Je rangerai plus tard... Comment éviter de procrastiner ?


procrastination

Vous devez souvent lutter pour ne pas tout repousser au lendemain ?

Il faut dire que c’est tellement tentant de tout simplement se dire « je le ferai plus tard » :

Je plierai ce tee-shirt correctement, pour l’instant je le mets en boule direct devant les autres vêtements (c’est déjà bien de le poser là où il se range)

Je classerai cette photo sauvegardée plus tard, pour l’instant je l’enregistre sur le bureau

Je jetterai plus tard ce papier qui traine, il ne me gène pas trop pour l’instant

Bref... Tout ça pour vous dire que OUI, vous êtes parfaitement normal(e) si vous aussi vous n’avez pas toujours envie de faire les choses tout de suite mais de les remettre à plus tard. On appelle cela de la procrastination.

La procrastination n’est pas forcément un défaut si elle n’engendre pas de conséquences négatives mais peut vraiment user au quotidien, car tant qu’on repousse les choses au lendemain on continue à y penser.

 

repousser-plus-tard

 

Pourquoi on procrastine ?

Déjà, non ce n’est pas forcément de la fainéantise. On peut se sentir vraiment bloqué et anxieux à l’idée de faire quelque chose.

Ou bien l’effort à faire demande de la concentration alors qu’on a naturellement tendance à chercher la récompense immédiate, le chemin le plus facile, là tout de suite. D’autant plus si la tâche à faire n’est pas si importante et donc qu’elle peut attendre.

Le proverbe « ne remets pas au lendemain ce que tu peux faire le jour même» a-t-il un sens si on ne voit pas l’intérêt de la tâche en question ?

Là le problème vient surtout du fait qu’en repoussant une tâche, on continue d’y penser et au final on aura perdu du temps. Tandis qu’une petite tâche immédiatement réalisée peut être tout de suite oubliée et on peut passer à autre chose.

 

Mathias Pessiglione, chef d’équipe à l’institut du Cerveau, explique également que chez les personnes ayant tendance à procrastiner, les valeurs de récompense et d’effort ne se mesurent pas de la même manière :

La valeur d’une récompense diminue avec le temps (encore plus chez les enfants). Nous préférons naturellement obtenir une récompense le plus vite possible.

De la même manière, les efforts à fournir pour obtenir une récompense coutent plus immédiatement que s’ils sont remis à plus tard.

Lorsqu’on a une grande tendance à procrastiner, on considère que la valeur de l’effort à fournir baisse plus vite avec le temps que celle de la récompense.

Mathias Pessiglione prend pour exemple le rangement d’une chambre : un procrastineur va considérer que s’il range sa chambre demain au lieu d’aujourd’hui, sa satisfaction (la récompense) sera globalement la même. Par contre, il considérera que l’effort à fournir pour le faire est moins pénible s’il le remet au lendemain.

 

 

La procrastination a donc plein de causes possibles que j’ai à peine survolées ici. Personne ne peut donc prétendre avoir LA solution pour ne plus procrastiner.

 

Il y a tout de même quelques solutions à essayer pour réduire sa procrastination :
 

- Limiter au maximum le nombre de gestes à faire pour ranger les objets que vous utilisez le plus souvent : devoir faire un trop grand nombre de gestes pour ranger un objet sera à coup sûr rebutant pour le ranger. Autant se faciliter la tâche au maximum.

- Regrouper les objets que vous utilisez au même moment pour la même tâche : le rouleau de sacs poubelle à proximité de la poubelle par exemple : là encore il s’agit d’un conseil tout simple mais tellement efficace. L’humain étant par nature assez paresseux (si si !), autant réduire les bonnes excuses qu’on pourrait trouver pour ne pas faire les corvées indispensables.

 

- Opter pour les factures électroniques pour ne plus avoir à classer ses documents papier : Je sais que tout le monde n’adhère pas à cette idée, ce que je peux comprendre. Personnellement je passe au numérique dès que je peux et je ne reçois quasiment plus aucune facture papier. Du coup, tous mes documents importants tiennent dans un seul classeur ! J’ai donc résolu le problème paperasse en l’éliminant tout simplement. Attention, pour que ce conseil fonctionne bien, il vaut mieux coupler facture électronique et prélèvement automatique, au risque d’oublier de payer à temps.

 

Je pourrais continuer cette liste longtemps et même développer chaque point séparément. On peut faire beaucoup en amont pour réduire au maximum les tâches à faire. C’est d’ailleurs ce que j’ai développé dans cet article :

COMMENT REDUIRE SA CHARGE MENTALE

procrastination

 

Mais arrive toujours un moment où la tâche est inévitable, où il faut tout de même faire quelques gestes (minimes mais quand même).

Je pense notamment à toutes ces petites tâches du quotidien qui ne prennent pas beaucoup de temps, mais qu’il est tellement tentant de repousser.

 

Dans ce cas, la première chose que je peux vous conseiller est … la MOTIVATION !
 

Pensez bien que reporter une tâche vous fait forcément perdre du temps :  

  • vous y pensez une première fois,
  • puis une seconde,
  • il faut parfois se souvenir de ce que c’est, de ce qu’il fallait en faire (ok, j’ai posé ce papier ici mais pourquoi déjà ?),
  • au final il faut tout de même faire la tâche en question.

Vous perdrez toujours moins de temps à faire quelque chose tout de suite, CQFD ;)

 

Pour se motiver, il faut déjà que la tâche à faire soit bien claire pour vous. Savez-vous exactement ce que vous avez à faire ? Avez-vous tout ce dont vous pourriez avoir besoin ?

Vous pouvez ensuite voir s’il est possible de décomposer cette tâche en plus petites actions. En décortiquant au maximum les étapes, c’est moins rébarbatif. Si vous en faite au moins une vous aurez déjà un peu avancé.

Vous pouvez par exemple vous donner un objectif de durée : vous commencez la première tâche pendant 5 minutes.  Au bout de ces 5 minutes, peut-être que vous n’avez vraiment plus envie de continuer.

Mais comme le plus difficile est de commencer, une fois lancé, vous vous sentirez sans doute plus motivé et il se peut que vous arriverez à faire bien plus que les 5 minutes initiales.

Quoi qu’il en soit vous serez toujours gagnant car vous aurez au moins un peu avancé.

 

motivation

Allez, j’espère avoir  réussi à vous insuffler un peu de motivation ! Sinon, vous pouvez encore procrastiner un peu lisant cet article sur la motivation.

 

 

 

 

 

 

 

 

Astuces rangement et organisation

 

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21/01/2020

Comment faire un maximum de choses même quand on n’est pas motivé ?

Comment se motiver

Vous aussi vous êtes parfois super motivés et d’autres fois pas du tout ? Un psychologue américain, BJ Fogg, propose une méthode pour avancer malgré le manque de motivation.

C’est très simple : lorsqu’on a la flemme (pour dire clairement les choses), au lieu de culpabiliser ou de chercher à se forcer, mieux vaut en tenir compte et se simplifier la tâche au maximum.

 

On ne peut pas se forcer en permanence à changer son comportement

Réaliser une tâche, aussi diverse soit-elle, nécessite un minimum de motivation, sans quoi on risque tout simplement de ne pas la faire et donc de procrastiner.

Pour rappel, la procrastination est le fait de toujours remettre à plus tard les choses à faire. Rassurez-vous, cette tendance est naturelle et donc très répandue.

 

Nous avons donc deux choix pour changer :

  • soit on arrive à augmenter sa propre motivation, on se force même quand on n’a pas envie
  • soit on fait en sorte que la tâche à faire soit la plus facile possible, comme ça, plus d’excuse pour ne pas la faire

Lorsque j’interviens chez les particuliers, nous cherchons justement à rendre le rangement le plus facile possible car on sait bien qu’être motivé à ranger en permanence relève de l’utopie. Si l’on a trop de gestes à faire pour ranger un objet, il y a de grandes chances qu’on le pose au premier endroit accessible au lieu d’aller le ranger à sa place.

D’après BJ Fogg, on commet souvent l’erreur de vouloir changer son comportement. En se disant qu’il suffit de se motiver, cela peut fonctionner à court terme mais pas dans la durée.

Pour créer de bonnes habitudes sur le long terme, tout miser sur la motivation est très souvent voué à l’échec. Il faut donc intervenir à la source et trouver pourquoi on n’a naturellement pas envie de faire la tâche en question.

Dans le cas du rangement, il y a deux causes majeures :             
- il y a trop de gestes à effectuer pour ranger   
- l’objet n’a pas de place attitrée et on ne sait pas où le mettre.             

 

desordre placard

 

Les vagues de motivation

Il nous arrive à tous d’avoir des élans de motivation. Dans ces moments, on arrive à faire plein de choses, on est hyper motivé. Mais cet état ne dure pas longtemps.  C’est ce que BJ Fogg appelle la vague de motivation (motivation wave).

Lorsque cette vague est haute, on peut faire un maximum de choses. Mais quand cette vague diminue, toutes les tâches compliquées nous rebutent et on ne fait que ce qui est le plus facile.

Il faut donc bien garder à l’esprit que la motivation fluctue et c’est tout à fait normal. On ne peut pas être au top en permanence. Alors, au lieu de lutter contre cette tendance naturelle, mieux vaut faire avec et s’y adapter.

 

 vague de motivation

 

Anticiper au mieux les choses à faire

Comment faire ? Tout d’abord, il faut profiter de sa « vague » de motivation pour faire un maximum de choses, notamment celles qui vous rebutent. Ainsi, lorsque votre motivation diminue il vous sera plus facile de continuer car le gros du travail est déjà lancé.

De plus, lorsque vous n’êtes pas motivé, si vous parvenez à faire au moins de toutes petites actions, c’est toujours ça de pris. Cela marche pour des choses à faire de manière ponctuelle mais aussi pour des habitudes que vous voulez mettre en place sans y parvenir.

Un exemple : vous aimeriez vous mettre au sport et en faire de manière régulière.    
Parfois vous ferez une séance de sport sans aucun souci, et parfois vous n’en aurez pas du tout envie. Dans ce cas, au lieu de faire une séance complète, fixez-vous un temps très court, par exemple 5 minutes.

 Au bout de ces 5 minutes, peut-être que vous n’avez vraiment plus envie de continuer.

Mais comme le plus difficile est de commencer, une fois lancé, vous vous sentirez sans doute plus motivé et il se peut que vous arriverez à faire bien plus que les 5 minutes initiales.

Quoi qu’il en soit vous serez toujours gagnant ! Si vous vous êtes arrêté au bout de 5 minutes, vous aurez au moins fait quelques minutes de sport au lieu d’aucune.

 

On simplifie les tâches au lieu de changer son comportement

Pour faciliter ces quelques minutes à faire, il faut profiter des moments de motivation pour mettre en place tout le nécessaire.  Cela permet de n’avoir aucune excuse au moment de commencer.

En reprenant l’exemple du sport, si on le fait chez soi on peut préparer le matériel nécessaire, faire de la place, choisir une tenue appropriée,… bref tout ce qui pourrait éviter de reculer lorsqu’on aura une baisse de motivation.

Le but est vraiment de pouvoir avancer par très petits pas, ce qui est mieux que de ne pas avancer du tout.

Si une tâche est trop compliquée et donc que vous la repoussez sans cesse, il faut la simplifier, la décortiquer au maximum pour avancer progressivement.

Nous sommes paresseux par nature et l’effort du moindre geste aide vraiment.

 

Se motiver, étapes par étapes

 

Je trouve cette approche très intéressante car elle déculpabilise. Quand on remet les choses à plus tard, on se sent coupable et on peut s’en vouloir de ne pas avoir réussi à se motiver.

Avec ces conseils, on s’organise pour réussir à tout moment à faire des petites tâches, et peut-être même à mieux tenir ses bonnes résolutions ? Qu’en pensez-vous ?

 

 

 

 

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Tout en ordre

17/09/2018

Quand le bazar devient une pathologie

accumulation

Vous avez peut-être déjà entendu parler du syndrome de Diogène, ou plutôt vu dans un reportage une maison remplie de déchets (bouteilles plastiques, …) jusqu’au plafond.

L’encombrement à son extrême est classé comme trouble du comportement, qui associe la plupart du temps l’accumulation d’objets à un isolement social.

 

Qui est touché ?

Le syndrome de Diogène touche majoritairement des personnes âgées, vivant seul. Ce syndrome apparait très souvent suite à un choc psychologique tel que le décès d’un proche. Mais ces cas ne sont pas systématiques et ce syndrome peut se développer dans toutes les classes d’âge et toutes les classes sociales.

 

Comment reconnaitre ce syndrome ?

Si vous avez l’impression de trop accumuler, pas de panique, il faut vraiment être dans l’extrême pour que cette accumulation soit considérée comme pathologique.

Beaucoup de personnes n’arrivent pas facilement à se débarrasser de leurs objets, et cela pour plusieurs causes possibles. Les plus fréquentes sont :

  • La peur d’en avoir besoin un jour : on s’imagine alors facilement une situation très hypothétique dans laquelle on pourrait avoir besoin de cet objet
     
  • L’aspect sentimental de l’objet : on n’ose pas s’en débarrasser notamment lorsqu’il s’agit d’un cadeau car on ne veut pas vexer la personne qui nous l’a offert
     
  • La culpabilité quand un objet nous a couté cher : les erreurs d’achat arrivent à tout le monde mais quand on s’en rend compte, le sentiment de gâcher de l’argent nous empêche de nous débarrasser de l’objet en question
     

Pour diagnostiquer un syndrome de Diogène, on observe principalement une accumulation excessive d’objets : la personne n’a plus la notion de déchet, elle ne fait plus la distinction entre les déchets et les objets et conserve tout. A cela s’ajoute un manque d’hygiène corporelle, ainsi qu’un fort isolement social.

Vos nombreuses collections de souvenirs et autres ne suffisent donc pas à vous rendre atteint par ce syndrome.

 

A ne pas confondre avec la syllogomanie…

Le fait d’amasser un très grand nombre d’objets n’implique pas systématiquement la présence du syndrome de Diogène. Il pourrait en effet être confondu avec la syllogomanie qui elle consiste à collectionner des objets de manière excessive.

La personne souffrant de syllogomanie ne peut pas se résigner à jeter les objets qu’elle possède, et encombre ainsi son domicile au point de réduire son espace vital.

Ces deux troubles sont assez proches mais pas synonymes : si on schématise, la syllogomanie est une accumulation compulsive d’objets se rapprochant plus du TOC, n’incluant pas forcément une mauvaise hygiène.

Elle peut en revanche aboutir au syndrome de Diogène, qui lui est une vraie pathologie, où l’on note un isolement social et un manque d’hygiène en plus d’une accumulation d’objets ET de déchets.

 

Comment ça se soigne ?

Le syndrome de Diogène étant un trouble mental, le coach en rangement ne peut pas soigner les personnes souffrant de ce syndrome. Il faut faire appel à la médecine.

De plus, forcer la personne atteinte à ranger ne suffit pas à la guérir, au contraire. Le rangement peut être un vrai déchirement et n’empêchera pas la situation de revenir.

Enfin, le syndrome de Diogène étant souvent associé à d’autres problèmes psychiatriques, il faut traiter l’ensemble des problèmes pour avoir une guérison efficace.

Malheureusement, le diagnostic n’est souvent pas posé car la personne est devenue tellement isolée qu’elle ne laisse plus personne entrer chez elle et refuse toute aide extérieure. L’état de l’habitat est alors dans de nombreux cas constaté au moment du décès de la personne.

 

Et les collectionneurs ?

Werner Muensterberger, psychanalyste américain définit la collection comme le fait de sélectionner, regrouper et conserver des objets de valeur subjective.

On retrouve donc cette notion d’accumulation, mais de manière plus ordonnée et cadrée. Le collectionneur ne garde pas tout et n’importe quoi mais seulement un type bien précis d’objets (ou plusieurs pour les pluti-collectionneurs).

Comme pour un achat compulsif, l’acquisition d’un nouvel objet dans sa collection procure un plaisir immédiat mais éphémère, qui peut pousser à chercher en permanence de nouveaux objets.

 

collection

 

Le collectionnisme peut-il être pathologique ?

Nous avons quasiment tous commencé un jour ou l’autre une collection (pour ma part, c’était les papiers à lettre Diddl au collègue). Cela n’a rien d’un toc ou d’une pathologie quelconque.

D’après le psychiatre Robert Neuburger, le comportement d’un collectionneur devient dangereux quand « l’aspect passionnel prend le dessus et qu’il perd toute notion de réalité. Ce sont des cas rares, bien sûr. Quant aux collectionneurs “normaux”, même s’ils ne souffrent pas d’une maladie, ils ne guérissent pas du “collectionnisme”. C’est une véritable dépendance. Un peu comme l’alcoolisme ou le jeu. A la différence que cette assuétude est plutôt sympathique”. »

 

Savez-vous qu’il existe des termes pour désigner une collection en fonction du type d’objet concerné ? Un suidéphile par exemple collectionne ce qui concerne les cochons, un cervalobélophile collectionne les étiquettes de bière …

 

 

 

 

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20/09/2024

Gérer la vie pro et la vie perso à la maison : Trouver l’équilibre

Aujourd'hui, on va parler d'un sujet important pour beaucoup d'entre nous : comment équilibrer vie professionnelle et vie personnelle pour alléger la charge mentale. Si vous vous sentez parfois submergé(e) par les responsabilités professionnelles qui empiètent sur votre vie privée, cet article est pour vous. Que vous soyez employé(e) ou entrepreneur(e), nous avons tous ressenti cette pression à un moment ou à un autre.

L'équilibre entre vie professionnelle et personnelle on en entend très souvent parler, mais comment réellement y parvenir quand la charge mentale liée au travail semble envahir chaque instant de notre quotidien? Dans cet article, on va explorer ensemble les causes de cette charge mentale, ses effets, et surtout, les straégies à adopter pour la réduire et retrouver un équilibre durable.


Comprendre la charge mentale au travail

La charge mentale au travail désigne cet état où, même en dehors des heures de travail, votre esprit reste préoccupé par des tâches à faire, des projets à terminer ou des problèmes auxquels vous n’avez pas trouvé de solution. C'est ce sentiment de ne jamais pouvoir vraiment décrocher, même pendant les moments de détente.

Les causes de cette charge mentale sont nombreuses. Pour certains, cela découle d'une surcharge de travail, d'une accumulation de tâches ou d'attentes parfois irréalistes. Ces dernières peuvent, soient être imposées par l'employeur ou par soi-même, elles exercent une pression constante. La peur de ne pas être à la hauteur, la pression des performances ou encore le manque de ressources sont autant de facteurs qui entretiennent cette charge mentale.

Prenons l'exemple d'une jeune maman qui travaille à temps plein. En plus de ses responsabilités professionnelles, elle doit gérer les rendez-vous médicaux de ses enfants, les activités extrascolaires et veiller au bon fonctionnement de la maison. Même après avoir quitté le bureau, son esprit est encore préoccupé par un rapport à rendre ou une réunion à préparer. Résultat : elle ne parvient jamais à vraiment se détendre une fois à la maison. 

 

 

Les effets de la charge mentale sur la vie personnelle

La charge mentale liée au travail n'est pas confinée aux heures de bureau. Elle envahit souvent la vie personnelle, créant des tensions dans nos relations avec notre partenaire, nos enfants ou nos amis. Quand notre esprit est constamment absorbé par des préoccupations professionnelles, il devient difficile d'être pleinement présent pour les autres.

Cette charge entraîne également une fatigue mentale et physique. Après une journée de travail stressante, on est souvent trop fatigués pour profiter des activités qui nous apportent du plaisir ou pour nous occuper des tâches ménagères. Ce cercle vicieux, où le manque de temps pour se ressourcer mène à une fatigue accumulée, intensifie la charge mentale.

Par exemple, un salarié qui a pris plus de responsabilités au travail peut se rendre compte qu'il est moins patient avec ses enfants et qu'il se dispute plus souvent avec sa compagne. Fatigué, irritable, et se sentant coupable de ne pas être plus présent pour sa famille, il subit les répercussions directes de la charge mentale liée à son travail sur sa vie personnelle.

 

Stratégies pour alléger la charge mentale au travail

Comment peut-on alléger cette charge mentale et retrouver un équilibre plus sain entre vie professionnelle et vie personnelle ? 

Voici quelques stratégies pratiques à adopter :

1. Organisation et planification

Prenez le temps chaque semaine de planifier vos tâches professionnelles, en identifiant celles qui sont prioritaires. Utilisez des outils de gestion du temps tels que des listes de tâches ou des agendas numériques pour visualiser votre charge de travail. Le simple fait d'organiser vos tâches peut déjà alléger votre esprit. Essayez des méthodes comme le time blocking, où vous planifiez des blocs de temps dédiés à chaque activité. Pour plus de détails sur cette méthode, consultez l’article  "Le Time Blocking : Une méthode révolutionnaire pour mieux gérer votre temps" sur le blog.

2. Déconnexion après le travail

Il est crucial de savoir se déconnecter après une journée de travail. Cela peut être difficile, surtout si vous travaillez à domicile ou si votre métier demande une disponibilité constante. Pourtant, instaurer un rituel de fin de journée peut faire une grande différence. Fermez votre ordinateur, rangez votre espace de travail, ou prenez un moment pour vous détendre en prenant 5 grandes respirations afin de signaler à votre cerveau qu'il est temps de passer à autre chose.

3. Gestion des attentes

Apprenez à dire NON lorsque c'est nécessaire et fixez des limites claires avec vos collègues et supérieurs. Exprimez que, pour être pleinement efficace, vous avez besoin de moments de déconnexion. La plupart des gens comprendront ces limites si elles sont communiquées de manière honnête et ouverte.

4. Temps pour soi

Réservez du temps pour des activités qui vous ressourcent : sport, loisirs ou moments de détente. Ces pauses sont essentielles pour recharger vos batteries et revenir au travail avec un esprit clair, concis et une bonne énergie.

 

Trouver un équilibre durable entre vie professionnelle et personnelle

L'équilibre entre vie professionnelle et personnelle est différent pour chacun. Lorsque j'étais salariée, ma priorité était de couper complètement après le travail. Une fois sortie du bureau, je ne pensais plus du tout au travail. En revanche, depuis que je suis à mon compte et que je travaille à domicile, il est plus difficile de maintenir cette séparation.

La première étape pour trouver un équilibre durable consiste à définir vos priorités. Qu'est-ce qui est vraiment important pour vous, aussi bien sur le plan professionnel que personnel ? Une fois ces priorités identifiées, faites les ressortir sur votre emploi du temps. Parfois, cela signifie refuser certaines opportunités professionnelles pour préserver 

du temps pour vous ou votre famille, ou déléguer certaines tâches personnelles pour vous concentrer sur un projet au travail.

La flexibilité est également très importante. Des périodes de stress ou de forte charge de travail sont inévitables, mais en étant flexible et en ajustant votre emploi du temps, vous pourrez mieux gérer ces moments sans sacrifier votre bien-être.

Enfin, n'oubliez pas l'importance de demander du soutien. Parlez de votre charge mentale à votre partenaire ou à vos proches. Partager vos ressentis peut déjà apporter un soulagement. N'hésitez pas à demander de l'aide si nécessaire, parfois une autre perspective peut offrir des solutions auxquelles vous n'aviez pas pensé.

 

 

Aujourd'hui, on a vu les impacts de la charge mentale liée au travail sur la vie personnelle, et comment, avec un peu d'organisation et de réflexion, il est possible de retrouver un équilibre plus sain.

Je vous encourage à tester ces stratégies dans votre quotidien. Que ce soit en améliorant votre planification, en vous déconnectant après le travail ou en repensant vos priorités, chaque petit changement peut contribuer à un meilleur équilibre.

Si cet article vous a été utile, partagez-le avec vos proches ou vos collègues. Et si vous avez des questions ou des suggestions pour de futurs articles, n'hésitez pas à me contacter !

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