Organiser l'espace de jeux des enfants


Les jouets des enfants représentent souvent un défi majeur en matière de rangement et d'organisation à la maison. De plus, les besoins évoluent rapidement avec l'âge de l'enfant. Heureusement, il existe des solutions de rangement évolutives qui permettent d'adapter l'organisation sans devoir constamment renouveler le mobilier. Et ça c'est vraiment sympa pour notre sérénité et pour notre porte monnaie!

Dans cet article, nous allons explorer les rangements idéaux pour chaque tranche d'âge, du bébé jusqu'à l'enfant en passant par le bambin. Je vous proposerais des idées de meubles et d'aménagements pour favoriser l'autonomie de vos enfants dans le rangement de leurs jouets et de leurs espaces de vie.

 

1. Les besoins de rangement selon l'âge

 

Les rangement pour les bébés

 

Les bébés ont souvent des jouets d'éveil et des peluches. À cet âge, le plus important c’est d'avoir des solutions de rangement accessibles pour les parents puisque c’est principalement eux qui vont sortir et ranger les jouets. Des paniers ou des bacs faciles à attraper, des étagères basses ou des cubes de rangement sont très bien. Ces rangements doivent être pratiques pour ranger les jouets et être à portée de main. Quand bébé grandit et commence à se déplacer, vous pouvez lui mettre une étagère à sa hauteur pour qu’il puisse lui-même aller chercher le jouet dont il a envie. Un rangement à sa hauteur favorise son autonomie.

 

Voilà ma sélection pour vous:

 

 

   Panier à jeux                                                      Kallax Ikea

 

Le rangement pour les bambins

 

Les bambins commencent à explorer davantage le monde qui les entoure. Ils ont souvent des jouets en bois ou en plastique coloré, des puzzles simples et leurs premiers jeux éducatifs. Des étagères ouvertes ou des casiers avec des bacs peuvent être très utiles pour classer les jouets par catégorie. Vous pouvez utiliser des bacs transparents et y coller des images pour aider les enfants à repérer plus facilement leurs jouets et surtout à les ranger en toute autonomie.

 

Voilà ma sélection pour vous:

 

    

Trofast IKEA                                                        Bacs transparents

Le rangement pour les enfants plus âgés

 

En grandissant, les enfants ont des jouets plus complexes tels que des jeux de construction, des jeux de société, des collections de figurines, etc. Des solutions de rangement modulables ou évolutives sont parfaites. Par exemple, des étagères ajustables en hauteur ou des meubles qui peuvent être reconfigurés selon les besoins. Vous pouvez utiliser des boîtes de rangement avec des compartiments ou dans les tiroirs mettre des séparateurs pour simplifier l’organisation.  C’est idéal pour garder les petits objets organisés.

Voilà ma sélection pour vous:


           

Boîte à Lego©                                                                 Pochettes zip   

 

Séparateurs de tiroir

2. Gérer les espaces partagés

 

Si vous avez plusieurs enfants partageant une même chambre, prévoyez des solutions de rangement qui favorisent le partage et la collaboration. ici le plus important c’est que chacun puisse avoir son coin, ses jouets. Vous pouvez en plus de leurs coins particuliers créer une zone de jeux collectif qui sera une zone partagée. Pour ça, des étagères avec des sections dédiées à chaque enfant ou des bacs de rangement individuels peuvent aider à maintenir l'ordre et à éviter les disputes.



3. Astuces en vrac pour tous les âges

 

- Chariot ateliers manuels : Utilisez des dessertes à roulettes en métal pour ranger tout le matériel de création manuelle. C’est facile à déplacer et à ranger et ils peuvent s’en servir seuls. 

- Bibliothèque murale : Installez des étagères murales avec une barre pour retenir les livres. Adaptez la hauteur à celle de l'enfant pour faciliter l'accès. Si votre enfant est fan de livre et qu’il en a des centaines mais lis toujours les mêmes vous pouvez mettre en place un système de bibliothèque. Mettez les livres dans une pièce à part et chaque dimanche votre enfant peut prendre 10 livres par semaine. Et chaque dimanche, il change. Ca permet de vraiment faire une rotation. 

- Caisse filet ou pouf pour les peluches : Utilisez des caisses avec des cordes pour ranger les peluches. Cela permet de voir et de prendre facilement les peluches sans tout déranger. Il existe aussi des poufs que vous remplissez avec toutes les peluches. Une fois remplis vous pouvez même vous asseoir dessus.

 

4. Transformer le rangement en jeu

 

Faites du rangement un moment ludique dès le plus jeune âge. Chantez des chansons de rangement ou organisez des compétitions pour ranger les jouets le plus vite possible. Cela permet de créer des habitudes positives et d'automatiser le rangement.

En adaptant le rangement en fonction de l'âge et des besoins spécifiques de l'enfant, vous pouvez créer un environnement organisé et stimulant qui favorise le jeu et l'apprentissage. Si vous avez d'autres astuces, n'hésitez pas à les partager sur mon Instagram @tout_en_ordre.

Et si vous voulez en savoir plus sur comment aider votre enfant à ranger je vous laisse aller lire cet article: Comment concilier enfants et rangement ?

Astuces rangement et organisation

 

Suivez TOUT EN ORDRE sur Instagram et Facebook

D'autres articles pourraient vous intéresser :

Tout en ordre

22/08/2022

Comment organiser ses vêtements ?

Pliage vertical vetements

On ne porterait qu’un tiers des vêtements que nous possédons. Et pour cause, on porte quasiment toujours les mêmes vêtements.

Alors comment y voir plus clair dans sa penderie, pour ne plus avoir l’impression de n’avoir rien à mettre ?

 

Première étape : faire le tri

 

Commencez par sortir tous les vêtements de vos placards. Regroupez tout, y compris les vestes dans l’entrée, le gilet resté au salon…

Vous pouvez ensuite les étaler sur un lit ou sur le sol (en posant un grand drap en dessous pour ne pas les salir). Comme on ne peut pas mélanger les vêtements sales avec les propres, mieux vaut essayer d’être à jour dans les machines pour avoir un maximum de vêtements propres au moment du tri. Repérez approximativement la quantité de vêtements sales pour chaque catégorie (pantalon, pull, tee-shirt, …)

 

Procédez ensuite au grand tri : commencez par tout séparer en catégories : pulls, vestes, pantalons, shorts, tee-shirts, gilets, robes, jupes, sous-vêtements, …

Le fait de faire ces catégories vous permettra de vous rendre compte immédiatement du volume de chacune : si vous avez 70 tee-shirts, le tri serra plus drastique que pour vos 8 pulls.

Commencez par les vêtements hors saison : comme vous ne les portez pas actuellement, vous aurez plus de recul pour décider de les garder ou non.

 

avant apres chambre

 

Pour chaque catégorie, séparez les vêtements un par un en fonction de sa destination :

  • A conserver : vous les portez souvent et aimez les porter
  • A donner ou à vendre : ils sont en bon état mais ne vous plaisent pas ou plus, ou ne sont pas à la bonne taille
  • A recycler : tout ce qui est abimé, usé, non réparable ou non réparé (à un moment on arrête de se dire qu’on va recoudre ce gilet un jour, si ça fait des mois qu’il n’a pas été réparé, il y a peu de chances que ce soit fait un jour)
  • A jeter : les vêtements souillés (peinture, graisse…) ou moisis ne sont pas recyclables.
  • A stocker : les vêtements que vous portez à des occasions particulières : vêtements de grossesse, déguisements, … En fonction de la place dont vous disposez, vous pourrez les ranger avec les autres vêtements ou dans un autre meuble, à vous de voir.

 

 

Quelques règles simples pour vous aider à faire le tri :

  • Pour chaque catégorie de vêtements, comptez combien il vous en faut en fonction de votre fréquence de changement (tous les jours, tous les deux jours…), de la fréquence des machines, du temps de séchage. Vous pouvez ajouter un peu de marge.
  • Attention à ne pas déclasser trop de vêtements en tenues d’intérieur ou pour le bricolage. Là aussi il faut évaluer ses besoins réels.
  • N’hésitez pas à vous débarrasser de vos « erreurs d’achat ». Ne vous forcez pas à mettre un vêtement que vous n’aimez pas pour vous donner bonne conscience, donnez-le (ou vendez-le) pour qu’il serve à quelqu’un d’autre ! Ne gardez que ce que vous aimez vraiment porter.
  • En cas de doute, mettez les vêtements de côté. Si vous ne les avez pas ressortis au bout de quelques mois c’est qu’ils ne vous ont pas manqué et peuvent donc être éliminés.

 

pliage vetement

 

Concernant la destination des vêtements à donner ou à vendre :

il s’agit là d’un choix à faire en fonction du temps que vous êtes prêts à passer.

Le plus rapide est de les donner dans un point de collecte : il y en a forcément un pas loin de chez vous et il suffit de « jeter » vos sacs dans le container.

Pour vendre vos vêtements, que ce soit sur internet ou à une bourse aux vêtements, cela peut vous prendre un certain temps pour un prix parfois dérisoire. Il peut être judicieux de ne vendre que les vêtements de marque en excellent état, qui eux se vendent plus cher. Tout dépend si vous préférez la rapidité ou le pécule que vos vêtements peuvent vous rapporter.

 

Les vêtements à recycler sont à déposer dans les points d’apport volontaire qui reprennent les vêtements usés. Ils seront recyclés.

 

 

Deuxième étape : ranger

 

Si vous aviez bien défini chaque catégorie, le rangement ira assez vite.

Les vêtements hors saison :

On conseille en général de mettre de côté les vêtements hors saison. Pourtant, si la place le permet (maintenant que vous avez bien trié), il peut être plus judicieux de les laisser au même endroit, ce qui évite de perdre du temps à tout échanger deux fois par an. De plus, la température extérieure est souvent changeante et il arrive de devoir ressortir les vêtements déjà mis de côté.

Vous pouvez tout au plus passer les vêtements hors saison sur les étagères les moins accessibles.

 

Quelques conseils de rangement :

  • Plier prend beaucoup moins de place qu’accrocher sur cintres.
     
  • Evitez de faire des grosses piles car elles s’écroulent facilement et prennent beaucoup de temps à replier. Vous pouvez tester le pliage vertical si vous avez des tiroirs :

 

Pliage_Marie_Kondo

Si vous n’avez pas de tiroirs, vous pouvez tout de même utiliser cette méthode en pliant les vêtements dans des boites.

  • Tout doit être visible et accessible. Evitez de placer une pile devant une autre (sauf éventuellement pour le hors saison)
     
  • Il existe des cintres spéciaux pour les ceintures, les cravates ou les foulards. A vous de voir ce que vous préférez (cintre ou boîte) en fonction de vos habitudes et de la place disponible.
     
  • Ne pas suspendre plus d’un vêtement par cintre, sauf s’ils sont coordonnés (costume par exemple).
     
  • La lingerie se range dans un tiroir compartimenté ou dans des boites ouvertes sur les étagères de l’armoire
     
  • Concernant les bijoux, plusieurs solutions s’offrent à vous : la traditionnelle boîte à bijoux ou encore le support ou le panneau à fixer au mur ou dans la porte de votre placard à vêtements.
     
  • Idem pour les chaussures : le plus fréquent est le meuble dédié (les magasins d’ameublement offrent souvent l’embarras du choix), mais vous pouvez aussi les ranger dans un support derrière une porte, ou dans des boîtes pour les chaussures peu souvent portées…
     
  • Vous pouvez utiliser l’espace sous le lit pour y glisser des bacs (avec roulettes si possible) ou des tiroirs. Cet espace peut contenir les couvertures, couettes ou linge de lit, les vêtements hors saison si vous manquez de place, ou encore des vêtements qui ne servent qu’à de rares occasions. Vous pouvez aussi les ranger dans des housses de rangement sous vide qui permettent de gagner jusqu’à 75% d’espace.

 

avant-apres-chambre2

 

Les points d’apport volontaire

 

Que peut-on y mettre ?

 

Vous pouvez déposer des vêtements, du linge de maison, des chaussures, de la petite maroquinerie (sacs à main, ceintures).

Les vêtements et le linge peuvent être déchirés, usés, troués : ils seront recyclés, à condition d'être propres et secs.

 

 

containeurs-vetements

 

 

Quelques consignes :

  • Utilisez des sacs de 50 Litres maximum (afin qu’ils puissent entrer dans les conteneurs).
  • Ne pas déposer les vêtements en vrac ou dans des cartons, mais dans des sacs bien fermés, pour qu’ils ne se salissent pas).
  • Donnez des vêtements propres et secs. Les vêtements souillés (peinture, graisse…), mouillés et moisis ne sont pas recyclables.
  • Attachez les chaussures par paires.
  • Séparez le textile des chaussures et de la maroquinerie.
  • Si le conteneur est plein, ne déposez pas les sacs par terre car ils risquent d’être volés ou abîmés. Appelez au numéro indiqué sur la borne.
  • Certaines enseignes reprennent les chaussures abîmées pour les recycler, d’autres non. Les consignes se trouvent sur la borne de dépôt.

 

Exemples de points d'apport volontaire :

  • Croix rouge
  • Le Relais (fait partie du réseau Emmaüs)
  • Association d'aide aux enfants atteints de leucémie
  • Colthab
  • L'habit box - KFB Solidaire

 

Attention, la présence d'un logo associatif ne signifie pas forcément que les vêtements leur sont donnés. Il s'agit souvent d'entreprises privées qui reversent une somme à l'association citée.

 

 

Pour trouver un point d'apport :

Il y a un point de collecte dans quasiment tous les supermarchés, mais aussi ailleurs.

Tous les points sont répertoriés sur http://www.lafibredutri.fr/carto

 

 

 

 

 

 

Afficher plus
Tout en ordre

15/12/2021

J’achète trop, HELP ! Deux conseils pour acheter moins

achats-compulsifs

Lorsqu’on désencombre, on fait souvent le même constat : comment a-t-on pu accumuler tellement ?
S’en suit alors un sentiment de culpabilité, de gâchis et d’argent jeté par la fenêtre.

Entre les ustensiles de cuisine qui n’ont jamais servi et les vêtements qui portent encore l’étiquette du magasin, il y a de quoi se sentir perplexe. Pourquoi achetons-nous tellement ?
Tout d’abord, on dédramatise : les erreurs d’achat arrivent à tout le monde. Le plus important est de s’en rendre compte et de comprendre ce qu’il s’est passé.

 

Pourquoi on achète trop ?
 

Deux types de facteurs sont à prendre en compte : les facteurs propres à soi et les facteurs externes.

Au niveau externe, il faut bien garder en tête que les grands groupes industriels utilisent des techniques de vente de plus en plus performantes.

 

"Quand à la société d'hyperconsommation, son objectif n'est pas de répondre à nos besoins mais de les faire naitre, et d'en susciter de nouveaux, encore et encore"
Hideko Yamashita – DanShaRi, L’art du rangement

 

Le « neuromarketing » se base sur la recherche scientifique sur le fonctionnement cérébral, dans le but de nous persuader d'acheter leurs produits. Limiter ses achats à ce dont on a réellement besoin est donc de plus en plus difficile.


Quelques exemples :

  • « Plus que quelques heures pour bénéficier de cette offre ! »
    «Stock limité, il n’y en aura pas pour tout le monde »
    Naturellement l’humain n’aime pas perdre. C’est pourquoi vous voyez souvent des offres très intéressantes et limitées dans le temps.
  • Les visages attirent plus le regard que les objets. Encore plus subtil : si le visage regarde le produit qui se trouve à côté de lui, le regard est alors attiré vers l’objet en question. Le visage doit être de préférence souriant, et si c’est un visage de bébé, jackpot !

neuromarketing

 

  • Nous aimons tous gagner de l’argent. C’est pourquoi on voit si souvent des offres avec le prix initial barré, suivi d’une belle remise. Même si un autre produit à priori équivalent vaut un peu moins cher mais n’est pas soldé, nous allons naturellement envisager celui soldé car nous considérons que nous « gagnons » de l’argent en achetant un produit soldé.

 

L’efficacité des ces techniques (démontrée grâce à des expériences scientifiques) est aussi due au fait que nous trouvons une satisfaction personnelle à faire des achats :

Les publicités promettent une vie meilleure, voire parfaite, et acheter permet de se projeter dans un imaginaire idéal, d’être quelqu’un d’autre ou de chercher la reconnaissance sociale.

Enfin, faire du shopping sans but particulier peut être un moyen de diminuer le stress ou les émotions négatives, du moins dans l’immédiat car l’excitation de l’achat est souvent de courte durée. Cela peut également être vu comme une distraction pour éviter de s’ennuyer ou de se confronter à ses problèmes.

tirelire

 

Conseil n°1 : repousser l'achat pour se donner le temps de réfléchir
 

La, on va s'attaquer aux achats compulsifs.
Par compulsifs, j’entends ici les achats non réfléchis qui sont regrettés par la suite. La première chose à faire est justement de se donner le temps de réfléchir à nos réels besoins.

Dans son livre « Vivre simplement pour vivre mieux », Philippe Lahille conseille d’avoir toujours un petit carnet sur soi (ou son téléphone) pour y noter ce qu’on veut acheter, et s’imposer quelques jours de réflexion .

Bien sur, ça peut être frustrant d'attendre alors que l'objet convoité se trouve sous nos yeux.

Mais quand on sait que d'après Philippe Lahille, après une semaine de réflexion, 70% des ces achats seront ainsi évités, ça motive déjà plus.

Pour les 30% restants, les quelques questions suivantes permettent encore de faire du tri, de vérifier l’utilité du produit voulu et de faire des comparaisons :

âž¡ Est-ce que je l'ai déjà ? Fait-il doublon avec un objet que je possède déjà ?
âž¡ Est-ce que je peux l'acheter d' occasion ou l’emprunter ?
âž¡ En ai-je vraiment besoin? Vais-je vraiment l'utiliser ?
âž¡ Va-t-il durer dans le temps ?
âž¡ Où vais-je le ranger ?

bloc-note

 

La peur de manquer pousse à acheter toujours plus que nécessaire. Lorsqu’on achète de manière consciente, on arrive généralement mieux à prendre en compte ses besoins réels.
 

Si après un délai de réflexion vous avez toujours envie d’acheter un objet, allez-y !

 

Conseil n°2 : trouver la cause de ces achats compulsifs
 

Vous vous rendez compte que vous avez à nouveau acheté plusieurs objets sur un coup de tête ?

Je dis bien plusieurs car il ne faut pas non plus être trop sévère avec soi-même, un achat coup de cœur de temps en temps est toujours possible !
Dans ce cas on peut noter pourquoi on a craqué afin d'identifier les causes et d’agir dessus.

Il y a également les erreurs d’achat : on pensait vraiment que tel objet serait une bonne idée mais après utilisation il n’est pas pratique, ne s’intègre pas bien dans le décor, ne vous va pas,…
Même en ayant réfléchi en amont, on ne peut pas toujours penser à tout, ça arrive, tant pis.

Enfin, si la raison est une tentation trop forte, vous pouvez adopter des gestes simples pour les éviter, par exemple :

âž¡ Mettre un stop pub sur votre boîte aux lettres,
âž¡ Éviter de faire les magasins sans but précis,
âž¡ Vous désabonner des catalogues
âž¡ …

 

Pour conclure, on déculpabilise et on n'oublie pas que "pour être utile, un objet doit être utilisé" (Francine JAY)

 

 

 

 

 

 

 

 

Afficher plus
Tout en ordre

13/04/2023

Le poids des objets : pourquoi désencombrer ?

recycler

Désencombrer…

On en entend souvent parler, on sait plus ou moins comment faire (se poser les bonnes questions, résister au « au cas où » et au « on ne sait jamais », …)

Mais au fait : POURQUOI désencombrer ?

Si on a déjà un objet, quel est l’intérêt de s’en débarrasser ?

 

Les objets, un bénéfice ou une entrave ?

Dans son livre sur le minimalisme digital, Cal Newport définit le minimalisme comme étant l’art de connaitre précisément la quantité de ce dont on a besoin (« Minimalism is the art of knowing how much is just enough »).

Par cela, il entend que le minimalisme est le fait de prendre en compte le « coût » total d’un bien en tenant compte du ratio contraintes/bénéfices.  Il s’agit de ne pas accepter un bien ou un service supplémentaire si son utilisation nécessite du temps pour un faible bénéfice.

 

 

A part pour les souvenirs, on lie souvent un objet à sa valeur monétaire.

Lorsqu’on reçoit un objet gratuitement on l’accepte avec plaisir car on a l’impression d’avoir gagné quelque chose.

Pourtant, si on tient compte de la place que va occuper cet objet, du temps qu’il nécessitera pour le déplacer, l’entretenir,… puis un jour s’en débarrasser, son coût n’est finalement pas gratuit.

A l’inverse, je vois souvent des clients qui gardent des objets car ils ont coûté cher. Là aussi, le coût réel au quotidien est à dissocier de sa valeur monétaire. S’il vous dérange, voire vous culpabilise car vous l’avez acheté cher et ne l’avez pas utilisé, son coût « mental » est énorme.

Le fait de garder un objet ou non ne devrait donc pas dépendre de sa valeur monétaire mais de son bénéfice comparé à son coût (en espace, en temps, en occupation mentale).

 

Les objets qui nous encombrent le plus : les souvenirs et les objets « au cas où »
 

Parmi la montagne d’objets qui nous entourent, il y a généralement 2 catégories d’objets responsables à elles-seules de la majorité du désordre ambiant :

  • Les souvenirs
  • Les objets pour une utilisation future

 

Les souvenirs regroupent les photos mais aussi les objets qui nous rappellent un proche, les souvenirs de voyages, les souvenirs d’enfance,…

Je retrouve très souvent tous ces objets-souvenirs disséminés un peu partout dans les pièces de la maison. Pour les ranger il y a 2 solutions :

  • Soit ils ont une seconde fonction, par exemple ils servent de décoration ou ils sont utiles au quotidien. Dans ce cas leur place est toute trouvée.
     
  • Soit ils n’ont « que » la fonction de souvenir. Et là on ne sait jamais vraiment quoi en faire. Le plus simple est de créer une ou plusieurs boites à souvenirs. L’important est d’avoir un endroit spécifique pour les souvenirs, pour ne pas les mélanger avec les objets du quotidien.
     

La seconde catégorie concerne les objets dont on aura peut-être besoin dans le futur. Après s’être demandé s’il est vraiment possible qu’ils servent un jour, là aussi, il est important de leur définir une place précise pour qu'ils n'encombrent pas l'espace des objets qui vous sont utiles actuellement.

 

Est-on plus heureux quand on possède plus ?
 

A en croire une étude menée par Brickman, Coates, et Janoff-Bulman en 1978, les victimes d'accidents graves peuvent être plus heureuses que les gagnants du loto. Ca fait réfléchir non ?

Quand on possède moins, on se rendrait mieux compte des valeurs de la vie. Un peu comme quand on a eu une grosse grippe, les jours suivants on apprécie de n'être juste pas malade !

A l'inverse, quand on acquiert un objet, on a naturellement envie d'en avoir toujours plus. On revoit en permanence ses critères à la hausse au fur et à mesure des nos acquisitions.

 

 

"Nous agissons comme si le confort et le luxe étaient essentiels à notre existence, alors qu'il suffit pour être réellement heureux de trouver quelque chose qui nous intéresse passionnément."

Charles Kingsley

 

Réussir à se séparer des objets
 

L’argument selon lequel « on ne veut rien jeter car c’est gâcher » perd tout son poids si on se débarrasse des objets en leur donnant une seconde vie. Le but est justement que chaque ressource (et donc chaque objet) soit utilisé de manière optimale. Si vous n’utilisez pas un objet, il est alors plus opportun de le céder à une personne qui l’utilisera.

Si l’objet en question est cassé ou n’intéresse personne, son recyclage préserve les ressources naturelles et évite d’alourdir la pollution liée à l’incinération ou l’enfouissement des déchets ménagers.

Même si vous vous débarrassez d’objets sans les recycler (ou sans que cela soit possible), le désencombrement est tout de même bénéfique. En effet, si un objet nous est inutile, le faire dormir dans un placard n’apportera rien. En revanche il coûtera de l’énergie, de l’argent et du temps, car il nous encombre l’esprit, prend de la place et nécessite d’être entretenu.

 

 

Se débarrasser des objets : quelles solutions ?

Pour vous débarrasser des objets dont vous ne voulez plus, vous avez plusieurs possibilités :

 

  • Revendre

Internet regorge de sites de petites annonces que vous pouvez choisir selon le type d’objet à vendre et sa valeur : les plus connus sont Vinted, Ebay, Le Bon Coin ou encore Priceminister, mais il en existe plein d’autres. L’inconvénient majeur est que ça prend du temps : il faut prendre une photo de chaque article à vendre, y ajouter une description, envoyer l’objet ou rencontrer l’acheteur,…

Plus rapide, le vide-grenier (ou marché aux puces) peut être une alternative intéressante : on peut y vendre pratiquement tout mais à un prix souvent très bradé.

Il existe également des magasins d’achat-revente qui rachètent directement vos articles : la vente est donc immédiate mais les tarifs de rachat sont là aussi très faibles. En général ils rachètent l’électroménager, les articles multimédias (TV, hi-fi, informatique,…) ou de loisirs (livres, DVD,…)

Les dépôts-ventes fonctionnent un peu différemment : ils n’achètent pas directement la marchandise. Passé un certain délai vous récupérez les objets non vendus et devrez trouver un autre moyen de vous en débarrasser. La marchandise mise en vente dans les dépôts-ventes est plus variée que dans les magasins d’achat-revente (la vente de vêtements et de matériel de puériculture est parfois possible).

Les débouchés sont donc variés pour vous faire un peu d’argent.

 

  • Donner

Vous pouvez donner vos objets à des associations caritatives telles qu’Emmaüs, Secours populaire, Armée du Salut…

Retrouvez la liste des endroits où donner, vendre ou jeter en Alsace ICI

 

Vous pouvez aussi proposer vos biens à des proches ou des amis. Attention, le but n’est pas de vous débarrasser de vos affaires en les donnant à des personnes qui n’en ont pas besoin.

Si personne de votre entourage n’est intéressé, il existe sur internet des sites qui mettent en relation des personnes qui veulent se débarrasser d’objets avec des personnes intéressées pour venir les récupérer : donnons.org, recupe.net ou encore Freecycle.org par exemple.

 

  • Jeter

Pour les objets trop abimés ou cassés, certains rejoignent le tri mais attention à ne pas se tromper. Les erreurs de tri augmentent le coût du traitement des déchets et sont susceptibles de polluer d’autres filières de valorisation. Pour certains objets particuliers, nous ne savons pas toujours quoi en faire, et ils finissent à la poubelle au lieu d’être valorisés.

Des sites comme celui de l’ADEME (rubrique Particuliers / Mes déchets) permettent de savoir où jeter les différents objets sans se tromper.

Pour protéger l’environnement, pensez surtout à séparer les déchets dangereux ou toxiques qui sont à apporter en déchèterie, et les piles, lampes et accumulateurs qui sont à apporter dans les sites agréés.

 

 

 


 

 

Afficher plus