Un coach en rangement, vraiment ?


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Le terme de « coach en rangement » peut être mal interprété car encore méconnu : si l’on s’en tient à la première idée que l’on a du rangement (« range ta chambre ! »), cela signifierait que le coach en rangement va ramasser tous les objets qui trainent et les poser bien alignés sur les étagères ou dans l’armoire ?

Mais cela tout le monde SAIT le faire. Acheter de belles boites et autres accessoires d’organisation ne suffit pas à rendre un endroit ordonné.

Vous vous en doutez donc, le coach en rangement fait en réalité bien plus que cela !

 

Le coach en rangement ne fait pas que du rangement !

Ce métier est à l’origine appelé « home & office organiser », terme anglophone qui se traduit difficilement : un organisateur de maison et de bureau ? On peut également parler de conseiller en organisation personnelle.

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Le coach en rangement aide les particuliers, mais aussi les entreprises, à remettre de l’ordre dans leur environnement.

Il vous aide à prendre les bonnes décisions pour trier et désencombrer (pour lutter contre le fameux « on ne sait jamais, ça peut toujours servir »), mais aussi à réorganiser, classer, optimiser, …

Le but : gagner de la place, du temps et de la sérénité, et surtout éviter que le désordre ne revienne !

 

Le déroulement d’une prestation de home organising

Difficile de décrire une situation type car chaque demande est différente. Globalement, une prestation d’home organising se déroule en deux temps :

  • D’abord on trie et on désencombre
  • Ensuite on réorganise et on range

Le désencombrement est en effet tout aussi important que le rangement car il est le point clé pour un espace facile à organiser au quotidien : un objet en moins est un objet qui ne sera pas à ranger.

 

Je vous propose un accompagnement de 30 ou 60 min pour débuter votre processus de rangement :

Découvrir le "Boost Organisation"

 

Le coach en rangement ne vous forcera jamais à jeter quoi que ce soit. Il vous accompagne dans votre tri pour vous aider à prendre les bonnes décisions et à vous interroger sur vos vrais besoins et envies. Il vous guide également vers des filières de récupération pour donner ou vendre vos objets inutiles.

 

Vous voulez une bonne nouvelle ?

Je vous indique tous ces endroits en Alsace ici :

 

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L’étape de désencombrement est fréquente mais non obligatoire : si vous estimez avoir peu d’objets inutiles ou que vous avez déjà fait du tri, aucun problème ! On passe alors directement à la phase n°2 : l’organisation et le rangement.

Cette étape part surtout du bon sens : avec de la logique et de l’imagination, on cherchera à rendre la maison plus fonctionnelle et pratique à ranger au quotidien.

Et il est vrai qu’en rangeant, les boîtes sont très utiles. Elles permettent de compartimenter, de séparer et de contenir toutes sortes d’objets. Mais nous l’avons vu, cela ne fait pas tout. Il faut également respecter quelques règles simples :

 

 

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Un métier en plein essor

Le métier de coach en rangement / home organiser se développe doucement. Les reportages sur le sujet se multiplient, une fédération, la FFPO a été créée en 2017 pour professionnaliser et faire reconnaitre le métier, des sites tels que maniaques.fr y attribuent toute une catégorie sur leur blog,... Mais la plus grande difficulté du métier est toujours encore de se faire connaitre.

 

Vous voulez en savoir plus sur l’origine du métier d’home organiser ?
C’est par ici : www.tout-en-ordre.fr/home-organiser

Astuces rangement et organisation

 

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Tout en ordre

06/10/2022

Faire des choix

prendre des decisions

Nous faisons des choix en permanence, des plus futiles aux plus décisifs. Nous choisissons tous les jours quoi manger, quoi porter, quoi acheter… et plus généralement nous choisissons notre orientation professionnelle, notre lieu d’habitation, notre mode de vie, …

Mais focalisons-nous sur les choix que nous faisons concernant notre logement et nos objets.

 

Le paradoxe du choix

Prendre une décision implique une responsabilité par rapport au choix réalisé. Il est souvent plus facile de ne pas choisir et laisser les choses suivre leur cours, plutôt que de faire un choix et en regretter les conséquences. Ce fait peut se mesurer quel que soit le degré d’importance de la décision à prendre.

 

N’ayez pas peur de faire des mauvais choix
si la décision prise n’implique pas

de grandes conséquences.

 

Pourquoi laissons-nous souvent les choses trainer quand nous n’arrivons pas à prendre une décision ?

Parce que faire un choix, c’est faire une action que nous pourrions regretter. Et plus il y a de choix possibles, plus on a de risques de ne pas avoir choisi la meilleure option. Si l’option choisie ne nous semble pas parfaite par la suite, on peut vite s’en vouloir.

Lorsque nous avons trop de choix possibles, la décision est donc encore plus difficile à prendre. C’est d’ailleurs une bonne raison de réduire la quantité de nos possessions.

Prenons l’exemple des vêtements : avoir une armoire pleine à craquer ne nous empêche pas de n’avoir « rien à se mettre », n’est-ce pas ?

 

choix vetements

 

 

Prendre des décisions ça s’apprend

Je le vois en intervention : au début, la personne hésite beaucoup puis au fil du temps les décisions se font de plus en plus facilement et rapidement.

Pour cela, il faut se concentrer sur ce qui compte vraiment et mettre les choses en perspective. Certaines décisions sont importantes et ne doivent pas être prises sur un coup de tête. Les autres ne doivent pas vous faire perdre trop de temps.

De même, mieux vaut éviter de se laisser influencer par l’extérieur, par ce qu’il faudrait faire selon la bienséance, ou en fonction de la manière dont on va être jugé.

Un exemple très basique mais tellement fréquent : on garde un objet reçu en cadeau car on a peur de vexer la personne qui nous l’a offert si on s’en débarrasse.

N’ayez pas peur de faire des mauvais choix si la décision prise n’implique pas de grandes conséquences.

Si vous hésitez à vous débarrasser d’un objet (outre le fait que si vous hésitez, vous connaissez déjà la réponse), si celui-ci peut facilement être remplacé vous pouvez vous en débarrasser.

Si par contre il s’agit d’un souvenir, et donc d’un objet unique, je suis toujours plus attentive à ce genre d’objets car une fois la décision prise on ne peut plus le remplacer en cas de regret.

 

tri-souvenirs

 

Les erreurs de tri

« Si je me débarrasse de quelque chose, je sais que systématiquement j’en aurai besoin quelques jours après ».

J’ai entendu cette phrase très souvent. Bien sûr, je pourrais défendre en long, en large et en travers pourquoi ce n’est pas une fatalité et pourquoi ce ne sera pas le cas avec certaines reliques trouvées au fin fond d’un garage.

Je reconnais pourtant avoir moi-même failli faire quelques erreurs de jetage un peu précipité.

 

Oui vous allez un jour
regretter une de vos décisions

 

Quelques exemples :          
J’ai voulu jeter un ancien robot de cuisine car j’en ai reçu un nouveau qui faisait doublon. Sauf qu’en testant le nouvel appareil, il ne fonctionnait vraiment pas bien, en tout cas bien moins que l’ancien.

J’ai aussi failli me débarrasser de tous les vêtements que je n’aimais plus, sans penser à garder au moins une tenue pour le bricolage ou les travaux salissants.

Je ne repasse que très peu et j’ai donc donné ma planche à repasser et la housse qui va dessus. Je supposais qu’une table recouverte d’une couverture les remplacerait parfaitement. J’avais raison pour la planche à repasser mais pas pour la housse. Résultat : j’ai totalement ruiné le dessus de ma table.

 

Bref vous avez compris l’idée. Oui vous allez un jour regretter une de vos décisions. Oui vous allez un jour regretter de vous être débarrassé d’un objet. Est-ce grave ?

Pour ma part, non si je prends en compte toutes les bonnes décisions que j’ai prises.

Au lieu de se focaliser sur les échecs, on se concentre sur tous les choix que nous avons faits et qui se sont révélés corrects.

 

faire-des-choix

 

 

Comment décider au mieux ?

Vous arrive-t-il de remettre les choses à plus tard parce que vous n'arrivez pas à prendre de décision ?

 

Sincèrement, je pense que ça arrive à tout le monde, moi y compris !

Comment faire ?

1) Évaluer les pires conséquences possibles et voir si le risque est acceptable :

Si je me "trompe" dans ma décision, qu'est-ce qu'il se passe dans le pire des cas ? Par exemple combien j'aurai perdu de temps ou d'argent ?

Est-ce un risque acceptable ?

Pour le cas d’un objet : est-ce que si je ne l’avais pas aujourd’hui je l’achèterais ? Si je m’en débarrasse et si vraiment je le regrette, est-ce que je pourrais le racheter facilement ?

Si je garde un objet « au cas où » [remplir ici avec une situation très hypothétique], est-ce que je penserai à l’utiliser lorsque que ce « au cas où » arrivera ? Est-ce que je saurai encore où il se trouve ?

 

2) Réfléchir à ses priorités et définir ce qui est important pour soi :

Est-ce que je repousse cette décision car je ne suis pas à l'aise avec le sujet ? Pourquoi ?

Est-ce que cette décision débouchera sur quelque chose d'important pour moi ?

Pour le cas d’un objet : qu’est-ce que m’amènerait le fait de m’en débarrasser ? Plus de place, plus de temps, moins d’entretien ou de ménage ?

 

En analysant les choses de manière factuelle et avec un peu de recul, on peut bien souvent débloquer une situation qui était bloquée parfois pour des raisons toutes bêtes.

 

 

En résumé :

Faire des choix implique le risque de les regretter. Mais c’est impossible de ne jamais choisir, et la procrastination a elle aussi des impacts négatifs.

Il faut donc prendre le risque de se tromper, surtout pour les choses qui n’ont pas vraiment d’importance et pour lesquelles les conséquences sont acceptables.

Concentrez-vous sur votre objectif et sur les avantages que votre décision vous apportera et ce sera tout de suite plus facile !

 

 

 

 

 

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Tout en ordre

29/10/2018

Je rangerai plus tard... Comment éviter de procrastiner ?

procrastination

Vous devez souvent lutter pour ne pas tout repousser au lendemain ?

Il faut dire que c’est tellement tentant de tout simplement se dire « je le ferai plus tard » :

Je plierai ce tee-shirt correctement, pour l’instant je le mets en boule direct devant les autres vêtements (c’est déjà bien de le poser là où il se range)

Je classerai cette photo sauvegardée plus tard, pour l’instant je l’enregistre sur le bureau

Je jetterai plus tard ce papier qui traine, il ne me gène pas trop pour l’instant

Bref... Tout ça pour vous dire que OUI, vous êtes parfaitement normal(e) si vous aussi vous n’avez pas toujours envie de faire les choses tout de suite mais de les remettre à plus tard. On appelle cela de la procrastination.

La procrastination n’est pas forcément un défaut si elle n’engendre pas de conséquences négatives mais peut vraiment user au quotidien, car tant qu’on repousse les choses au lendemain on continue à y penser.

 

repousser-plus-tard

 

Pourquoi on procrastine ?

Déjà, non ce n’est pas forcément de la fainéantise. On peut se sentir vraiment bloqué et anxieux à l’idée de faire quelque chose.

Ou bien l’effort à faire demande de la concentration alors qu’on a naturellement tendance à chercher la récompense immédiate, le chemin le plus facile, là tout de suite. D’autant plus si la tâche à faire n’est pas si importante et donc qu’elle peut attendre.

Le proverbe « ne remets pas au lendemain ce que tu peux faire le jour même» a-t-il un sens si on ne voit pas l’intérêt de la tâche en question ?

Là le problème vient surtout du fait qu’en repoussant une tâche, on continue d’y penser et au final on aura perdu du temps. Tandis qu’une petite tâche immédiatement réalisée peut être tout de suite oubliée et on peut passer à autre chose.

 

Mathias Pessiglione, chef d’équipe à l’institut du Cerveau, explique également que chez les personnes ayant tendance à procrastiner, les valeurs de récompense et d’effort ne se mesurent pas de la même manière :

La valeur d’une récompense diminue avec le temps (encore plus chez les enfants). Nous préférons naturellement obtenir une récompense le plus vite possible.

De la même manière, les efforts à fournir pour obtenir une récompense coutent plus immédiatement que s’ils sont remis à plus tard.

Lorsqu’on a une grande tendance à procrastiner, on considère que la valeur de l’effort à fournir baisse plus vite avec le temps que celle de la récompense.

Mathias Pessiglione prend pour exemple le rangement d’une chambre : un procrastineur va considérer que s’il range sa chambre demain au lieu d’aujourd’hui, sa satisfaction (la récompense) sera globalement la même. Par contre, il considérera que l’effort à fournir pour le faire est moins pénible s’il le remet au lendemain.

 

 

La procrastination a donc plein de causes possibles que j’ai à peine survolées ici. Personne ne peut donc prétendre avoir LA solution pour ne plus procrastiner.

 

Il y a tout de même quelques solutions à essayer pour réduire sa procrastination :
 

- Limiter au maximum le nombre de gestes à faire pour ranger les objets que vous utilisez le plus souvent : devoir faire un trop grand nombre de gestes pour ranger un objet sera à coup sûr rebutant pour le ranger. Autant se faciliter la tâche au maximum.

- Regrouper les objets que vous utilisez au même moment pour la même tâche : le rouleau de sacs poubelle à proximité de la poubelle par exemple : là encore il s’agit d’un conseil tout simple mais tellement efficace. L’humain étant par nature assez paresseux (si si !), autant réduire les bonnes excuses qu’on pourrait trouver pour ne pas faire les corvées indispensables.

 

- Opter pour les factures électroniques pour ne plus avoir à classer ses documents papier : Je sais que tout le monde n’adhère pas à cette idée, ce que je peux comprendre. Personnellement je passe au numérique dès que je peux et je ne reçois quasiment plus aucune facture papier. Du coup, tous mes documents importants tiennent dans un seul classeur ! J’ai donc résolu le problème paperasse en l’éliminant tout simplement. Attention, pour que ce conseil fonctionne bien, il vaut mieux coupler facture électronique et prélèvement automatique, au risque d’oublier de payer à temps.

 

Je pourrais continuer cette liste longtemps et même développer chaque point séparément. On peut faire beaucoup en amont pour réduire au maximum les tâches à faire. C’est d’ailleurs ce que j’ai développé dans cet article :

COMMENT REDUIRE SA CHARGE MENTALE

procrastination

 

Mais arrive toujours un moment où la tâche est inévitable, où il faut tout de même faire quelques gestes (minimes mais quand même).

Je pense notamment à toutes ces petites tâches du quotidien qui ne prennent pas beaucoup de temps, mais qu’il est tellement tentant de repousser.

 

Dans ce cas, la première chose que je peux vous conseiller est … la MOTIVATION !
 

Pensez bien que reporter une tâche vous fait forcément perdre du temps :  

  • vous y pensez une première fois,
  • puis une seconde,
  • il faut parfois se souvenir de ce que c’est, de ce qu’il fallait en faire (ok, j’ai posé ce papier ici mais pourquoi déjà ?),
  • au final il faut tout de même faire la tâche en question.

Vous perdrez toujours moins de temps à faire quelque chose tout de suite, CQFD ;)

 

Pour se motiver, il faut déjà que la tâche à faire soit bien claire pour vous. Savez-vous exactement ce que vous avez à faire ? Avez-vous tout ce dont vous pourriez avoir besoin ?

Vous pouvez ensuite voir s’il est possible de décomposer cette tâche en plus petites actions. En décortiquant au maximum les étapes, c’est moins rébarbatif. Si vous en faite au moins une vous aurez déjà un peu avancé.

Vous pouvez par exemple vous donner un objectif de durée : vous commencez la première tâche pendant 5 minutes.  Au bout de ces 5 minutes, peut-être que vous n’avez vraiment plus envie de continuer.

Mais comme le plus difficile est de commencer, une fois lancé, vous vous sentirez sans doute plus motivé et il se peut que vous arriverez à faire bien plus que les 5 minutes initiales.

Quoi qu’il en soit vous serez toujours gagnant car vous aurez au moins un peu avancé.

 

motivation

Allez, j’espère avoir  réussi à vous insuffler un peu de motivation ! Sinon, vous pouvez encore procrastiner un peu lisant cet article sur la motivation.

 

 

 

 

 

 

 

 

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01/04/2019

TPE, comment gérer les entrées/sorties de papiers ?

comment-bien-classer-ses-papiers

 

Vous la connaissez, cette boite qui contient pêle-mêle tout un tas de documents, dans laquelle vous priez pour ne pas avoir besoin d’y fouiller ? Quand on doit se concentrer sur son cœur de métier, il est difficile d’organiser le flux des documents qui arrivent en permanence. Rassurez-vous il y a des solutions !

Avec quelques automatismes, on peut facilement gagner du temps et fiabiliser son système de classement. De plus tous les documents ne sont pas à garder : les documents importants sont ceux qui ont un impact administratif, financier ou juridique sur l’entreprise.


Quels documents ?

En schématisant, il n’y a que 3 types de documents à maitriser :

  • Les documents courants : factures, courriers, devis,…
  • Les documents de gestion : analyse, stratégie, contrats, …
  • Les documents permanents : statuts, actes immobiliers, formalités de création,…

 

La fréquence d’entrée/sortie est inversement proportionnelle à l’importance du document. Les documents courants sont très abondants en quantité et demandent donc beaucoup de temps de traitement mais leur durée d’utilisation est faible. Attention tout de même à leur durée de conservation : si les publicités et magazines peuvent être jetés, tout document servant de justificatif comptable (facture, relevé bancaire) est à conserver 10 ans. Ces documents vont donc être rapidement archivés.

La seconde catégorie (les documents de gestion) génère peu de documents, mais un bon historique pour suivre l’évolution de l’entreprise est primordial pour la stratégie de l’entreprise à moyen et long terme.

Enfin, la 3ème catégorie est peu utilisée mais ces documents ne doivent absolument pas se perdre. Il faut donc les conserver à part et dans l’idéal les scanner pour avoir une copie numérique.

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Définir une arborescence

Un classement efficace permet de gagner du temps. S’il est bien défini, il doit être intuitif dès l’étape de rangement. On retrouve ensuite directement le document voulu, même si quelqu’un d’autre l’a rangé, et même en l’absence de ceux qui l’utilisent habituellement.

Tout passe par une bonne arborescence de départ : créer une arborescence consiste à déterminer un ensemble de dossiers et sous-dossiers permettant de classer tous les documents.

L’arborescence doit donc être compréhensible et accessible à tous les utilisateurs. Elle doit également être évolutive et s’adapter aux changements qui interviennent dans l’entreprise.

 

Avant de commencer, quelques questions permettent de poser les bonnes bases :

  • Qui sont les utilisateurs (au niveau de la production des documents, de la consultation, de la gestion)
  • Quelles sont les activités de l’entreprise ? Quels sont les documents qui en découlent ? ou à l’inverse : à quelle activité se rapportent les différents types de documents ?

Pour définir l’arborescence, n’utilisez pas votre organigramme mais vos activités. Ce sont elles qui doivent servir de base. Il ne s’agit pas forcément des activités commerciales. Pour classer les documents comptables, définissez les différentes « activités » comptables (fournisseurs, clients, fiscal, banque et caisse, personnel)

Attention, l’arborescence ne sera pas forcément identique pour les papiers et les données informatiques.

 

La durée de conservation des contrats et documents commerciaux n’étant pas la même que celle des factures, évitez de tout classer ensemble. Séparez au quotidien les documents courants des autres documents. Vous gagnerez ainsi du temps au moment d’archiver mais aussi en cas de recherche.

Documentation permanente ou de gestion :

Contrats (eau, gaz, électricité, téléphone, internet)

Banque (prêts, contrats)

Fournisseurs (accords, contrats,…)

Personnel (convention collective, contrats de travail,…)

Immobilier (bail, loyer, achat)

Caisses sociales (adhésion, échéanciers)

Partenaires  (comptable, syndicats, …)

Assurances (contrats, échéances)

Formalités de création, reprise (K-bis, annonce légale, statuts,…)

 

Documentation courante :

Banque (relevé de compte) à classer par ordre chronologique

Documents fiscaux à classer par type d’impôt

Clients (devis, commandes, facture) à classer par ordre chronologique

Fournisseurs (commandes, factures) à classer par ordre alphabétique

Social (bulletins de paie, charges sociales) à classer par mois

Immobilisations (factures) à classer par ordre alphabétique

Documentation produits à classer par produit

Documentation professionnelle (revues, abonnements, catalogues…)  à classer par sujet

 

arborescence

 

Classer et stocker

Les documents reçus n’iront pas forcément directement dans le dossier correspondant. S’il y a un traitement à faire ou une action en attente, ils doivent passer par une étape de transition.

Exemple :

  • le double des devis émis ira dans un dossier « attente retour »,
  • le double de la facture émise ira dans un dossier «  attente règlement »,…
  • la facture fournisseur ira dans une bannette « à comptabiliser » puis « à payer »

 

Vient ensuite le moment du classement. Si votre arborescence a bien été définie, le classement est très simple. Evitez au maximum la catégorie « Divers ». Si vous l’utilisez, vérifiez régulièrement ce qu’elle contient : si un même type de document revient plusieurs fois dans cette catégorie, interrogez-vous sur la pertinence de lui attribuer une catégorie à part entière.

Stocker a un coût, au niveau financier, mais aussi en temps de recherche : plus on garde, plus on risque de perdre du temps à retrouver le bon document. Il est donc important d’éliminer tous les brouillons, doublons, anciennes versions, documents qui ne contiennent pas d’informations importantes (convocation à une réunion, …).

 

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Selon le volume de documents que génère votre entreprise, le système de stockage ne sera pas le même. Pour une TPE, une ou plusieurs boîtes d’archives en carton suffisent pour stocker les factures et documents courants de l’année comptable écoulée. Les documents courants de l’année  en cours peuvent être stockés dans des classeurs, par mois ou par ordre alphabétique, ou dans un grand trieur à soufflet.

Concernant les documents de gestion, attention à bien séparer les documents encore en cours tels que les contrats (de tout type) et ceux à archiver (contrats échus).

 

Archivage papier ou électronique ?

Si vous recevez des documents papiers, le fait de les scanner ne remplace pas l’original, du moins avec un scanner de bureau.

Il existe en effet une procédure de numérisation autorisée par l’administration fiscale, mais à ce jour, celle-ci nécessite le respect de plusieurs conditions généralement trop lourdes pour une TPE (signature électronique ou empreinte numérique, horodatage, procédure écrite et contrôle,…).Vous pouvez tout de même consulter l’article 102B du livre des procédures fiscales pour en savoir plus.

Ainsi, si vous scannez vos documents avec un scanner classique, cela ne vous dispense pas de conserver les originaux papiers.

Il faut également stocker vos factures papier dans un endroit « immédiatement accessible à toute requête de l’administration », c’est-à-dire en France, et dans un lieu dont vous avez l’accès.

Scanner-ses-papiers-professionnels

 

Si vous recevez des documents électroniques, vous devez également les conserver sous cette forme. L’impression de ces documents ne constituant pas la facture d’origine, le seul archivage papier ne suffit pas.

Seule exception : l’archivage des doubles des factures de vente. Le B.O.I. N° 4 du 11 janvier 2007 autorise à ne conserver qu’une copie électronique des factures de vente émises aux conditions suivantes :

  • Le document électronique doit être signé numériquement ou gravé sur un support non réinscriptible, afin d’en garantir l’intégrité

  • La date de son enregistrement doit être la plus proche possible de la date d’émission de la facture

 

Vous souhaitez vous faire aider pour la gestion de vos papiers professionnels ? Je vous accompagne dans la mise en place d’un système de classement fiable et pratique au quotidien !

 

 

 

 

 

 

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