Comment reprendre pied quand on s'est laissé déborder ?


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Louise (prénom modifié) n’a jamais vraiment aimé ranger. Mais globalement elle parvenait à maintenir son logement à peu près en ordre, dans un état acceptable pour elle.

Puis sa mère, déjà âgée, est tombée malade. Elle s’est beaucoup fatiguée mentalement et physiquement pour s’en occuper, l’emmener aux visites médicales, gérer ses repas, lui faire quelques courses…

Etant fille unique, elle doit jongler entre son travail, la maladie, son quotidien personnel. Heureusement, ses enfants sont grands et savent donc se gérer eux-mêmes.

Louise délaisse donc peu à peu son intérieur et tout s’accumule, « pour l’instant » car elle a bien d’autres priorités (et on la comprend !). Mais la maladie dure, l’état de santé de sa mère connait des hauts et des bas et la situation censée être provisoire s’étire dans le temps. Alors les choses s’accumulent dans son appartement et les objets commencent à former des strates. Elle n’a plus l’énergie pour en venir à bout et culpabilise de ne pas y arriver.

 

Sandra (prénom modifié) a vécu un burn out qui lui a rendu la moindre petite action extrêmement fatigante, angoissante et compliquée. Rappelons que le burn out est une vraie maladie dont on met beaucoup de temps à se remettre. Ce n’est pas de la paresse, le corps n’arrive tout simplement plus à suivre et bloque pour protester contre le cerveau qui a ignoré tous les signes et a persisté jusqu’au point de rupture. Sandra a donc elle aussi délaissé sa maison. S’en occuper aurait été bien trop épuisant, elle qui avait déjà du mal à se lever chaque matin. Mais maintenant que la maladie semble derrière elle, l’état de son logement l’angoisse et entrave sa guérison définitive.

 

Ces situations, je les connais bien, non pas pour les avoir vécues mais parce que parmi tous les gens que j’ai déjà aidés, j’ai croisé beaucoup de personnes comme Louise et Sandra. Bien sûr, même sans aller dans ces extrêmes on peut perdre pied, parfois sans « raison » apparente. L’entourage ne comprends pas et la démotivation face à l’ampleur de la tâche est évidente.

Alors comment retrouver de l’ordre quand plus rien n’a de place logique, quand tous les espaces de rangement sont pleins à craquer et que le salon ressemble à un capharnaüm ?

 

Par où commencer ?

Comme pour les régimes ou la remise au sport, le démarrage est le plus difficile. Car par quoi commencer quand il y a tellement à faire ?

Pour commencer, ne cherchez pas à ce que votre rangement soit absolument parfait. Il faut forcément passer par une répartition « à la grosse louche » : vous allez prendre plusieurs sacs ou cartons et répartir tout ce que vous trouvez par grandes catégories. Si par exemple vous vous attaquez à une pièce débarras vous allez peut-être y trouver : du stock alimentaire, des fournitures de bureau et des papiers, des produits d’entretien, du linge, des outils de bricolage, des câbles et petits appareils électroniques, de la vaisselle, de la décoration, des souvenirs, …

Répartissez tout ce que vous trouvez dans des sacs ou cartons. A ce stade, ce ne sera pas facile de faire du tri car vous n’avez pas une idée globale de ce que vous possédez. Bien entendu, mieux vaut tout de suite prévoir une pile pour les dons (voir ICI la liste des endroits où vous pouvez donner des objets en Alsace), la déchetterie, le recyclage.

 

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Une fois que vous aurez tout catégorisé, vous aurez un meilleur aperçu de ce qui a été accumulé en excès et vous arriverez sans doute plus facilement à vous débarrasser de certains objets. J’insiste un peu sur cette partie car tout ce qui sort de chez vous ne vous embêtera plus jamais, cela vous libère de la place pour ce qui est vraiment important et on y voit tout de suite plus clair quand on ne garde que ce qui sert vraiment (et bien entendu les objets les plus précieux à nos yeux, dans la limite du raisonnable).

 

La réorganisation

A ce stade, vous avez donc un nombre plus ou moins conséquent de cartons pleins. Vient ensuite le moment d’agencer tout cela. Reprenez chaque catégorie et refaites un nouveau tri. Vous aurez ensuite une estimation concrète du volume dont vous avez besoin pour ranger ces objets.

Pour trouver la place idéale quelques règles de bon sens suffiront : il faut tenir compte de la fréquence d’utilisation, du volume par rapport à vos espaces de rangement et de l’endroit où vous les utilisez le plus. Si vous n’êtes pas sûr de vous, ne vous bloquez pas et essayez.

Dans le meilleur des mondes, tout a sa place logique mais dans la réalité vous aurez de nombreuses contraintes et il faudra jongler pour trouver la meilleure solution. Vous pourrez toujours échanger de place par la suite.

Mieux vaut un travail imparfait que pas fait du tout.

A ce stade, vous devriez avoir un regain d’énergie et de motivation. Un bon gros ménage (oui, le ménage se fait après le rangement car en déplaçant des choses qui n’ont pas bougé depuis des mois vous allez de toute façon tout salir) et vous pourrez apprécier l’énorme travail que vous avez réalisé, et surtout, soyez fier de vous !

Reprendre pied est difficile mais petit morceau par petit morceau on y arrive toujours. Parfois seul, parfois avec de l’aide.

 

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Les 2 grands pièges à éviter :

Il m’arrive d’intervenir juste quelques heures pour démarrer ce travail de grand rangement, pour aider à mettre le pied à l’étrier et trouver la bonne méthode pour ne pas s’éparpiller.

Car le plus grand piège est de tout sortir puis de se décourager et de tout remettre tel quel. Avec les catégories, même si vous vous arrêtez en chemin tout n’est pas à refaire.

Le deuxième piège est de prendre un objet en main, de ne pas prendre de décision sur son sort (à donner, jeter ou répartir dans une catégorie) et passer au suivant. En faisant cela vous n’avancez pas. Si vous tombez sur un objet sur lequel vous devez faire une action (à réparer, à rendre, …) vous pouvez en faire une catégorie à part. Mais cette catégorie n’aura de sens que si vous la traitez par la suite dans un délai raisonnable (et là on évite de se mentir à soi-même et on reste réaliste).

 

 

 

 

 

 

Astuces rangement et organisation

 

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21/08/2018

Comment réduire sa charge mentale ?

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J’aurais pu illustrer cet article avec une photo typique des banques d’images montrant une femme proche du burn-out mais celle-ci est tout de même plus mignonne non ?

 

La charge mentale, ça vous parle ? Bien qu’il ne soit pas nouveau, le terme de charge mentale a été popularisé par la dessinatrice Emma l’an dernier. Comme à beaucoup de personnes  cette notion de charge mentale m’a tout de suite parlé.

Cela ne veut pas dire que je le vis mal mais ça me parle : le fait de devoir penser à apporter quelque chose chez les amis chez qui nous allons samedi soir (quoi acheter, quand ?), de devoir penser à trouver de nouveaux vêtements pour ma fille qui grandit à toute vitesse, …

Toutes ces questions du quotidien sont fatigantes, la peur d’oublier quelque chose est toujours là car si l’on n’y pense pas, qui va le faire ?

 

Lorsqu’on vit en couple ou à plusieurs, la solution la plus facile semblerait de partager ces « choses à penser », chacun son domaine par exemple. Mais ce n’est pas toujours possible. Heureusement, il y a d’autres moyens de réduire sa charge mentale :

 

On simplifie !

Pour commencer, je vous conseille de simplifier : Est-ce que toutes vos tâches à faire, vos « choses à ne pas oublier » valent vraiment le coup ?

Par simplifier, j’entends enlever TOUT ce qui n’est pas vraiment indispensable, se poser la question de l’utilité et de l’importance de ce qu’on fait et de ce à quoi on se sent obligé de penser. Ca peut être se désabonner aux magazines qu’on aimait avant mais qui ne nous intéressent plus tellement (le manque de temps pour les lire est souvent une fausse excuse), faire des repas moins sophistiqués en semaine, acheter un gâteau au lieu de le faire si on n’aime pas cuisiner,…

Ces exemples peuvent sembler superficiels mais c’est bien l’accumulation de toutes ces petites choses récurrentes qui nous encombre la tête.

Bien entendu, un bon désencombrement de son logement, ça aide aussi grandement à y voir plus clair et réagencer ses pensées.

 

desencombrer

 

On note

Des to-do-list à rallonge, c’est sûr, ça ne motive pas. Mais garder ce qui est à faire dans sa tête est bien pire. Si vous avez respecté la première étape qui consiste à simplifier au maximum, vos listes seront déjà bien plus courtes.

Concernant les évènements récurrents mais peu fréquents, tel que les vacances, faites une liste la plus complète possible des affaires à emporter. Ce sera toujours ça de moins à cogiter les jours qui précèdent le départ (et vous n’oublierez pas les maillots de bain, comme moi lorsque je n’avais pas encore fait de liste !). Il faudra ensuite conserver cette liste pour la prochaine fois et surtout la retrouver (à ranger dans la valise par exemple).

Pour les tâches plus fréquentes, rien ne vous empêche de créer une liste des courses comportant les produits qu’il vous faut absolument en permanence chez vous, une liste des affaires à emporter lorsque vous sortez avec votre bébé,…

Le fait de noter ce qui vous préoccupe ou que vous avez peur d’oublier va vraiment vous libérer la tête. Si vous avez tendance à cogiter lorsque vous allez dormir ou durant la nuit, vous pouvez noter toutes vos idées sur un papier que vous laissez en permanence à côté de votre lit.

 

faire-des-listes

 

On optimise

Les deux premiers points évoqués vont peut-être vous suffire si le volume de votre charge mentale n’était pas trop élevé de base. Dans certains cas (famille nombreuse, situation particulière ou période difficile),  il faudra peut-être un peu compléter votre système de baisse de charge mentale.

On arrive donc à la partie plus technique avec les classiques de l’organisation : routines, plannings, agenda,… Là, il s’agit vraiment d’automatiser au maximum les tâches pour ne plus avoir à y penser (ou presque).

Les routines sont des habitudes à prendre pour faire des actions de manière automatique. Ça peut être : ouvrir le courrier et trier ses papiers tous les jours en rentrant du travail pour ne pas accumuler, lancer une machine le matin avant de partir, la suspendre dès qu’on rentre le soir (hum hum hum), … Ce ne sont que des exemples à adapter à votre situation.

De ces routines découle un planning familial où vous pourrez noter les tâches que vous souhaitez faire de manière régulière. Attention à toujours prévoir de la marge : le but n’est pas de se faire un planning hyper serré qui ne tiendrait plus au moindre imprévu.

 

On ne procrastine pas !

J’en arrive au dernier point et non des moindres : la procrastination (le fait de repousser inlassablement des actions à plus tard, demain, un jour, …)

Lorsqu’on remet les choses à plus tard, on les garde en tête jusqu’à ce que ce soit fait. Donc plus vite on fait une tâche, plus vite on peut cesser d’y penser.

Le fait de reporter une tâche à faire puis y penser en permanence est bien plus fatiguant que de la faire tout de suite.

Comment faire ? Voici quelques pistes :

  • vous pouvez commencer par réfléchir à votre objectif pour vous motiver
  • accordez-vous une récompense lorsque votre travail sera fait
  • décomposez votre tâche en plein de petites actions pour la rendre plus « digeste »
  • le plus dur est de s’y mettre : entamez la première petite action, vous aurez déjà fait quelque chose ! Attention tout de même à ne pas s’arrêter en si bon chemin.

 

motivation

 

Vous l’aurez compris, ces solutions vous permettent d’être plus serein-e dans le cas où vous ne pourriez pas déléguer. Si toutefois vous pouvez confier des tâches à une autre personne, discutez au préalable des exigences à respecter. Si vous déléguez puis que vous vous sentez obligé d’être tout le temps derrière, vous ne réduirez pas votre charge mentale. D’où l’intérêt de simplifier au maximum.

 

 

 

 

 

 

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25/02/2020

Un coach en rangement, vraiment ?

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Le terme de « coach en rangement » peut être mal interprété car encore méconnu : si l’on s’en tient à la première idée que l’on a du rangement (« range ta chambre ! »), cela signifierait que le coach en rangement va ramasser tous les objets qui trainent et les poser bien alignés sur les étagères ou dans l’armoire ?

Mais cela tout le monde SAIT le faire. Acheter de belles boites et autres accessoires d’organisation ne suffit pas à rendre un endroit ordonné.

Vous vous en doutez donc, le coach en rangement fait en réalité bien plus que cela !

 

Le coach en rangement ne fait pas que du rangement !

Ce métier est à l’origine appelé « home & office organiser », terme anglophone qui se traduit difficilement : un organisateur de maison et de bureau ? On peut également parler de conseiller en organisation personnelle.

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Le coach en rangement aide les particuliers, mais aussi les entreprises, à remettre de l’ordre dans leur environnement.

Il vous aide à prendre les bonnes décisions pour trier et désencombrer (pour lutter contre le fameux « on ne sait jamais, ça peut toujours servir »), mais aussi à réorganiser, classer, optimiser, …

Le but : gagner de la place, du temps et de la sérénité, et surtout éviter que le désordre ne revienne !

 

Le déroulement d’une prestation de home organising

Difficile de décrire une situation type car chaque demande est différente. Globalement, une prestation d’home organising se déroule en deux temps :

  • D’abord on trie et on désencombre
  • Ensuite on réorganise et on range

Le désencombrement est en effet tout aussi important que le rangement car il est le point clé pour un espace facile à organiser au quotidien : un objet en moins est un objet qui ne sera pas à ranger.

 

Je vous propose un accompagnement de 30 ou 60 min pour débuter votre processus de rangement :

Découvrir le "Boost Organisation"

 

Le coach en rangement ne vous forcera jamais à jeter quoi que ce soit. Il vous accompagne dans votre tri pour vous aider à prendre les bonnes décisions et à vous interroger sur vos vrais besoins et envies. Il vous guide également vers des filières de récupération pour donner ou vendre vos objets inutiles.

 

Vous voulez une bonne nouvelle ?

Je vous indique tous ces endroits en Alsace ici :

 

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L’étape de désencombrement est fréquente mais non obligatoire : si vous estimez avoir peu d’objets inutiles ou que vous avez déjà fait du tri, aucun problème ! On passe alors directement à la phase n°2 : l’organisation et le rangement.

Cette étape part surtout du bon sens : avec de la logique et de l’imagination, on cherchera à rendre la maison plus fonctionnelle et pratique à ranger au quotidien.

Et il est vrai qu’en rangeant, les boîtes sont très utiles. Elles permettent de compartimenter, de séparer et de contenir toutes sortes d’objets. Mais nous l’avons vu, cela ne fait pas tout. Il faut également respecter quelques règles simples :

 

 

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Un métier en plein essor

Le métier de coach en rangement / home organiser se développe doucement. Les reportages sur le sujet se multiplient, une fédération, la FFPO a été créée en 2017 pour professionnaliser et faire reconnaitre le métier, des sites tels que maniaques.fr y attribuent toute une catégorie sur leur blog,... Mais la plus grande difficulté du métier est toujours encore de se faire connaitre.

 

Vous voulez en savoir plus sur l’origine du métier d’home organiser ?
C’est par ici : www.tout-en-ordre.fr/home-organiser

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08/06/2021

Comment éviter de perdre ses documents numériques ?

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On a de plus en plus de fichiers numériques, que ce soient des photos, des vidéos ou des documents administratifs. Une panne du disque dur de votre ordinateur et tout est perdu, mais pas seulement : en cas de virus de type Ransomware, vos données sont chiffrées et on vous demande une rançon pour vous fournir la clé de déchiffrage, sans quoi vos documents sont illisibles.

Voici donc deux bonnes raisons de prendre quelques précautions avec vos fichiers.

 

Pour parer à ces risques, il faut toujours garder deux sauvegardes de vos données.
 

En faisant deux sauvegardes, le seul risque est que les deux appareils pourraient tomber en panne exactement en même temps. Cette probabilité est vraiment très faible, à condition de stocker les deux sauvegardes à deux endroits différents.

Les grandes entreprises  possèdent généralement un système de sauvegarde automatique sur un serveur de fichier. Ce système est mis en place par une société informatique et peut se révéler coûteux.

Pour les plus petites entreprises qui ne peuvent pas y attribuer autant de moyens, un disque dur externe de bonne qualité suffit. Pour renforcer la sécurité, il est possible de répartir les données à sauvegarder sur plusieurs disques durs simultanément selon des techniques de stockage nommées RAID.

 

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Concernant les supports à utiliser, plusieurs choix sont possibles :
 

Les CD et DVD sont clairement obsolètes et peu fiables dans la durée. Pour vos données personnelles, les supports les plus fréquents sont la clé usb , le disque dur ou le cloud.

Personnellement, j’utilise un disque dur externe car sa capacité de stockage est plus élevée qu’une clé usb. Le seul risque est de se faire voler les deux appareils en même temps ou qu’un incendie détruise les deux. C’est pour cela qu’ils ne sont pas rangés au même endroit.

Du coup les copies doivent se faire manuellement mais je le fais une fois par mois environ ce qui est déjà bien. Cela signifie que si mon ordinateur décide de rendre l’âme, je perds au pire un mois de travail.  Mais il y a un avantage : comme les données ne sont pas synchronisées, si je supprime par erreur un document ou si un virus chiffre mes documents, la seconde copie ne sera pas affectée.

Concernant le cloud, il existe plein de sites, payants ou gratuits. En mettant vos documents en ligne, vous êtes sûrs de les retrouver même en cas d’incendie. Vous pouvez même choisir de les partager avec d’autres personnes.

Mais attention :

  • Même si chaque service de stockage en ligne vous assure la confidentialité de vos données, par principe de précaution n’y mettez pas de photos ou documents que vous ne voudrez jamais diffuser.
  • Ces outils ne sont pas à l’abri de bugs. Il est même déjà arrivé que des sites ferment du jour au lendemain. Gardez donc à l’esprit que le cloud n’est pas 100% sécurisé non plus. On voit bien avec l’incendie d’OVH à Strasbourg en début d’année que les serveurs externes ne sont pas infaillibles non plus.
  • N’oubliez pas que le stockage en ligne est très polluant : pour alimenter les serveurs nécessaires au stockage de vos données, il faut d’énorme datacenters qui ont besoin d’être alimentés et refroidis en permanence. Cette solution est certes pratique mais tout sauf écologique.

 

serveur

 

Un arbitrage à faire
 

Il y a donc plusieurs solutions, ayant chacune ses avantages et inconvénients, à mettre en perspective en fonction de la probabilité des risques. Personnellement, je fais une sauvegarde sur disque dur externe pour parer au risque de panne, de suppression par erreur ou de virus car ces risques me semblent plus probables qu’un incendie ou un vol simultané de mon ordinateur et de mon disque dur. J’exclue le dégât des eaux qui ne peut pas toucher un appareil en hauteur.

De plus, mon disque dur externe n’étant sollicité que lors de mes sauvegardes, cela allonge d’autant sa durée de vie.

 

Quoi sauvegarder au juste ?
 

Il va de soi que pour faire une copie de ses données importantes, encore faut-il qu’elles soient regroupées au même endroit ou au moins dans un nombre limité de dossiers.

Si vous avez des fichiers sur le bureau d’accueil, ainsi que dans des dossiers éparpillés un peu partout, vous ne serez jamais sûr d’avoir tout sauvegardé et c’est autant de manipulations supplémentaires pour les copier.

Prenez la bonne habitude de toujours classer immédiatement vos documents. Comment ? Le mot magique : arborescence !

L’arborescence est une organisation hiérarchique de vos données. Définissez un dossier source puis des sous-dossiers. Ainsi, lors de vos sessions de sauvegarde, vous n’aurez qu’à copier ce dossier source vers votre second support de stockage.

arborescence-informatique

Tant que nous en sommes à l’arborescence, pour s’en sortir, mieux vaut respecter quelques règles :

  • Toujours nommer ses dossiers et ses documents : mieux vaut un long titre qui aura le mérite d’être explicite plutôt que le terme générique «  nouveau dossier »
  • Limiter la profondeur de l’arborescence à quelques niveaux : si le sousdossier contient lui-même des sous-dossiers qui contiennent des sous-dossiers, qui contiennent …. On ne s’en sort plus. Je ne vais pas vous donner un chiffre précis à respecter, car cela dépend aussi du nombre de vos fichiers, mais il s’agit d’un arbitrage à faire entre classer de manière très précise et simplifier ses recherches sans avoir à cliquer sans fin sur le chemin à suivre pour retrouver le document tant cherché.
  • Avant de créer un nouveau dossier, toujours vérifier qu’il n’existe pas déjà. Cela semble évident mais je vous assure que les doublons arrivent très souvent.

 

 

 

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