Comment réduire sa charge mentale ?


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J’aurais pu illustrer cet article avec une photo typique des banques d’images montrant une femme proche du burn-out mais celle-ci est tout de même plus mignonne non ?

 

La charge mentale, ça vous parle ? Bien qu’il ne soit pas nouveau, le terme de charge mentale a été popularisé par la dessinatrice Emma l’an dernier. Comme à beaucoup de personnes  cette notion de charge mentale m’a tout de suite parlé.

Cela ne veut pas dire que je le vis mal mais ça me parle : le fait de devoir penser à apporter quelque chose chez les amis chez qui nous allons samedi soir (quoi acheter, quand ?), de devoir penser à trouver de nouveaux vêtements pour ma fille qui grandit à toute vitesse, …

Toutes ces questions du quotidien sont fatigantes, la peur d’oublier quelque chose est toujours là car si l’on n’y pense pas, qui va le faire ?

 

Lorsqu’on vit en couple ou à plusieurs, la solution la plus facile semblerait de partager ces « choses à penser », chacun son domaine par exemple. Mais ce n’est pas toujours possible. Heureusement, il y a d’autres moyens de réduire sa charge mentale :

 

On simplifie !

Pour commencer, je vous conseille de simplifier : Est-ce que toutes vos tâches à faire, vos « choses à ne pas oublier » valent vraiment le coup ?

Par simplifier, j’entends enlever TOUT ce qui n’est pas vraiment indispensable, se poser la question de l’utilité et de l’importance de ce qu’on fait et de ce à quoi on se sent obligé de penser. Ca peut être se désabonner aux magazines qu’on aimait avant mais qui ne nous intéressent plus tellement (le manque de temps pour les lire est souvent une fausse excuse), faire des repas moins sophistiqués en semaine, acheter un gâteau au lieu de le faire si on n’aime pas cuisiner,…

Ces exemples peuvent sembler superficiels mais c’est bien l’accumulation de toutes ces petites choses récurrentes qui nous encombre la tête.

Bien entendu, un bon désencombrement de son logement, ça aide aussi grandement à y voir plus clair et réagencer ses pensées.

 

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On note

Des to-do-list à rallonge, c’est sûr, ça ne motive pas. Mais garder ce qui est à faire dans sa tête est bien pire. Si vous avez respecté la première étape qui consiste à simplifier au maximum, vos listes seront déjà bien plus courtes.

Concernant les évènements récurrents mais peu fréquents, tel que les vacances, faites une liste la plus complète possible des affaires à emporter. Ce sera toujours ça de moins à cogiter les jours qui précèdent le départ (et vous n’oublierez pas les maillots de bain, comme moi lorsque je n’avais pas encore fait de liste !). Il faudra ensuite conserver cette liste pour la prochaine fois et surtout la retrouver (à ranger dans la valise par exemple).

Pour les tâches plus fréquentes, rien ne vous empêche de créer une liste des courses comportant les produits qu’il vous faut absolument en permanence chez vous, une liste des affaires à emporter lorsque vous sortez avec votre bébé,…

Le fait de noter ce qui vous préoccupe ou que vous avez peur d’oublier va vraiment vous libérer la tête. Si vous avez tendance à cogiter lorsque vous allez dormir ou durant la nuit, vous pouvez noter toutes vos idées sur un papier que vous laissez en permanence à côté de votre lit.

 

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On optimise

Les deux premiers points évoqués vont peut-être vous suffire si le volume de votre charge mentale n’était pas trop élevé de base. Dans certains cas (famille nombreuse, situation particulière ou période difficile),  il faudra peut-être un peu compléter votre système de baisse de charge mentale.

On arrive donc à la partie plus technique avec les classiques de l’organisation : routines, plannings, agenda,… Là, il s’agit vraiment d’automatiser au maximum les tâches pour ne plus avoir à y penser (ou presque).

Les routines sont des habitudes à prendre pour faire des actions de manière automatique. Ça peut être : ouvrir le courrier et trier ses papiers tous les jours en rentrant du travail pour ne pas accumuler, lancer une machine le matin avant de partir, la suspendre dès qu’on rentre le soir (hum hum hum), … Ce ne sont que des exemples à adapter à votre situation.

De ces routines découle un planning familial où vous pourrez noter les tâches que vous souhaitez faire de manière régulière. Attention à toujours prévoir de la marge : le but n’est pas de se faire un planning hyper serré qui ne tiendrait plus au moindre imprévu.

 

On ne procrastine pas !

J’en arrive au dernier point et non des moindres : la procrastination (le fait de repousser inlassablement des actions à plus tard, demain, un jour, …)

Lorsqu’on remet les choses à plus tard, on les garde en tête jusqu’à ce que ce soit fait. Donc plus vite on fait une tâche, plus vite on peut cesser d’y penser.

Le fait de reporter une tâche à faire puis y penser en permanence est bien plus fatiguant que de la faire tout de suite.

Comment faire ? Voici quelques pistes :

  • vous pouvez commencer par réfléchir à votre objectif pour vous motiver
  • accordez-vous une récompense lorsque votre travail sera fait
  • décomposez votre tâche en plein de petites actions pour la rendre plus « digeste »
  • le plus dur est de s’y mettre : entamez la première petite action, vous aurez déjà fait quelque chose ! Attention tout de même à ne pas s’arrêter en si bon chemin.

 

motivation

 

Vous l’aurez compris, ces solutions vous permettent d’être plus serein-e dans le cas où vous ne pourriez pas déléguer. Si toutefois vous pouvez confier des tâches à une autre personne, discutez au préalable des exigences à respecter. Si vous déléguez puis que vous vous sentez obligé d’être tout le temps derrière, vous ne réduirez pas votre charge mentale. D’où l’intérêt de simplifier au maximum.

 

 

 

 

 

 

Astuces rangement et organisation

 

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21/01/2020

Comment faire un maximum de choses même quand on n’est pas motivé ?

Comment se motiver

Vous aussi vous êtes parfois super motivés et d’autres fois pas du tout ? Un psychologue américain, BJ Fogg, propose une méthode pour avancer malgré le manque de motivation.

C’est très simple : lorsqu’on a la flemme (pour dire clairement les choses), au lieu de culpabiliser ou de chercher à se forcer, mieux vaut en tenir compte et se simplifier la tâche au maximum.

 

On ne peut pas se forcer en permanence à changer son comportement

Réaliser une tâche, aussi diverse soit-elle, nécessite un minimum de motivation, sans quoi on risque tout simplement de ne pas la faire et donc de procrastiner.

Pour rappel, la procrastination est le fait de toujours remettre à plus tard les choses à faire. Rassurez-vous, cette tendance est naturelle et donc très répandue.

 

Nous avons donc deux choix pour changer :

  • soit on arrive à augmenter sa propre motivation, on se force même quand on n’a pas envie
  • soit on fait en sorte que la tâche à faire soit la plus facile possible, comme ça, plus d’excuse pour ne pas la faire

Lorsque j’interviens chez les particuliers, nous cherchons justement à rendre le rangement le plus facile possible car on sait bien qu’être motivé à ranger en permanence relève de l’utopie. Si l’on a trop de gestes à faire pour ranger un objet, il y a de grandes chances qu’on le pose au premier endroit accessible au lieu d’aller le ranger à sa place.

D’après BJ Fogg, on commet souvent l’erreur de vouloir changer son comportement. En se disant qu’il suffit de se motiver, cela peut fonctionner à court terme mais pas dans la durée.

Pour créer de bonnes habitudes sur le long terme, tout miser sur la motivation est très souvent voué à l’échec. Il faut donc intervenir à la source et trouver pourquoi on n’a naturellement pas envie de faire la tâche en question.

Dans le cas du rangement, il y a deux causes majeures :             
- il y a trop de gestes à effectuer pour ranger   
- l’objet n’a pas de place attitrée et on ne sait pas où le mettre.             

 

desordre placard

 

Les vagues de motivation

Il nous arrive à tous d’avoir des élans de motivation. Dans ces moments, on arrive à faire plein de choses, on est hyper motivé. Mais cet état ne dure pas longtemps.  C’est ce que BJ Fogg appelle la vague de motivation (motivation wave).

Lorsque cette vague est haute, on peut faire un maximum de choses. Mais quand cette vague diminue, toutes les tâches compliquées nous rebutent et on ne fait que ce qui est le plus facile.

Il faut donc bien garder à l’esprit que la motivation fluctue et c’est tout à fait normal. On ne peut pas être au top en permanence. Alors, au lieu de lutter contre cette tendance naturelle, mieux vaut faire avec et s’y adapter.

 

 vague de motivation

 

Anticiper au mieux les choses à faire

Comment faire ? Tout d’abord, il faut profiter de sa « vague » de motivation pour faire un maximum de choses, notamment celles qui vous rebutent. Ainsi, lorsque votre motivation diminue il vous sera plus facile de continuer car le gros du travail est déjà lancé.

De plus, lorsque vous n’êtes pas motivé, si vous parvenez à faire au moins de toutes petites actions, c’est toujours ça de pris. Cela marche pour des choses à faire de manière ponctuelle mais aussi pour des habitudes que vous voulez mettre en place sans y parvenir.

Un exemple : vous aimeriez vous mettre au sport et en faire de manière régulière.    
Parfois vous ferez une séance de sport sans aucun souci, et parfois vous n’en aurez pas du tout envie. Dans ce cas, au lieu de faire une séance complète, fixez-vous un temps très court, par exemple 5 minutes.

 Au bout de ces 5 minutes, peut-être que vous n’avez vraiment plus envie de continuer.

Mais comme le plus difficile est de commencer, une fois lancé, vous vous sentirez sans doute plus motivé et il se peut que vous arriverez à faire bien plus que les 5 minutes initiales.

Quoi qu’il en soit vous serez toujours gagnant ! Si vous vous êtes arrêté au bout de 5 minutes, vous aurez au moins fait quelques minutes de sport au lieu d’aucune.

 

On simplifie les tâches au lieu de changer son comportement

Pour faciliter ces quelques minutes à faire, il faut profiter des moments de motivation pour mettre en place tout le nécessaire.  Cela permet de n’avoir aucune excuse au moment de commencer.

En reprenant l’exemple du sport, si on le fait chez soi on peut préparer le matériel nécessaire, faire de la place, choisir une tenue appropriée,… bref tout ce qui pourrait éviter de reculer lorsqu’on aura une baisse de motivation.

Le but est vraiment de pouvoir avancer par très petits pas, ce qui est mieux que de ne pas avancer du tout.

Si une tâche est trop compliquée et donc que vous la repoussez sans cesse, il faut la simplifier, la décortiquer au maximum pour avancer progressivement.

Nous sommes paresseux par nature et l’effort du moindre geste aide vraiment.

 

Se motiver, étapes par étapes

 

Je trouve cette approche très intéressante car elle déculpabilise. Quand on remet les choses à plus tard, on se sent coupable et on peut s’en vouloir de ne pas avoir réussi à se motiver.

Avec ces conseils, on s’organise pour réussir à tout moment à faire des petites tâches, et peut-être même à mieux tenir ses bonnes résolutions ? Qu’en pensez-vous ?

 

 

 

 

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Tout en ordre

18/02/2021

Comment gagner du temps en cuisine ?

astuces-cuisine

Combien de temps passez-vous dans votre cuisine chaque jour ? Quand on veut préparer des repas soi-même, le temps à y consacrer est non négligeable, surtout pour ceux qui comme moi n’aiment pas cuisiner.

Pour gagner du temps au quotidien, on commence par bien organiser sa cuisine. Ensuite, avec quelques astuces, on peut également mieux s'organiser lors de la préparation des repas.

 

Comment bien organiser sa cuisine ?

 

La cuisine est l’endroit où l’on sort le plus de choses chaque jour. Il faut faire particulièrement attention à l’aménagement de cette pièce pour pouvoir ranger facilement.

Pour cela, avant de ranger on désencombre ! Ne commencez pas par étudier vos besoins supplémentaires en rangement car en désencombrant vous pourrez peut-être libérer de la place.

 

  • Les ustensiles de cuisine et la vaisselle

Le plus facile est d’éliminer les objets en double ou en triple exemplaire (avez-vous vraiment besoin de deux essoreuses à salade ?). Ne gardez que celui que vous préférez utiliser.

Eliminez également les gadgets jamais utilisés, les ustensiles cassés ou incomplets (les couvercles esseulés par exemple).

 

 

Vous pouvez ensuite définir la quantité nécessaire pour la vaisselle de type assiettes, tasses, bols, couverts,… Là aussi, il n’est pas forcément utile d’avoir 56 assiettes, surtout si elles sont dépareillées. Et si vraiment il vous arrive d’inviter beaucoup de monde, pourquoi ne pas en mettre quelques-unes dans un carton à la cave si vous manquez déjà de place dans la cuisine ?

Le but est d’avoir à proximité ce qui sert vraiment souvent, puis éloigner de plus en plus les objets qui servent le moins. Tenez également compte du moment ou de l’endroit où vous utilisez les objets. Rangez les casseroles à proximité de la cuisinière par exemple.

 

Attention aussi à ne pas entasser : si vous devez systématiquement désempiler toutes les casseroles pour attraper celle du milieu (encore plus si vous n’utilisez jamais celles du dessus), cela fait autant de gestes inutiles chaque jour. Concernant les casseroles justement, il est rare d’utiliser toutes les tailles. Si vous n’utilisez que deux tailles différentes, vous pouvez vous débarrasser des autres.

N’hésitez pas à compartimenter les tiroirs en utilisant des séparateurs. Pour gagner de la place (et en général on n’en a jamais de trop dans une cuisine), vous pouvez utiliser des demi-étagères pour utiliser toute la hauteur des placards sans empiler. Vous pouvez également remplacer les plinthes sous les meubles par des tiroirs pour gagner en espace de rangement.

Avec des crochets adhésifs, vous pouvez accrocher des ustensiles à l’intérieur des portes pour libérer un peu de place dans les tiroirs.

 

 

  • Le petit électroménager

Ne gardez que ce que vous utilisez vraiment. Ces appareils vous font certes gagner du temps (quoi que, si on inclut le temps de lavage parfois ce n’est même pas le cas), mais si vous manquez réellement de place, il faut faire du tri. S’il vous arrive très rarement d’utiliser un appareil, demandez-vous s’il n’y a pas une alternative. Un exemple : si vous avez une crêpière que vous n’utilisez qu’à la chandeleur, pourquoi ne pas faire vos crêpes à la poêle ?

 

Limitez la quantité d’électroménager sur le plan de travail. Celui-ci doit servir avant tout à cuisiner et il sera beaucoup plus rapidement nettoyé si seul le strict minimum y séjourne. N’y laissez donc que les appareils que vous utilisez réellement au moins toutes les semaines.

 

 

  • Le stock de nourriture

Faites le tri et jetez les produits périmés. Donnez les produits que vous ne mangerez jamais (si aucun membre de la famille ne les aime, si vous les avez reçus et que vous ne les cuisinez pas,…).

Rassemblez les produits similaires ensemble : les épices, les féculents, les gâteaux… Vous verrez plus rapidement ce qu’il manque au moment de faire votre liste des courses. Si vous avez beaucoup de petites choses comme les goûters, utilisez des boîtes pour les garder groupées.

Evitez de trop stocker, adaptez votre stock à votre fréquence de courses et rangez à l’avant les aliments qui périment en premier ou les sachets ouverts. Laissez toujours les denrées périssables bien en évidence dans le placard pour ne pas les oublier.

Pour bien se conserver, les épices doivent être rangées dans un endroit frais, sec et à l’abri de la lumière. Pour trouver la bonne épice sans les sortir une à une, placez-les dans une boîte et notez au marqueur le contenu de chaque flacon sur son couvercle.

 

 

  • Le frigo et le congélateur

Excepté pour les réfrigérateurs à  froid ventilé, il existe quatre zones dans un frigo :

- La zone froide (très souvent tout en haut) qui doit contenir la viande, le poisson et les plats cuisinés
- La zone fraiche (en dessous) qui doit contenir les laitages et les légumes cuits
- Le bac à légume qui doit contenir les fruits et légumes crus et non lavés
- La porte qui doit contenir les condiments, les boissons, les sauces en flacon ou tube …

 

Enlevez les emballages des produits avant de les ranger dans le frigo (carton autour des yaourts par exemple).

Certains produits ont un emballage qui empêche leur bonne conservation, par exemple les légumes en sachet qu’il vaut mieux sortir avant de les ranger.

Pensez aussi à bien organiser le congélateur, en étiquetant systématiquement tout ce qui est fait maison, avec la date et le nom du produit. Placez les plus récents en dessous des plus anciens pour respecter un système FIFO (le premier entré = le premier sorti). Enfin répartissez les aliments par type pour les retrouver plus facilement.

N’oubliez pas également d’y faire du tri régulièrement : les surgelés périment aussi, surtout les produits animaux.

 

 

Une fois la cuisine organisée, comment gagner du temps lors de la préparation des repas ?

Ces astuces s’appliquent pour gagner du temps au moment où vous vous dites « bon j’ai faim, qu’est-ce que je peux cuisiner rapidement ? » :

 

  • Cuire plusieurs ingrédients en même temps

Plutôt que de prévoir une casserole pour chaque ingrédient, vous pouvez tout regrouper dans une même grande casserole  ou un  wok, ce qui permet un gain de temps et moins de vaisselle à faire. Ca marche pour cuire des pâtes, du riz, des légumes, de la viande, du poisson,…

Il existe même des livres de cuisine sur ce concept (voir par exemple « Petits plats magiques » de Sabrina Fauda-Rôle ou encore « Recettes one pot » de Pauline Dubois).

 

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  • Utiliser une cocotte

Pas besoin de surveiller si l’eau déborde ou si la poêle attache ! En utilisant la cocotte minute, il suffit de placer ses ingrédients dedans, lancer le minuteur et en profiter pour faire d’autres tâches (ou ne rien faire, ça marche aussi).

 

  • Simplifier ses recettes

Privilégier des recettes qui ne contiennent pas trop d’ingrédients, éliminer quelques étapes non indispensables,...

 

  • Ne pas tout éplucher

Certains légumes se mangent avec la peau : un simple brossage suffit et c’est beaucoup plus rapide qu’éplucher (c’est valable pour les carottes, mais aussi le panais, les courgettes, les concombres, ...). Mais dans ce cas, mieux vaut privilégier les légumes bio car la peau des légumes est plus concentrée en pesticides.

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  • Faire plusieurs tâches en même temps

Profitez du temps de cuisson pour faire autre chose : commencez à faire la vaisselle ou à avancer sur la préparation d’un autre plat par exemple.

 

  • Faire en sorte d’avoir des restes

Quand on cuisine, faire plus ne prend pas beaucoup plus de temps. En doublant les quantités, c’est un repas de moins à préparer ensuite. Vous n’aurez plus qu’à réchauffer les restes au repas suivant ou les congeler pour les « jours de flemme ».

 

 

  • Faire chauffer l’eau à la bouilloire

Une bouilloire chauffe l’eau plus rapidement qu’une plaque électrique et consomme moins d’électricité. Elle est parfois aussi plus performante qu’une plaque au gaz. En revanche, pour l’induction cette solution n’est pas particulièrement intéressante, le gain de temps étant minime, voire nul.

 

  • Congeler des portions toutes prêtes

Lorsque vous coupez du persil, des herbes, de l’ail, préparez une plus grande quantité et congelez de petites portions dans des bacs à glaçons ou des moules à muffins. Ca marche aussi pour les sauces (béchamel, bolognaise, pesto,…).

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  • Faire participer ceux qui mangeront le repas

Chacun peut donner un petit coup de main, que ce soit pour mettre la table, couper les légumes, remplir la casserole (ou la bouilloire) d’eau, … autant de petites tâches à déléguer, même aux plus mauvais cuisiniers.

 

 

Pour finir, dernier conseil concernant la cuisine : laisser une liste de course en permanence en évidence pour la remplir au fur et à mesure.

 

 

 

 

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17/09/2018

Quand le bazar devient une pathologie

accumulation

Vous avez peut-être déjà entendu parler du syndrome de Diogène, ou plutôt vu dans un reportage une maison remplie de déchets (bouteilles plastiques, …) jusqu’au plafond.

L’encombrement à son extrême est classé comme trouble du comportement, qui associe la plupart du temps l’accumulation d’objets à un isolement social.

 

Qui est touché ?

Le syndrome de Diogène touche majoritairement des personnes âgées, vivant seul. Ce syndrome apparait très souvent suite à un choc psychologique tel que le décès d’un proche. Mais ces cas ne sont pas systématiques et ce syndrome peut se développer dans toutes les classes d’âge et toutes les classes sociales.

 

Comment reconnaitre ce syndrome ?

Si vous avez l’impression de trop accumuler, pas de panique, il faut vraiment être dans l’extrême pour que cette accumulation soit considérée comme pathologique.

Beaucoup de personnes n’arrivent pas facilement à se débarrasser de leurs objets, et cela pour plusieurs causes possibles. Les plus fréquentes sont :

  • La peur d’en avoir besoin un jour : on s’imagine alors facilement une situation très hypothétique dans laquelle on pourrait avoir besoin de cet objet
     
  • L’aspect sentimental de l’objet : on n’ose pas s’en débarrasser notamment lorsqu’il s’agit d’un cadeau car on ne veut pas vexer la personne qui nous l’a offert
     
  • La culpabilité quand un objet nous a couté cher : les erreurs d’achat arrivent à tout le monde mais quand on s’en rend compte, le sentiment de gâcher de l’argent nous empêche de nous débarrasser de l’objet en question
     

Pour diagnostiquer un syndrome de Diogène, on observe principalement une accumulation excessive d’objets : la personne n’a plus la notion de déchet, elle ne fait plus la distinction entre les déchets et les objets et conserve tout. A cela s’ajoute un manque d’hygiène corporelle, ainsi qu’un fort isolement social.

Vos nombreuses collections de souvenirs et autres ne suffisent donc pas à vous rendre atteint par ce syndrome.

 

A ne pas confondre avec la syllogomanie…

Le fait d’amasser un très grand nombre d’objets n’implique pas systématiquement la présence du syndrome de Diogène. Il pourrait en effet être confondu avec la syllogomanie qui elle consiste à collectionner des objets de manière excessive.

La personne souffrant de syllogomanie ne peut pas se résigner à jeter les objets qu’elle possède, et encombre ainsi son domicile au point de réduire son espace vital.

Ces deux troubles sont assez proches mais pas synonymes : si on schématise, la syllogomanie est une accumulation compulsive d’objets se rapprochant plus du TOC, n’incluant pas forcément une mauvaise hygiène.

Elle peut en revanche aboutir au syndrome de Diogène, qui lui est une vraie pathologie, où l’on note un isolement social et un manque d’hygiène en plus d’une accumulation d’objets ET de déchets.

 

Comment ça se soigne ?

Le syndrome de Diogène étant un trouble mental, le coach en rangement ne peut pas soigner les personnes souffrant de ce syndrome. Il faut faire appel à la médecine.

De plus, forcer la personne atteinte à ranger ne suffit pas à la guérir, au contraire. Le rangement peut être un vrai déchirement et n’empêchera pas la situation de revenir.

Enfin, le syndrome de Diogène étant souvent associé à d’autres problèmes psychiatriques, il faut traiter l’ensemble des problèmes pour avoir une guérison efficace.

Malheureusement, le diagnostic n’est souvent pas posé car la personne est devenue tellement isolée qu’elle ne laisse plus personne entrer chez elle et refuse toute aide extérieure. L’état de l’habitat est alors dans de nombreux cas constaté au moment du décès de la personne.

 

Et les collectionneurs ?

Werner Muensterberger, psychanalyste américain définit la collection comme le fait de sélectionner, regrouper et conserver des objets de valeur subjective.

On retrouve donc cette notion d’accumulation, mais de manière plus ordonnée et cadrée. Le collectionneur ne garde pas tout et n’importe quoi mais seulement un type bien précis d’objets (ou plusieurs pour les pluti-collectionneurs).

Comme pour un achat compulsif, l’acquisition d’un nouvel objet dans sa collection procure un plaisir immédiat mais éphémère, qui peut pousser à chercher en permanence de nouveaux objets.

 

collection

 

Le collectionnisme peut-il être pathologique ?

Nous avons quasiment tous commencé un jour ou l’autre une collection (pour ma part, c’était les papiers à lettre Diddl au collègue). Cela n’a rien d’un toc ou d’une pathologie quelconque.

D’après le psychiatre Robert Neuburger, le comportement d’un collectionneur devient dangereux quand « l’aspect passionnel prend le dessus et qu’il perd toute notion de réalité. Ce sont des cas rares, bien sûr. Quant aux collectionneurs “normaux”, même s’ils ne souffrent pas d’une maladie, ils ne guérissent pas du “collectionnisme”. C’est une véritable dépendance. Un peu comme l’alcoolisme ou le jeu. A la différence que cette assuétude est plutôt sympathique”. »

 

Savez-vous qu’il existe des termes pour désigner une collection en fonction du type d’objet concerné ? Un suidéphile par exemple collectionne ce qui concerne les cochons, un cervalobélophile collectionne les étiquettes de bière …

 

 

 

 

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