Combien de temps prend le rangement ?


salon rangé

Quand on parle de rangement, on peut à la fois parler du fait de remettre les choses à leur place, mais cela peut aussi impliquer le fait de définir l’endroit où seront rangés les objets. Cette différence est fondamentale pour bien comprendre le rôle d’un home organiser (coach en rangement), et le temps nécessaire à ces deux tâches.

 

Home organiser : je range ou j’organise ?

Je serais tentée de dire : les deux !

Le terme anglais home organiser contient bien cette notion d’organisation, alors qu’en France on parle plutôt (notamment dans les médias) de coach en rangement. Cette différence s’explique sans doute par le fait que l’organisation nous évoque plutôt un agenda, une to-do list,… et pas forcément une organisation de la maison.

Car encore faut-il avoir compris l’intérêt du home organiser/coach en rangement pour cerner la différence. Si vous dites à quelqu’un que vous payez un prestataire pour ranger chez vous, cette personne va probablement s’imaginer une femme de ménage qui va remettre les objets à leur place, en plus de nettoyer. Dans le sens courant, le mot ranger évoque plutôt « range ta chambre ».

coach-rangement-alsace

Quand les choses n’ont pas de place attitrée, ranger signifie définir une place. Et c’est justement le rôle du home organiser : vous aider à décider d’une place pour chaque chose, de la manière la plus logique possible. Le sens est différent et se rapproche effectivement de l’organisation.

 

Le temps que prend chaque type de rangement

Une fois cette différence bien intégrée, on comprend mieux pourquoi faire un rangement de fond prend du temps. Comme on ne se contente pas de juste déplacer des objets, on prend plus de temps pour réfléchir à l’endroit optimal qui rendra le rangement courant plus simple. De plus, pour bien organiser un endroit il faut commencer par trier tout ce qui s’y trouve pour ne garder que ce qui sert vraiment à portée de main.

 

Alors combien de temps prennent le tri et le rangement de fond ?

Très difficile de répondre à cette question tant les situations sont variées.

Clairement, les documents administratifs et les souvenirs "papiers" sont les plus longs à trier si on tient compte du ratio temps passé à trier par rapport au volume occupé.
Parfois on bloque sur des objets et on hésite beaucoup, sans avancer. En fait on hésite surtout au début du processus, puis à force c'est de plus en plus rapide.

 

bureau-avant-rangement

 

Par où commencer ?

Sincèrement, je ne préconise pas un ordre particulier, cela dépend de vos priorités.
Si vous faites du tri seul(e) je vous recommande plutôt de commencer par un endroit "facile" pour vous, histoire de vous mettre dans le bain.
Marie Kondo préconise elle de commencer par les vêtements, pourquoi pas…

Si vous vous faites accompagner par un professionnel, pour ma part je demande toujours quel est l'endroit qui vous gêne le plus au quotidien et on commence par là.
Ainsi le résultat est tout de suite visible même après une séance.

 

Pour aller plus loin :

Comment se déroule une séance de home organising ?
Home-organiser

 

 

Quoi qu'il en soit, un bon tri prend forcément du temps mais il faut voir l'investissement à long terme : si les choses sont bien organisées, vous gagnerez du temps en permanence et rentabiliserez donc vite le temps passé à trier et organiser votre logement.

 

Une fois ce temps d’organisation passé, votre temps à vous pour ranger au quotidien est réduit à son minimum.

 

Avant-apres

 

Si tout est bien organisé de manière logique, les choses sont rangées selon leur fréquence d’utilisation et le lieu où on les utilise. Il y a parfois des contraintes physiques qui font que tout ne peut pas toujours être optimisé à fond mais la base est là.

 

Qu’est-ce qu’une maison rangée ?

Pour définir le temps nécessaire pour tenir un logement rangé, il faut également définir ce qu’est une maison rangée. Si l’objectif est d’avoir une maison impeccable en permanence, ça prendra forcément un peu plus de temps.

Un jour, j’ai voulu rassurer une cliente, en lui disant que chez moi aussi il pouvait y avoir pas mal de choses sur ma table de salle à manger. Elle a alors fait les gros yeux en me demandant comment c’était possible avec une personne aussi ordonnée que moi. En réalité, il faut bien faire la distinction entre le désordre courant et permanent.

 

Trop de rangement tue le rangement

Beaucoup de personnes rêvent d’avoir un intérieur rangé en permanence. Pourtant, quand on regarde les magazines, ça manque un peu de vie non ? Où se trouve le verre d’eau qu’on vient de se servir, le livre de chevet en cours, le CD qu’on vient de sortir pour penser à le rendre à son propriétaire,… Une maison est faite pour vivre, c’est tout de même sa fonction première.

salle-bain-range

 

Une autre cliente (adolescente) m’a dit qu’elle avait une mauvaise image de l’ordre car elle voyait ses copines passer leur temps à remettre le plaid du canapé en place au lieu de profiter du moment entre amis. Cet exemple illustre bien la différence entre être maniaque et être ordonné. Si ranger de manière régulière est une excellente habitude, se soucier du rangement sans répit ressemble plus à un trouble obsessionnel.

 

Ne pas tomber dans l’excès inverse

En revanche, si les objets qui trainent restent en place pendant des jours, voire des semaines, si ce qui n’est pas rangé forme un joyeux fouillis sans qu’on puisse identifier exhaustivement ce qu’il contient, on peut alors parler de vrai désordre.

En résumé, on peut séparer le « désordre » en deux catégories : le désordre courant, dû au fait que dans une maison on vit ; et le désordre permanent qui empêche de bien vivre et fait perdre du temps (et souvent de l’argent). C’est bien ce second désordre qu’il vaut mieux combattre.

 

Petite parenthèse : lorsqu’on entend parler des désordonnés qui seraient plus créatifs, il me semble qu’on parle plutôt du désordre courant, qui lui est tout à fait normal : si lorsqu’on travaille on peut étaler stylos, papiers et autres fournitures, lorsque la tâche est terminée, on range pour ensuite y voir plus clair.

 

Pour aller plus loin :
Les 3 règles absolues d’un bon rangement

rangement

 

Alors si vous n’aimez pas ranger au quotidien, vous pouvez vous demander si votre logement est vraiment bien organisé ? Si la réponse est non, il est peut-être temps de faire un vrai rangement de fond pour que ce ne soit plus une corvée !

 

 

 

 

 

 

Astuces rangement et organisation

 

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22/10/2019

L’histoire du rangement

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Nos intérieurs sont plus ou moins encombrés selon les personnes. En réponse à cet encombrement, le minimalisme devient tendance bien qu’il soit parfois perçu comme un retour en arrière, comme une privation du confort moderne.

Mais au fait, comment c’était avant ? Comment est-on passé de l’époque où le peu d’objets possédés étaient indispensable, à notre époque de consommation de masse ?

 

Quand a-t-on commencé à avoir besoin de ranger ?

 

A première vue, j’aurais été tentée de répondre les années 50, avec les trente glorieuses qui se sont d’abord traduites par le développement des achats de biens matériels.

C’est en effet à cette époque que de nombreux objets du quotidien ont été créés : le réfrigérateur, la télévision (en noir et blanc), le lave-linge, etc. En quelques années, le nombre de personnes possédant ces nouveaux objets avait alors grimpé en flèche.

 

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On pourrait alors penser que ce n’est qu’à partir de cette période que l’on a commencé à posséder plus que le strict nécessaire. Pourtant, Henry Ford (le fondateur de l’usine automobile Ford) écrivait déjà en 1922 :

« Nos ustensiles de cuisine, notre vaisselle, notre mobilier forment une liste qui aurait stupéfié le plus luxueux potentat d’il y a cinq cent ans. […] Nous ne faisons que nous embarrasser d’objets inutiles. On ne rend pas un compte exact de la quantité de travail et de matière qui ne servent qu’à fournir le public d’une foule d’articles uniquement faits pour être vendus, et qu’on achète que pour les garder chez soi, qui ne sont propres à aucun usage et finissent par être jetés au rebut sans avoir jamais rendu aucun service. » (Henry Ford, Ma vie et mon œuvre, 1922)

Incroyable non ? Mais il faut tout de même noter qu’Henry Ford vivait aux Etats-Unis, pays où le développement de l’industrie et des objets de consommation s’est développé bien plus tôt qu’en France.

 

La consommation par foyer n’a cessé d’augmenter depuis plus de 50 ans

 

La consommation, toutes catégories confondues n’a cessé d’augmenter depuis le début des années 60, date des premières statistiques. D’après une étude de l’Insee réalisée en 2009, en 50 ans le volume annuel de consommation a triplé. Autrement dit, nous consommons aujourd’hui 3 fois plus qu’en 1960 (car la consommation n’a pas diminué entre 2009 et 2019).

Il faut dire que les 30 glorieuses sont passées par là, marquant  le développement de la consommation de masse.

 

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Cette augmentation inclut tous les types de services et de marchandises que nous utilisons. Le paiement du loyer (ou remboursement de crédit) y est donc inclus. Sans grande surprise, sa part a d’ailleurs augmenté alors que les dépenses en alimentation ont diminué. Bien entendu, il s’agit de moyennes, à très grande échelle.

Pourquoi la consommation est-elle trois fois plus importante ? Cela ne s’explique pas par l’augmentation des prix car les chiffres sont bien calculés en volume.

En réalité, de très nombreux produits et services se sont démocratisés en 50-60 ans et sont aujourd’hui tellement courants qu’on pourrait se demander comment on s’en passait avant : la voiture, le téléphone, internet, l’électroménager,… pour ne citer que les plus courants. A cela s’ajoute une augmentation des dépenses de santé et une baisse de l’autoconsommation alimentaire.

 

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Cette augmentation de consommation s’est corrélée avec le développement de la publicité, dont le but est bien de faire consommer au-delà de ses besoins.

Le concept de publicité est très ancien mais à l’époque il ne concernait pas des objets. La première publicité commerciale dans la presse française a vu le jour en 1836. Le but était de faire baisser le prix du journal. Les catalogues d’offres et produits sont apparus quelques années plus tard. La radio apparait en 1922 mais les spots publicitaires n’ont commencé qu’en 1928.

 

Même les conseils de rangement et d’organisation ne sont pas nouveaux

 

Les publicitaires ont compris dès le milieu du 20e siècle que les femmes contrôlaient une énorme partie des décisions d’achats. Les publicités ciblaient donc majoritairement les femmes qui se devaient de tenir leur foyer convenablement. En témoigne le nombre de guides et d’encyclopédies dédiés à l’aménagement et l’entretien intérieur édités après les années 50.

On trouve dans ces livres des conseils et astuces de rangement toujours d’actualité. 

Un exemple concret ? Dans l’encyclopédie de la femme et de la famille publiée en 1971 par Hachette, on évoque déjà la division des rangements grâce à des boites par exemple. Est également mentionnée la nécessité d’organiser ses placards en fonction de l’endroit où on les utilise et de la fréquence à laquelle on en a besoin. Même le désencombrement n’est pas en reste car une bonne ménagère se doit d’ « éliminer ce qui ne sert plus », en se laissant six mois pour se décider en cas de doute.

Dans un autre ouvrage paru en 1990, « Le grand guide de la maison par Hachette », on parle d’étiquetages, de faire du tri en jetant un objet lorsqu’on en achète un nouveau, de privilégier le don ou la vente plutôt que de jeter à la poubelle,…

Parmis les auteurs connus dans le domaine du rangement, Dominique Loreau a beau avoir publié son premier livre bien avant Marie Kondo (en 2009 vs 2016 pour Marie Kondo), on voit bien que le rangement est une affaire de bon sens, et ce depuis des dizaines d’années.

 

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Photo d’une commode au début des années 70
©Scoop Bouillaud

 

On peut tout de même observer qu’auparavant l’enjeu du rangement était de bien organiser sa maison : chaque meuble avait une fonction précise et une maison bien tenue devait contenir un ensemble d’objets indispensables.

Cet enjeu s’est modifié et consiste désormais plus à nous faciliter le quotidien et à nous faire gagner du temps. Le désencombrement prime d’ailleurs souvent sur le rangement en lui-même.

 

L’essor de la seconde vie et du partage

 

Si certaines astuces de rangement ne datent pas d’hier, on observe une évolution importante ces dernières années, notamment dans le désencombrement et le recyclage des objets.

La seconde vie existait déjà avant internet : les vide-greniers se sont multipliés depuis le début des années 1980, le premier relai d’Emmaüs a été créé en 1984,…

Il a été prouvé que le développement de la seconde main n’est pas lié à un manque d’espace (d’après une étude de Gabel et Debary 2011). De plus, une autre étude (Crédoc 2012) montre qu’en fonction des objets, la seconde main est plus ou moins pratiquée, et ceci sans y trouver de corrélation avec le manque d’espace ni avec l’usage d’internet.

Certains objets sont plus facilement revendus d’occasion que d’autres et facilitent donc la dépossession. Le marché de l’automobile d’occasion par exemple n’est pas nouveau et n’a pas eu besoin d’internet pour se développer. Les livres et les vêtements sont très fréquemment donnés. A l’inverse, le matériel électronique est plus souvent stocké ou jeté lorsqu’il est devenu inutile que revendu ou donné.

 

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Ces dernières années, le partage de biens a nettement augmenté. On passe progressivement de la propriété privée vers le partage et la mutualisation des usages. Deux personnes sur trois sont prêtes à partager leurs objets plutôt que de les posséder, un chiffre en constante augmentation car en 2014, ils n’étaient encore qu’un sur deux (source : enquête du Credoc 2018).

Mais ce nouveau mode de consommation n’est pas forcément lié à une idéologie écologique et collaborative. Le gain espéré est sans doute un moteur plus important. Par exemple Air b&b permet aujourd’hui de louer un logement qui aurait servi auparavant à loger des amis ou de la famille.  Le fait de partager permet de gagner de l’argent ou de réduire ses dépenses (comme le covoiturage par exemple).

 

 

En conclusion

 

Bien aménager son intérieur relève à mon sens plus de la logique que de méthodes miracles. Cela explique que rien ne soit vraiment nouveau dans ce domaine, du moins dans les livres, qui restent relativement généraux.

Le rangement se personnalise indéniablement car il n’y a plus une manière unique d’équiper et de ranger son intérieur. Le métier de coach en rangement, encore émergeant en France, se fait donc sur mesure en fonction des besoins de chacun.

De plus, le rangement tend à passer au second plan face au désencombrement, à la dépossession personnelle. Le partage et la seconde vie vont sans aucun doute encore se développer dans les années à venir.

On voit également une augmentation des données informatiques : échanges de mails au lieu de courriers, de photos numériques et divers documents. Il est indéniable que dans l’espace privé et surtout professionnel, la gestion de toutes ces données numériques sera à développer et à optimiser.

Si la possession physique et personnelle tendra à se réduire, l’organisation se déplacera dans les commerces de location et dans les données numériques.

 

 

 

 

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Tout en ordre

06/10/2022

Faire des choix

prendre des decisions

Nous faisons des choix en permanence, des plus futiles aux plus décisifs. Nous choisissons tous les jours quoi manger, quoi porter, quoi acheter… et plus généralement nous choisissons notre orientation professionnelle, notre lieu d’habitation, notre mode de vie, …

Mais focalisons-nous sur les choix que nous faisons concernant notre logement et nos objets.

 

Le paradoxe du choix

Prendre une décision implique une responsabilité par rapport au choix réalisé. Il est souvent plus facile de ne pas choisir et laisser les choses suivre leur cours, plutôt que de faire un choix et en regretter les conséquences. Ce fait peut se mesurer quel que soit le degré d’importance de la décision à prendre.

 

N’ayez pas peur de faire des mauvais choix
si la décision prise n’implique pas

de grandes conséquences.

 

Pourquoi laissons-nous souvent les choses trainer quand nous n’arrivons pas à prendre une décision ?

Parce que faire un choix, c’est faire une action que nous pourrions regretter. Et plus il y a de choix possibles, plus on a de risques de ne pas avoir choisi la meilleure option. Si l’option choisie ne nous semble pas parfaite par la suite, on peut vite s’en vouloir.

Lorsque nous avons trop de choix possibles, la décision est donc encore plus difficile à prendre. C’est d’ailleurs une bonne raison de réduire la quantité de nos possessions.

Prenons l’exemple des vêtements : avoir une armoire pleine à craquer ne nous empêche pas de n’avoir « rien à se mettre », n’est-ce pas ?

 

choix vetements

 

 

Prendre des décisions ça s’apprend

Je le vois en intervention : au début, la personne hésite beaucoup puis au fil du temps les décisions se font de plus en plus facilement et rapidement.

Pour cela, il faut se concentrer sur ce qui compte vraiment et mettre les choses en perspective. Certaines décisions sont importantes et ne doivent pas être prises sur un coup de tête. Les autres ne doivent pas vous faire perdre trop de temps.

De même, mieux vaut éviter de se laisser influencer par l’extérieur, par ce qu’il faudrait faire selon la bienséance, ou en fonction de la manière dont on va être jugé.

Un exemple très basique mais tellement fréquent : on garde un objet reçu en cadeau car on a peur de vexer la personne qui nous l’a offert si on s’en débarrasse.

N’ayez pas peur de faire des mauvais choix si la décision prise n’implique pas de grandes conséquences.

Si vous hésitez à vous débarrasser d’un objet (outre le fait que si vous hésitez, vous connaissez déjà la réponse), si celui-ci peut facilement être remplacé vous pouvez vous en débarrasser.

Si par contre il s’agit d’un souvenir, et donc d’un objet unique, je suis toujours plus attentive à ce genre d’objets car une fois la décision prise on ne peut plus le remplacer en cas de regret.

 

tri-souvenirs

 

Les erreurs de tri

« Si je me débarrasse de quelque chose, je sais que systématiquement j’en aurai besoin quelques jours après ».

J’ai entendu cette phrase très souvent. Bien sûr, je pourrais défendre en long, en large et en travers pourquoi ce n’est pas une fatalité et pourquoi ce ne sera pas le cas avec certaines reliques trouvées au fin fond d’un garage.

Je reconnais pourtant avoir moi-même failli faire quelques erreurs de jetage un peu précipité.

 

Oui vous allez un jour
regretter une de vos décisions

 

Quelques exemples :          
J’ai voulu jeter un ancien robot de cuisine car j’en ai reçu un nouveau qui faisait doublon. Sauf qu’en testant le nouvel appareil, il ne fonctionnait vraiment pas bien, en tout cas bien moins que l’ancien.

J’ai aussi failli me débarrasser de tous les vêtements que je n’aimais plus, sans penser à garder au moins une tenue pour le bricolage ou les travaux salissants.

Je ne repasse que très peu et j’ai donc donné ma planche à repasser et la housse qui va dessus. Je supposais qu’une table recouverte d’une couverture les remplacerait parfaitement. J’avais raison pour la planche à repasser mais pas pour la housse. Résultat : j’ai totalement ruiné le dessus de ma table.

 

Bref vous avez compris l’idée. Oui vous allez un jour regretter une de vos décisions. Oui vous allez un jour regretter de vous être débarrassé d’un objet. Est-ce grave ?

Pour ma part, non si je prends en compte toutes les bonnes décisions que j’ai prises.

Au lieu de se focaliser sur les échecs, on se concentre sur tous les choix que nous avons faits et qui se sont révélés corrects.

 

faire-des-choix

 

 

Comment décider au mieux ?

Vous arrive-t-il de remettre les choses à plus tard parce que vous n'arrivez pas à prendre de décision ?

 

Sincèrement, je pense que ça arrive à tout le monde, moi y compris !

Comment faire ?

1) Évaluer les pires conséquences possibles et voir si le risque est acceptable :

Si je me "trompe" dans ma décision, qu'est-ce qu'il se passe dans le pire des cas ? Par exemple combien j'aurai perdu de temps ou d'argent ?

Est-ce un risque acceptable ?

Pour le cas d’un objet : est-ce que si je ne l’avais pas aujourd’hui je l’achèterais ? Si je m’en débarrasse et si vraiment je le regrette, est-ce que je pourrais le racheter facilement ?

Si je garde un objet « au cas où » [remplir ici avec une situation très hypothétique], est-ce que je penserai à l’utiliser lorsque que ce « au cas où » arrivera ? Est-ce que je saurai encore où il se trouve ?

 

2) Réfléchir à ses priorités et définir ce qui est important pour soi :

Est-ce que je repousse cette décision car je ne suis pas à l'aise avec le sujet ? Pourquoi ?

Est-ce que cette décision débouchera sur quelque chose d'important pour moi ?

Pour le cas d’un objet : qu’est-ce que m’amènerait le fait de m’en débarrasser ? Plus de place, plus de temps, moins d’entretien ou de ménage ?

 

En analysant les choses de manière factuelle et avec un peu de recul, on peut bien souvent débloquer une situation qui était bloquée parfois pour des raisons toutes bêtes.

 

 

En résumé :

Faire des choix implique le risque de les regretter. Mais c’est impossible de ne jamais choisir, et la procrastination a elle aussi des impacts négatifs.

Il faut donc prendre le risque de se tromper, surtout pour les choses qui n’ont pas vraiment d’importance et pour lesquelles les conséquences sont acceptables.

Concentrez-vous sur votre objectif et sur les avantages que votre décision vous apportera et ce sera tout de suite plus facile !

 

 

 

 

 

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Tout en ordre

18/07/2024

Organiser l'espace de jeux des enfants

Les jouets des enfants représentent souvent un défi majeur en matière de rangement et d'organisation à la maison. De plus, les besoins évoluent rapidement avec l'âge de l'enfant. Heureusement, il existe des solutions de rangement évolutives qui permettent d'adapter l'organisation sans devoir constamment renouveler le mobilier. Et ça c'est vraiment sympa pour notre sérénité et pour notre porte monnaie!

Dans cet article, nous allons explorer les rangements idéaux pour chaque tranche d'âge, du bébé jusqu'à l'enfant en passant par le bambin. Je vous proposerais des idées de meubles et d'aménagements pour favoriser l'autonomie de vos enfants dans le rangement de leurs jouets et de leurs espaces de vie.

 

1. Les besoins de rangement selon l'âge

 

Les rangement pour les bébés

 

Les bébés ont souvent des jouets d'éveil et des peluches. À cet âge, le plus important c’est d'avoir des solutions de rangement accessibles pour les parents puisque c’est principalement eux qui vont sortir et ranger les jouets. Des paniers ou des bacs faciles à attraper, des étagères basses ou des cubes de rangement sont très bien. Ces rangements doivent être pratiques pour ranger les jouets et être à portée de main. Quand bébé grandit et commence à se déplacer, vous pouvez lui mettre une étagère à sa hauteur pour qu’il puisse lui-même aller chercher le jouet dont il a envie. Un rangement à sa hauteur favorise son autonomie.

 

Voilà ma sélection pour vous:

 

 

   Panier à jeux                                                      Kallax Ikea

 

Le rangement pour les bambins

 

Les bambins commencent à explorer davantage le monde qui les entoure. Ils ont souvent des jouets en bois ou en plastique coloré, des puzzles simples et leurs premiers jeux éducatifs. Des étagères ouvertes ou des casiers avec des bacs peuvent être très utiles pour classer les jouets par catégorie. Vous pouvez utiliser des bacs transparents et y coller des images pour aider les enfants à repérer plus facilement leurs jouets et surtout à les ranger en toute autonomie.

 

Voilà ma sélection pour vous:

 

    

Trofast IKEA                                                        Bacs transparents

Le rangement pour les enfants plus âgés

 

En grandissant, les enfants ont des jouets plus complexes tels que des jeux de construction, des jeux de société, des collections de figurines, etc. Des solutions de rangement modulables ou évolutives sont parfaites. Par exemple, des étagères ajustables en hauteur ou des meubles qui peuvent être reconfigurés selon les besoins. Vous pouvez utiliser des boîtes de rangement avec des compartiments ou dans les tiroirs mettre des séparateurs pour simplifier l’organisation.  C’est idéal pour garder les petits objets organisés.

Voilà ma sélection pour vous:


           

Boîte à Lego©                                                                 Pochettes zip   

 

Séparateurs de tiroir

2. Gérer les espaces partagés

 

Si vous avez plusieurs enfants partageant une même chambre, prévoyez des solutions de rangement qui favorisent le partage et la collaboration. ici le plus important c’est que chacun puisse avoir son coin, ses jouets. Vous pouvez en plus de leurs coins particuliers créer une zone de jeux collectif qui sera une zone partagée. Pour ça, des étagères avec des sections dédiées à chaque enfant ou des bacs de rangement individuels peuvent aider à maintenir l'ordre et à éviter les disputes.



3. Astuces en vrac pour tous les âges

 

- Chariot ateliers manuels : Utilisez des dessertes à roulettes en métal pour ranger tout le matériel de création manuelle. C’est facile à déplacer et à ranger et ils peuvent s’en servir seuls. 

- Bibliothèque murale : Installez des étagères murales avec une barre pour retenir les livres. Adaptez la hauteur à celle de l'enfant pour faciliter l'accès. Si votre enfant est fan de livre et qu’il en a des centaines mais lis toujours les mêmes vous pouvez mettre en place un système de bibliothèque. Mettez les livres dans une pièce à part et chaque dimanche votre enfant peut prendre 10 livres par semaine. Et chaque dimanche, il change. Ca permet de vraiment faire une rotation. 

- Caisse filet ou pouf pour les peluches : Utilisez des caisses avec des cordes pour ranger les peluches. Cela permet de voir et de prendre facilement les peluches sans tout déranger. Il existe aussi des poufs que vous remplissez avec toutes les peluches. Une fois remplis vous pouvez même vous asseoir dessus.

 

4. Transformer le rangement en jeu

 

Faites du rangement un moment ludique dès le plus jeune âge. Chantez des chansons de rangement ou organisez des compétitions pour ranger les jouets le plus vite possible. Cela permet de créer des habitudes positives et d'automatiser le rangement.

En adaptant le rangement en fonction de l'âge et des besoins spécifiques de l'enfant, vous pouvez créer un environnement organisé et stimulant qui favorise le jeu et l'apprentissage. Si vous avez d'autres astuces, n'hésitez pas à les partager sur mon Instagram @tout_en_ordre.

Et si vous voulez en savoir plus sur comment aider votre enfant à ranger je vous laisse aller lire cet article: Comment concilier enfants et rangement ?

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