Organiser l'espace de jeux des enfants


Les jouets des enfants représentent souvent un défi majeur en matière de rangement et d'organisation à la maison. De plus, les besoins évoluent rapidement avec l'âge de l'enfant. Heureusement, il existe des solutions de rangement évolutives qui permettent d'adapter l'organisation sans devoir constamment renouveler le mobilier. Et ça c'est vraiment sympa pour notre sérénité et pour notre porte monnaie!

Dans cet article, nous allons explorer les rangements idéaux pour chaque tranche d'âge, du bébé jusqu'à l'enfant en passant par le bambin. Je vous proposerais des idées de meubles et d'aménagements pour favoriser l'autonomie de vos enfants dans le rangement de leurs jouets et de leurs espaces de vie.

 

1. Les besoins de rangement selon l'âge

 

Les rangement pour les bébés

 

Les bébés ont souvent des jouets d'éveil et des peluches. À cet âge, le plus important c’est d'avoir des solutions de rangement accessibles pour les parents puisque c’est principalement eux qui vont sortir et ranger les jouets. Des paniers ou des bacs faciles à attraper, des étagères basses ou des cubes de rangement sont très bien. Ces rangements doivent être pratiques pour ranger les jouets et être à portée de main. Quand bébé grandit et commence à se déplacer, vous pouvez lui mettre une étagère à sa hauteur pour qu’il puisse lui-même aller chercher le jouet dont il a envie. Un rangement à sa hauteur favorise son autonomie.

 

Voilà ma sélection pour vous:

 

 

   Panier à jeux                                                      Kallax Ikea

 

Le rangement pour les bambins

 

Les bambins commencent à explorer davantage le monde qui les entoure. Ils ont souvent des jouets en bois ou en plastique coloré, des puzzles simples et leurs premiers jeux éducatifs. Des étagères ouvertes ou des casiers avec des bacs peuvent être très utiles pour classer les jouets par catégorie. Vous pouvez utiliser des bacs transparents et y coller des images pour aider les enfants à repérer plus facilement leurs jouets et surtout à les ranger en toute autonomie.

 

Voilà ma sélection pour vous:

 

    

Trofast IKEA                                                        Bacs transparents

Le rangement pour les enfants plus âgés

 

En grandissant, les enfants ont des jouets plus complexes tels que des jeux de construction, des jeux de société, des collections de figurines, etc. Des solutions de rangement modulables ou évolutives sont parfaites. Par exemple, des étagères ajustables en hauteur ou des meubles qui peuvent être reconfigurés selon les besoins. Vous pouvez utiliser des boîtes de rangement avec des compartiments ou dans les tiroirs mettre des séparateurs pour simplifier l’organisation.  C’est idéal pour garder les petits objets organisés.

Voilà ma sélection pour vous:


           

Boîte à Lego©                                                                 Pochettes zip   

 

Séparateurs de tiroir

2. Gérer les espaces partagés

 

Si vous avez plusieurs enfants partageant une même chambre, prévoyez des solutions de rangement qui favorisent le partage et la collaboration. ici le plus important c’est que chacun puisse avoir son coin, ses jouets. Vous pouvez en plus de leurs coins particuliers créer une zone de jeux collectif qui sera une zone partagée. Pour ça, des étagères avec des sections dédiées à chaque enfant ou des bacs de rangement individuels peuvent aider à maintenir l'ordre et à éviter les disputes.



3. Astuces en vrac pour tous les âges

 

- Chariot ateliers manuels : Utilisez des dessertes à roulettes en métal pour ranger tout le matériel de création manuelle. C’est facile à déplacer et à ranger et ils peuvent s’en servir seuls. 

- Bibliothèque murale : Installez des étagères murales avec une barre pour retenir les livres. Adaptez la hauteur à celle de l'enfant pour faciliter l'accès. Si votre enfant est fan de livre et qu’il en a des centaines mais lis toujours les mêmes vous pouvez mettre en place un système de bibliothèque. Mettez les livres dans une pièce à part et chaque dimanche votre enfant peut prendre 10 livres par semaine. Et chaque dimanche, il change. Ca permet de vraiment faire une rotation. 

- Caisse filet ou pouf pour les peluches : Utilisez des caisses avec des cordes pour ranger les peluches. Cela permet de voir et de prendre facilement les peluches sans tout déranger. Il existe aussi des poufs que vous remplissez avec toutes les peluches. Une fois remplis vous pouvez même vous asseoir dessus.

 

4. Transformer le rangement en jeu

 

Faites du rangement un moment ludique dès le plus jeune âge. Chantez des chansons de rangement ou organisez des compétitions pour ranger les jouets le plus vite possible. Cela permet de créer des habitudes positives et d'automatiser le rangement.

En adaptant le rangement en fonction de l'âge et des besoins spécifiques de l'enfant, vous pouvez créer un environnement organisé et stimulant qui favorise le jeu et l'apprentissage. Si vous avez d'autres astuces, n'hésitez pas à les partager sur mon Instagram @tout_en_ordre.

Et si vous voulez en savoir plus sur comment aider votre enfant à ranger je vous laisse aller lire cet article: Comment concilier enfants et rangement ?

Astuces rangement et organisation

 

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07/03/2021

Comment faire plus avec moins ?

comment-gagner-en-efficacite

Ca y est, la journée est finie et j’ai encore l’impression de n’avoir rien fait. Bon c’est vrai je n’ai pas ABSOLUMENT rien fait au sens propre. Quand j’y repense j’ai fait plein de petites choses mais pas celles que j’aurais aimé faire. Il me faudrait des journées de 48h !           

On a parfois l’impression de manquer de temps et on ne voit pas comment allonger ses journées. Comment enfin avoir la sensation d’avancer et de faire tout ce qu’on voudrait ?

 

Avant tout, on se fixe des objectifs précis

En effet, comment avoir l’impression d’avancer si on ne sait même pas où on doit aller ? Se définir des objectifs signifie chercher ce qu’on doit avoir accompli pour être satisfait.

Les objectifs permettent aussi de se rendre compte de l’avancement, du chemin parcouru en cas de mou. Quand on a l’impression de passer son temps à travailler sur un projet (que ce soit professionnel ou personnel) et qu’on n’en voit pas le bout, rien de plus démotivant. Alors que si on a cadré la situation de départ et la situation voulue à l’arrivée, on se rend plus facilement compte de ce qui a déjà été fait.

 

"S’il n’y avait aucune limite financière, voire familiale, quelle serait ma vie de rêve ? "
Ploum

 

Le plus difficile dans la définition d’un objectif est sans doute de trouver ce qu’on veut vraiment. Dans le cadre professionnel c’est plutôt facile si on a un supérieur hiérarchique qui nous donne les objectifs à atteindre. Dans le cadre privé par contre c’est entièrement à nous de définir ce dont on a vraiment envie.

 

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J’adore ce texte de l’auteur Ploum, sur notre vie idéale : https://ploum.net/le-cauchemar-dune-vie-de-reve/ Il pointe bien le fait que savoir ce que l’on veut n’est pas si évident qu’il ne semble.

 

"Nous ne savons pas ce que nous voulons ! Nous croyons savoir. Nous avons l’intuition que c’est simple. Jusqu’au moment où nous devons nous confronter à la réalité."              
 

 

Une fois qu’on a défini nos objectifs, il faut réussir à les atteindre.

Est-ce qu’on manque vraiment de temps ?

Le manque de temps peut être une bonne excuse pour ne pas faire ce qui à nos yeux manque d’intérêt. Quand on a absolument envie de faire quelque chose, on trouve toujours un peu de temps. Par contre, repousser à plus tard ce qu’on ne veut pas faire est tellement tentant.

Se débarrasser d’une corvée est un très bon moyen de l’oublier. Remettre les choses indispensables à plus tard ne résout rien, la seule solution est de passer à l’action
 

En décomposant une corvée en petites tâches, on avance pas à pas, c’est plus motivant et on se rend compte de l’avancement progressif.

 

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A l’inverse, bien faire une chose ne la rend pas plus importante. Une tâche qui prend du temps ne signifie pas une tâche importante. On peut donc se poser la question du temps à passer sur chaque tâche à faire.

De même, urgent n’est pas prioritaire, si on fait tout le temps ce qui est urgent on ne fait jamais rien pour soi.

 

On pourrait donc relativiser et trouver ce qui est vraiment important

On ne peut en effet pas toujours tout faire, ni faire les choses parfaitement (le grand problème des perfectionnistes qui passent énormément de temps sur les détails).

Je ne dis pas qu’il faut bâcler ce qu’on fait, mais au moins se demander si l’amélioration apportée vaut le temps consacré.

On pourrait par exemple vouloir être enfin à jour sur la pile de magazines à lire qui se sont accumulés depuis des mois. Mais les informations potentiellement intéressantes méritent-elles d’y consacrer autant de temps ? Nous avons accès à tellement d’informations qu’il est de toute façon totalement impossible de tout savoir.

 

« Une seule édition du New York Times renferme plus d’informations que n’aurait pu en accumuler un Britannique du 17e siècle durant toute sa vie »
(Dr R.A. Swenson, d’après Rita Emmett)

 

Prendre des décisions est donc indispensable pour se focaliser sur ce qui compte réellement.

Nous devons faire des choix en permanence tout au long de la journée, ce qui peut être stressant. Ce qui fait le plus peur n’est pas forcément de décider mais de prendre le risque de se tromper, de prendre la mauvaise décision. Pour dédramatiser la prise de décisions, on peut se dire que le pire c’est de ne pas décider du tout. Repousser le moment de décider n’empêche pas le risque de mal décider. Le plus tôt est alors le mieux pour pouvoir passer à autre chose.

 

L’efficacité n’est pas forcément suffisante

Etre efficace, c’est le fait de produire l’effet qu’on attend, d’avoir atteint son but.

Donc si on est efficace c’est parfait alors non ?

Eh bien pas forcément. On peut avoir atteint son objectif mais en ayant perdu beaucoup de temps. C’est là la différence avec l’efficience.

L’efficience est le fait d’utiliser le meilleur chemin possible pour atteindre son but. Ou encore d’avoir le meilleur résultat avec le moins d’effort possible.

 

prendre-une-decision

 

Un exemple : vous remettez de l’ordre dans votre maison mais vous passez votre temps à circuler d’une pièce à l’autre et à faire des allers-retours. Au final vous aurez été efficace si votre maison est rangée. Mais vous auriez été également efficient si en plus vous aviez été mieux organisé. Si vous aviez regroupé vos déplacements au lieu de vous déplacer à chaque fois que vous tombiez sur un objet qui doit aller dans une autre pièce, vous auriez gagné également du temps pour un même résultat.

 

80% des effets sont le résultat de 20% des causes.
Pareto
 

Mais alors comment gagner en efficience ?

Impossible de parler d’optimisation du temps sans parler du principe de Pareto (aussi appelé loi des 80-20). D'après Pareto, 80% des effets sont le résultat de 20% des causes.

 

Dit comme cela c'est un peu vague mais on peut l'appliquer à plein de domaines :
- On utilise 20% de nos objets 80% du temps
- 20% de nos problèmes nous occupent 80% de notre temps
- 80% du bazar est issu de 20% des habitants du logement (ok celui-ci je l'ai inventé, quoi que…)

 

Il ne s'agit que d'un principe, qui n'a aucune valeur scientifique. Ce qu'il faut en retenir : rien n'est réparti linéairement, et en agissant sur les causes les plus importantes, on peut améliorer son efficience. Si on se focalise trop sur les détails, on risque de ne pas voir la situation s'améliorer.

 

Par exemple si on veut faire du tri (pour rester dans le thème du rangement), on arrive à éliminer une grande partie de nos objets inutiles très facilement. Par contre on pourrait bloquer sur une petite partie d'entre eux (attention là encore, ce n'est qu'un principe).

Pour rester efficace, mieux vaut donc dans un premier temps laisser de côté les objets qui nous posent problème, au risque de tout laisser tomber à la première difficulté.

 

En résumé, définir ses objectifs n’est pas une perte de temps car si ce n’est pas clair on a l’impression de ne pas avancer. En revanche, si on a bien défini ce qui est vraiment important, tant dans ses objectifs que dans le processus pour les atteindre, on gagne au final énormément de temps.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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10/01/2022

La peur de jeter : pourquoi est-ce si difficile ?

Peur de faire des choix

Ça y est je suis décidé, je fais du tri ! J’ouvre le premier tiroir qui tombe sous mes yeux, celui qui déborde toujours et qui ne s’ouvre plus bien, tellement il est plein. Je redécouvre un objet dont j’avais totalement oublié l’existence. Pourtant, maintenant que je le vois je lui trouve plein d’usages possibles. Car on ne sait jamais, il peut encore servir. Finalement, je ferai ce tri un autre jour… Je referme le tiroir et retourne à mes occupations.

 

Pourquoi a-t-on si peur de jeter ? Comment y remédier quand la place manque ?

On a tous hésité un jour sur un objet dont on sait pertinemment qu’il ne nous servira plus vraiment (oui même moi ça m’est déjà arrivé !). On a du mal à se séparer de certaines choses, mais pas toujours pour les mêmes raisons. Après plus de 5 ans à aider des personnes à désencombrer leur logement, je vois des causes qui se répètent :

 

  • La peur de manquer

Celle-ci c’est clairement la raison numéro 1. Au moment de prendre une décision sur le sort de l’objet en question, nous viennent immédiatement plein de scénarios dans lesquels cet objet nous serait utile.

J’ai parfois l’impression de faire un duel contre mon client qui cherche à tout prix une raison suffisamment crédible pour me convaincre que SI, cet objet a encore sa place dans son logement. Ce qui m’amuse toujours car ce n’est pas moi qu’il faut convaincre, ce n’est pas moi qui décide. Par contre j’aide à minimiser cette peur de manquer, cette peur de se tromper dans ses décisions.

Car des situations on peut en inventer des milliers. Encore faut-il se souvenir au moment où la situation se réalise que nous avons l’objet en question. Ensuite il faut également le retrouver !

Je le sais, le tri n’est pas un exercice facile. Selon notre vécu, notre histoire, notre état d’esprit, on peut se créer des freins mentaux plus ou moins profonds. Alors ayez confiance : si vraiment un jour vous avez besoin d’un objet pourtant inutilisé depuis des dizaines d’années, votre créativité vous permettra de vous en passer. Pensez aux vacances où vous n’avez que le strict nécessaire ;)

 

90% des choses pour lesquelles nous nous faisons du souci n'arrivent jamais

Pour "fonctionner" normalement, l'esprit ne doit pas être encombré

L'ART DE LA SIMPLICITE D. Loreau

 

 

  • La peur d’oublier, la culpabilité

Pour les souvenirs, le tri est encore plus délicat car ils ne se rachètent pas en magasin. En jetant trop, on ne peut plus rattraper le coup plus tard. Alors on se raccroche à tous les souvenirs qu’on retrouve et qu’on avait souvent oubliés.

Mais vivre dans le passé n’aide pas à aller de l’avant. Si le volume de souvenirs est vraiment trop encombrant, on peut ne sélectionner que les plus significatifs.

Pour cela on peut se créer quelques belles boites à souvenirs, dans lesquelles on regroupe tout ce qui nous tient à cœur (courrier, photos, souvenirs de voyage ou d’évènements,…). Si le volume de nos souvenirs est énorme, on ne sait plus par où commencer. Alors qu’avec juste l’essentiel dans une ou plusieurs petites boites, on a plaisir à les consulter.           
 

Alors oui vous risquez d’oublier certaines choses mais est-ce grave ? Les plus beaux moments de notre vie on les garde en tête, on ne risque pas de les oublier, même sans objets.           
A l’inverse, n’avez-vous pas des photos dont vous ne vous rappelez plus le lieu, ou des objets reçus mais vous ne savez plus par qui ? Car il arrive également de conserver des souvenirs et de les oublier…

Pour les objets qui restent, on peut dématérialiser en prenant une photo si on manque de place. La personne n’est pas l’objet. En jetant ou en donnant un objet, personne ne vous en voudra, cet objet vous appartient, vous en faites ce que vous voulez.

 

Trier des souvenirs

 

 

  • La peur de gâcher

Cette peur peut provenir de deux éléments : la valeur financière de l’objet et son impact écologique. Dans les deux cas, le fait de garder un objet devenu inutile ne résout pas le problème :

Si on garde un objet car il a coûté cher, l’argent est déjà dépensé. Le faire stagner au fond d’un placard ne ramènera pas la somme dépensée. Pire, le fait de voir cet objet vous fera à chaque fois culpabiliser d’avoir dépensé une telle somme pour rien. Alors mieux vaut s’en débarrasser une bonne fois pour toutes.

S’il vaut vraiment cher, on peut essayer de le revendre, c’est toujours ça de récupéré. La peur de gâcher l’argent dépensé n’est pas de la radinerie, c’est plus une culpabilité vis-à-vis d’une dépense inutile qu’on regrette.

On me dit parfois : c’est dommage de se séparer de cet objet, il est encore en très bon état. La bonne nouvelle, c’est qu’aujourd’hui il existe tellement d’associations prêtes à reprendre tous les objets qu’on peut trouver dans un logement qu’on a même l’embarras du choix. Donc si on se sépare de quelque chose, pas besoin de le jeter. Pour peu qu’il soit encore utilisable, on peut le donner pour qu’il serve vraiment à une autre personne qui aura ainsi évité d’acheter un objet neuf.

 

Se pose également la question de la quantité : quand on a des années de stock, doit-on tout garder car il faudra de toute façon racheter un jour ?

Cela dépend du produit : certains périment, perdent leur qualité première, … Dans ce cas mieux vaut ne pas faire trop de stock car ce sera gâché de toute façon.

Et si un produit ne périme pas, on peut se limiter à un espace raisonnable car votre espace a un coût lui-aussi : vaut-il mieux perdre quelques euros et avoir une maison tout de suite rangée ou se gâcher la vie pendant des années avec un sur-stock qui prend de la place ?

 

Cave avant rangement

 

 

 

  • La peur de se tromper sur ses choix

Les objets que nous choisissons reflètent parfois ce que nous aimerions être. En faisant du tri, nous sommes amenés à nous poser des questions sur la vie que nous voulons vivre.

Est-ce que je souhaite conserver tout ce matériel de jardinage, dans l’idée de créer un jour un potager ?

Est-ce que je fais une erreur si je me débarrasse de tous les tissus que j’ai accumulés alors que je n’ai plus envie de faire de la couture ?

...

 

Faire des choix

 

 

On peut projeter un idéal sur une activité et se rendre compte par la suite que ce n’était pas aussi gratifiant/ amusant / divertissant que prévu. On peut également changer, ne plus avoir les mêmes goûts, ne plus aimer les mêmes choses qu’il y a 10 ans. Et ce n'est pas grave ! Mais bizarrement quand vient l’heure de prendre une décision, on est moins sûr de nos choix.

Mais nous ne sommes pas nos objets. Eux doivent nous servir et non l’inverse. Donc pour avancer, on s’entoure de choses qui correspondent à notre "moi" du moment.

Ayez confiance en vous et en votre capacité à prendre des décisions.

 

Alors comment faire ?

Se définir un OBJECTIF est super important pour aider à rester motivé et concentré sur sa tâche.

 

Plus il est précis et réaliste, mieux c'est !

Ça peut être : libérer de la place pour un projet précis, gagner du temps au quotidien, gagner du temps au moment de faire le ménage (quand on a beaucoup trop de bibelots qui prennent la poussière par exemple),...

Avec une vision précise de son objectif, on arrive aussi plus facilement à prendre des décisions car on sait pourquoi on le fait.

Au lieu de voir le tri en négatif en se demandant ce qu’on doit enlever, on peut se concentrer sur ce qu’on garde, ce qui reste. Pensez à vos besoins véritables, à ce dont vous avez vraiment besoin.

 

lacher prise

 

 

 

Dernier point mais non des moindres : en faisant du tri ne vous jugez pas !

Quand on fait du tri, on peut sentir une certaine culpabilité :

- pourquoi j'ai gardé tant de choses si longtemps
- comment j'ai pu accumuler tellement

- pourquoi je n'ai pas été capable de m'en occuper plus vite
-…

Quand vous pensez ça je veux juste vous dire :

Ne culpabilisez pas, vous êtes en train d'avancer et c'est le plus important.

Peu importe pourquoi cela n'a pas été fait avant, il faut accepter que oui on n’a pas été parfait mais là, MAINTENANT on s'améliore et on résout son problème d'encombrement.

 

Si vous n’y arrivez pas seul(e), vous pouvez vous faire aider par un professionnel de l’organisation.

 

 

 

 

 

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