qu’on veut acheter, et s’imposer quelques jours de réflexion .

Bien sur, ça peut être frustrant d'attendre alors que l'objet convoité se trouve sous nos yeux.

Mais quand on sait que d'après Philippe Lahille, après une semaine de réflexion, 70% des ces achats seront ainsi évités, ça motive déjà plus.

Pour les 30% restants, les quelques questions suivantes permettent encore de faire du tri, de vérifier l’utilité du produit voulu et de faire des comparaisons :

âž¡ Est-ce que je l'ai déjà ? Fait-il doublon avec un objet que je possède déjà ?
âž¡ Est-ce que je peux l'acheter d' occasion ou l’emprunter ?
âž¡ En ai-je vraiment besoin? Vais-je vraiment l'utiliser ?
âž¡ Va-t-il durer dans le temps ?
âž¡ Où vais-je le ranger ?

bloc-note

 

La peur de manquer pousse à acheter toujours plus que nécessaire. Lorsqu’on achète de manière consciente, on arrive généralement mieux à prendre en compte ses besoins réels.
 

Si après un délai de réflexion vous avez toujours envie d’acheter un objet, allez-y !

 

Conseil n°2 : trouver la cause de ces achats compulsifs
 

Vous vous rendez compte que vous avez à nouveau acheté plusieurs objets sur un coup de tête ?

Je dis bien plusieurs car il ne faut pas non plus être trop sévère avec soi-même, un achat coup de cœur de temps en temps est toujours possible !
Dans ce cas on peut noter pourquoi on a craqué afin d'identifier les causes et d’agir dessus.

Il y a également les erreurs d’achat : on pensait vraiment que tel objet serait une bonne idée mais après utilisation il n’est pas pratique, ne s’intègre pas bien dans le décor, ne vous va pas,…
Même en ayant réfléchi en amont, on ne peut pas toujours penser à tout, ça arrive, tant pis.

Enfin, si la raison est une tentation trop forte, vous pouvez adopter des gestes simples pour les éviter, par exemple :

âž¡ Mettre un stop pub sur votre boîte aux lettres,
âž¡ Éviter de faire les magasins sans but précis,
âž¡ Vous désabonner des catalogues
âž¡ …

 

Pour conclure, on déculpabilise et on n'oublie pas que "pour être utile, un objet doit être utilisé" (Francine JAY)

 

 

 

 

 

 

 

 

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29/11/2024

Détox Digitale : Un Moyen insoupçonné de faire du Tri chez vous 

 

Entendez-vous parfois des sonneries fantômes ? Attrapez-vous votre téléphone dès l’instant où vous ouvrez vos yeux ? Vous sentez-vous obligé de le consulter à l’instant où il vibre ? Alors il est peut-être l’heure de vous imposer une détox digitale. Ce phénomène émergent est une réponse au temps de plus en plus important passé sur les écrans. L’omniprésence du numérique dans nos vies a des effets néfastes, tant sur notre esprit que sur nos habitudes, et par extension notre manière de gérer notre intérieur. Une détox digitale ne se limite pas à reprendre le contrôle sur son temps d’écran : elle peut aussi inspirer un rangement physique et mental vraiment bénéfique.

 

La digital detox : Qu’est-ce que c’est ?

 

Qu’entend-on par digital detox ?

Début 2024, la moyenne mondiale de temps d’écran quotidien hors travail est de 3h45, soit 23 % du temps d'éveil d’un adulte. Grâce à des milliers d’études sur notre fonctionnement cérébral, des applications comme TikTok ou Instagram ont pu mettre au point des algorithmes redoutables pour capter notre attention. C’est comme ça que nous nous retrouvons à faire défiler des vidéos pendant des heures, à la recherche de celles qui nous déclencheront un petit shoot de dopamine. 

 

La digital détox consiste en un éloignement volontaire des écrans. Cette démarche peut se vouloir temporaire ou s’inscrire sur du long terme, et les motivations peuvent être multiples : retrouver du temps pour ce qui compte vraiment, (ré)apprendre à vivre le moment présent, être moins angoissé, avoir moins de maux de tête… ou simplement reprendre le contrôle de sa vie.

 

Comment faire une détox digitale ?

Réduire notre exposition numérique ne signifie pas l'abandonner totalement, mais adopter une consommation plus raisonnée. Voici mes meilleures astuces pour débuter, testées et approuvées : 
 

  • Prenez conscience du temps que vous passez sur les écrans. Sur la majorité des téléphones récents, vous trouverez dans vos paramètres des indications sur le temps quotidien que vous donnez à chaque application. Observez-vous : seriez-vous capable de dormir dans une pièce différente de votre smartphone ? Préférez-vous consulter des recettes de cuisine en ligne plutôt que dans ce superbe livre que l’on vous a offert à Noël dernier ? Parfois, prendre conscience du temps que l’on y passe peut suffire à insuffler un vrai changement.

  • Désactivez les notifications non essentielles, des réseaux sociaux notamment. Vous serez moins tentés d’attraper votre téléphone à la moindre vibration, surtout qu’elles sont souvent redoutables pour nous donner envie de consulter des contenus digitaux sans plus attendre. 

  • Utilisez une application comme ScreenZen, qui vous permet de choisir les réseaux sociaux à bloquer ou d'en délimiter un nombre d’ouvertures quotidien. 

  • Simplifiez votre écran d’accueil avec Minimalist Phone, une autre application qui transforme votre menu principal en une liste épurée blanche sur noire, afin de ne plus voir les icônes colorées qui pourraient attirer votre œil. 


 

La détox digitale pour simplifier votre quotidien et réduire les achats compulsifs

 

Moins d’écrans = moins de tentations

Si vous limitez votre temps d’écran, alors vous réduirez significativement votre exposition aux publicités ultras ciblées que l'on trouve sur les réseaux sociaux. 

 

Vous le savez probablement, mais lors de votre première navigation, des trackers sont ajoutés sur votre appareil, plus communément connus sous le nom de cookies tiers. Ils vont analyser tout le contenu que vous consommez afin de vous proposer les publicités les plus en adéquation avec vos centres d’intérêt. Ces annonces sont pensées pour jouer sur vos émotions afin de vous pousser à l’achat instantanément. 

En limitant votre exposition aux écrans, vous pouvez donc éviter un certain nombre d’achats compulsifs qui vont non seulement encombrer votre intérieur, mais également représenter des dépenses qui n’étaient pas initialement prévues dans votre budget.

 

Retrouver le goût des choses simples

Freiner votre consommation d’écrans n’est pas un travail facile et peut être frustrant au début. Comme je l’évoquais plus haut, si vous passez du temps sur les écrans en dehors de votre travail, vous pourriez avoir altéré votre circuit de récompense et votre cerveau pourrait alors vous réclamer sa dose de dopamine journalière.

Mais ce manque n’est que passager. Au fil du temps vous pourriez retrouver du plaisir dans les petites choses du quotidien : ouvrir les rideaux le matin, le bruit de la machine à café, une maison bien rangée, jouer avec vos enfants, lire un livre…

Dans un monde de stimulations permanentes, la simplicité est une formidable bouée de sauvetage. À force d’être immergés dans un flux constant d’informations, nous perdons l’attrait pour ce qui compte vraiment : famille, amis, carrière, loisirs ou temps de repos.

En vous entourant uniquement de ce qui vous provoque de la joie, vous cultivez alors votre satisfaction et je suis prête à parier que vous vous sentirez beaucoup plus légers. 

 

 

Du tri digital au tri physique 

 

Qu’allez-vous faire de tout ce temps libre ?

Partons du principe que vous avez une consommation numérique quotidienne de 2h30, la moyenne française. Si vous réduisez votre temps d’écran de moitié, alors vous ne gagnerez pas moins de 8 heures par semaine, soit autant qu’une journée de travail ! 

Pourquoi ne pas profiter de cette opportunité pour faire un grand tri chez vous et continuer à alléger votre charge mentale ? Vous pourriez ainsi bénéficier d’un effet boule de neige, une bonne action en entraînant une autre. 

De plus, un esprit plus clair est mieux préparé à prendre des décisions concernant vos possessions. Avec une clarté cérébrale retrouvée, il devient plus facile de désencombrer et de garder un intérieur harmonieux.
 

Des bases saines dans une maison saine 

Pour vous aider à débuter le rangement de votre maison, je suis disponible en Alsace et dans le Territoire de Belfort. 

Depuis 2024, j’ai accompagné plusieurs dizaines de personnes dans le rangement de leur maison en vous proposant des méthodes adaptées à chaque profil, le tout dans la bienveillance, le respect et la discrétion. En entamant un processus de tri chez vous, vous retrouverez un intérieur plus agréable et plus fonctionnel, comme ici où je vous montre mes réalisations.

La détox digitale, bien qu’elle semble concerner uniquement nos habitudes numériques, peut avoir un impact significatif sur notre quotidien. En réduisant les distractions, elle nous offre un temps précieux pour retrouver l’essentiel, tant dans nos pensées que dans notre maison. Si vous cherchez à reprendre le contrôle sur votre vie et votre espace, pourquoi ne pas commencer par un jeûne numérique ? Je peux vous accompagner pour prolonger cette démarche et créer un environnement qui vous ressemble, allégé de tout superflu.

 

Alors, êtes-vous prêt à tenter l’expérience ? Contactez-moi ici pour échanger sur vos besoins.

 

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